mercredi 26 décembre 2012

Gypaète...

Je pose une question... N'est-il pas normal d'interdire la circulation des véhicules, les travaux susceptibles de modifier l'état des lieux, l'allumage de feu et l'écobuage, l'utilisation de tout instrument dont le bruit qu'il génère est de nature à troubler le calme et la tranquillité des lieux, le déversement d'ordure et l'utilisation de produits phytosanitaires du 1er novembre au 15 aout, dans un espace de reproduction du gypaète, sur une superficie de 350 hectares ?
C'est pourtant ce que conteste le Maire de Larrau, le Maire de Tardets, Jean Lassalle, la FDSEA, la fédération de chasse, que j'accuse publiquement d'être des irresponsables, des extrémistes et des écocideurs de première catégorie.
A noter que ces interdictions s'appliquent à tout le monde sauf aux propriétaires de parcelles privée, aux ayants droit des cayolars etc... C'est-à-dire, si je comprends bien... elles ne s'appliqueront pratiquement à personne.
PS : Je cherche quelqu'un qui connaîtrait ce Jean-Baptiste Larçabal (Bigorre) parait-il spécialiste du Gypaète... Merci de me faire signe... Pour l'instant c'est le soldat inconnu au bataillon !

Arrêté préfectoral du 30 octobre 2012

 

lundi 24 décembre 2012

Les tables tournantes de Victor Hugo à Jersey. Vers une explication du mystère

Si Allan Kardec devint au XIXe siècle le « pape du spiritisme », Victor Hugo en fut l’un des plus célèbres adeptes. Sur cette bizarrerie de « l’homme océan », il nous a paru intéressant de publier à nouveau un article écrit il y a plus de vingt ans par Michel Rouzé, le président-fondateur de l’AFIS1. Il semble que la réflexion sur le spiritisme de Victor Hugo n’ait pas beaucoup progressé depuis la publication de cet article…
  Au mois d’août 1852, Victor Hugo, chassé de France par le coup d’Etat de Louis-Napoléon Bonaparte, se réfugie d’abord en Belgique, puis à Jersey, où il loue prés de Saint-Hélier, pour y vivre avec les siens, Marine Terrace, une maison isolée dans une vallée sinistre où s’engouffrent les tempêtes de la Manche. Dans son ouvrage Victor Hugo et le spiritisme, le docteur Jean de Mutigny décrit cette demeure prédestinée à abriter bientôt des scènes étranges : « Pour tout paysage, la mer, les ruchers dantesques, un dolmen et un cimetière voisin pour égayer le tout. D’ailleurs la plage, si l’on fait foi aux habitants du pays, est hantée. On peut y voir, pendant les nuits de pleine lune, un décapité qui erre inlassablement à la recherche du repos éternel, il y a aussi la Dame blanche, jeune femme infanticide qui apparaît de temps en temps sur les rochers, une Dame noire, ancienne druidesse qui aurait immolé son père sur un dolmen au cours d’une cérémonie et une certaine Dame grise, dont on ignore les antécédents ».

Par Michel Rouzé - SPS N° 256, mars 2003
La suite ici 

Autre lien ici

dimanche 16 décembre 2012

Mes chers camarades...

jeudi 13 décembre 2012


Cyril, tailleur de pierre de vingt-sept ans, a été arrêté sur la ZAD à Notre-Dame-des-Landes, le 26 novembre, par des gendarmes infiltrés sur une barricade. Il a été condamné deux jours plus tard, en comparution immédiate, à dix mois de prison dont cinq avec sursis.
Il envoie aux zadistes cette lettre, accompagnée d’une chanson qu’il demande de publier.
Pour lui écrire :
Centre pénitentiaire de Nantes
Quartier Maison d’arrêt
Cyril n° d’écrou 57360
rue de la Mainguais
44300 Nantes
 
Mes chers camarades,
Un très grand merci pour votre soutien et celui des autres camarades zadistes. Pas une journée ne se passe sans que je pense à vous tous. Merci pour ces infos non muselées que tu m’apportes, cela renforce encore plus mes convictions déjà fortes et ne me désespère pas pour notre cause qui est juste, elle. Nous ne sommes peut-être qu’une épine dans le pied de ce gouvernement mais elle est assez profonde pour qu’il ne puisse la retirer. Remplie d’un venin qui se nourrit d’amour et de solidarité, elle envenime ceux qui sont pour la destruction, la répression violente et les constructions capitalistes inutiles pour une population pacifiste mais résistante qui ne demande que de vivre en paix et en harmonie avec la mère nature. Ils ne sont pas à leur premier coup d’essai. Mais la résistance est toujours là. Nous faisons partie de la nouvelle et de l’ancienne génération qui lutte depuis tant d’années contre ces multiples projets inutiles. Ils dépassent les bornes. Ces souffrances qu’ils infligent à nous et à la mère nature sont malheureusement irréversibles et nous ne les oublierons jamais. Qui sont-ils pour penser que la valeur de l’argent est plus importante que celle de l’être humain et de son environnement ? Pour moi c’est un devoir envers les miens de crier mon opposition à tout cela. La destruction massive de notre mère la terre doit cesser car les conséquences en sont désastreuses. Que laisserons-nous à nos enfants ? Une chose est sûre, nous ne sommes pas des lâches. Nous nous battons pour des valeurs sûres, justes et ils en seront fiers. L’État ne peut en dire autant, car il n’en est pas à sa première erreur. Mes grands-parents et mon père ont subi les mêmes erreurs à une échelle différente et leur était reproché à l’époque le simple fait d’être juifs et de vouloir protéger cette terre qui est la nôtre.
Refusant de partir de leur terre pendant la guerre, ils en ont payé le prix fort. Fusillés par les collabos de l’époque devant mon père qui n’avait que cinq ans. Certaines choses ont changé mais le gouvernement lâche et hypocrite reste ferme devant les cris et les pleurs de ses enfants qu’il dit capricieux. Je pense que le caprice vient d’eux et que la Raison vient de notre passion et de notre amour pour ces nombreuses causes justes et défendables. Ils ne l’entendent pas de même et nous poussent dans l’illégalité et la rébellion. Ma peine est celle d’un être humain qui ne se soumet pas. Comme la vôtre. Faut-il pourtant subir ? Ma réponse est Non. Nous ne lâcherons rien. Car peu importe le temps, ce qui compte ce sont les messages et le résultat ainsi que les erreurs flagrantes que le peuple voit. Ne changez rien, restez comme vous êtes, libres !
Mes bottes me manquent, vous me manquez camarades et ami•e•s et je continue la lutte d’une autre manière. Grâce à vous j’ai assez de contacts à l’extérieur pour me faire entendre. Cela fait plus de dix ans que je me bats pour différentes causes. Je suis originaire de cette région et je le resterai malgré mon interdiction de séjourner dans le 44 pendant deux ans. Sauf Avessac où j’ai acheté un petit corps de ferme que je rénove pour tous ceux qui aiment la nature et la liberté. Je suis tailleur de pierre et cela me plaît. Ma lutte se fait aussi dans la musique depuis douze années et passera ces messages grâce à l’aide extérieure, étant à l’heure actuelle prisonnier. Je suis sur le projet d’un nouveau CD destiné à notre cause. Car il me semble nécessaire de faire passer ces messages.
Je vous fais donc part du premier jet de la première chanson que je vous offre en espérant votre participation future d’une vérité qu’on nous demande de cacher.
J’aimerais si possible que cette lettre ainsi que cette chanson soient mises sur Indymedia. Merci.
Je compte sur vous et vous remercie tous pour le soutien que vous m’apportez et surtout pour cette cause juste. La terre de nos parents est la future terre de nos enfants, ne l’oublions pas.
V.D.R. et S.
Je vous embrasse,
Cyril
n° écrou 57360
prison de Nantes

vendredi 7 décembre 2012

LE PÈRE NOËL EST DANS LE COMA ! VIVE LA NOËL !

Un extrait de mon livre Pensements 2...

Le 3 décembre 2009

Chronique pour l’émission Bloga-bloga.

Les enfants, j’ai une très mauvaise nouvelle à vous annoncer ! Comment vous dire, c’est très dur… Je sais que cela va beaucoup vous décevoir… Moi-même je suis très ému… Snif ! Bon, je me lance ! Le Père Noël s’est fait casser la gueule cette semaine au bar chez Jean-Pierre à Mauléon. Il est à l’hôpital avec un traumatisme crânien, une jambe cassée, et une couille en moins. Re-snif ! Le Père Noël est dans le coma et il ne s’en remettra certainement pas. Désolé ! Les enfants, il n’y aura pas de Noël cette année. Bon maintenant vous pouvez aller vous coucher… Ça y est, tous les enfants sont couchés ? Tous les gosses sont au lit ? 
OUAOOUUUUH !  LE PERE NOEL EST DANS LE COMA ! C’EST PAS UNE BONNE NOUVELLE ÇA, LES GARS ? Hein ? Depuis le temps qu’il nous faisait chier avec ses cadeaux, ses rênes, sa hotte et tout le toin-toin ! Mais, chers auditeurs, attendez que je vous raconte. J’étais présent figurez-vous. Je buvais une Akerbeltz avec Olentzero, Allande et Etienne lorsque ce con de Père Noël se pointe avec son gros ventre, son costume ridicule et son air bête. Je n’aurais jamais soupçonné que le Père Noël puisse avoir un air aussi sot. Il était avec Ronald. Ronald un grand échalas dont les yeux brillaient d'une lueur d’intelligence. Mais une seule alors ! Mais oui,  vous connaissez Ronald, l’abruti Ronald Mac Donald, La mascotte des Mac Do, le faux clown mais vrai voleur lui aussi, pour attirer les gamins dans sa toile, dans sa nasse et leur faire les poches.
Le Père Noël arrive donc et aborde Olentzero
- Bon Olentzero, je voudrais entamer des négociations. Ici au Pays-Basque, tu cherches à résister encore à l’envahisseur, mais voilà, j’ai des pressions de mes fournisseurs, j’ai déjà dû licencier les trois-quarts de mes lutins et maintenant il y a la menace d’un plan social… Nous sommes à la recherche de nouveaux investisseurs, de nouvelles parts de marché. Et toi là, tu viens pour annoncer la venue des beaux jours, le solstice d’hiver, les journées qui rallongent, le retour du soleil… Ah ! Ah ! Le retour du soleil ! C’est bien joli, mais voilà, tu n’es pas dans la bonne époque mon vieux ! Soyons sérieux ! Faut que ça cesse ! Un peu comme pour l’achever, il lui dit… « Et puis tu viens annoncer la venue du Christ, tu es ridicule mon gars. »
Là, le sang d’Olentzero n’a fait qu’un tour, il lui a allongé un gros pain dans la tête. Crac ! Non c’est vrai l’Olentzero, il en a rien a foutre du Christ, c’est quoi ces conneries. C’est pas parce-que les catholiques nous ont bourré le mou depuis 2000 ans qu’il faut croire toutes leurs conneries merde ! Jésus, il s’en branle. Il faut se mettre ça dans la tête. Olentzero, il vient depuis des lustres, pour annoncer la lumière qui revient dans le cadre du solstice d’hiver, le renouveau de la nature et des hommes. Eh ! La lumière…  Elle a pas attendu les catho pour venir ! C’est quoi cette histoire ! Et puis il est pas là pour faire plaisir aux gamins, Olentzero, il est là pour leur coller des baffes ! Lui c’est « Venez à moi les petits enfants… »   Et paf, prends ça morveux !  Mais alors !
Et bé là, à ce moment-là, c’est moi qui ai foutu une grosse mandale à Ronald-Mac-mon-cul, il allait se barrer sans explication… Moi non plus j’aime pas qu’on dise des conneries ! Bon lui il avait rien dit, mais qui ne dit mot consent !
Là, le Père Noël a commencé à vouloir s’exprimer, sa voix a un peu changé, ça devait être l’émotion  !
- Mais attendez…
Et pan ! Vas-y qu’Olentzero lui remet une grosse poire dans la tête. Crac ! Puis tout à trac, Allande, il lui réplique !
- Ouaih ! t’as vu ta gueule connard ? T’es au service des multinationales, du grand capital, tes jouets ils viennent de Chine à 80 %, tu exploites les Chinois, même des enfants, tu contribues à la destruction de l’économie locale et de la nature et en plus tu viens gâcher notre Akerbeltz ! Et là, réalisant qu’effectivement il buvait une Akerbeltz et qu’il n’aime pas qu’on le dérange quand il boit  sa bière 100 % basque, ben il lui a envoyé un coup de pied dans les côtes… Crac ! Aïe ! Putain, il est balaise Allande !
Et voilà que le Père Noël tente à nouveau de s’expliquer…
- Mais attendez, laissez-moi m’exprim…
Allande ne le laisse pas finir sa phrase et lui balance un grand coup de pied dans la tête ! J’ai entendu des morceaux de dents percuter le comptoir. Je les ai ramassées pensant que je pourrais éventuellement les revendre à prix d’or sur ebay à des nostalgiques du gros pépère ventru.
Quand j’ai vu que Ronald-Mac-mon-cul essayait de se tailler, je lui au cassé une chaise sur la tête. Non ! Incroyable je vous dis, mais fallait pas nous énerver non plus ! 
- Là Etienne a répliqué, « ouaih et on sait par qui tu es mandaté, hein… C’est la firme Caca-Calo qui t’envoie ? On sait que c’est elle qui t’a créé en 1931 pour vendre sa boisson dégueu en plein hiver, on a des informations, faut pas nous prendre pour des truffes. On n’en veut pas de ton Coca, abruti, suppôt de la mondialisation ! On aime pas le Père-Noël ici, retourne au Pôle Nord, avec tes rênes et tes cadeaux pourris. T’as vu où ça nous même cette orgie de consommation ? T’as vu la gueule des américains maintenant  à cause de toi ? T’as vu la gueule de la planète ? T’as  vu nos enfants prisonniers du dieu fric ? »
Ouaou la diatribe ! Il était pas venu pour rien le pépère Noël !
Euh ! Là j’ai essayé de retenir Etienne, parce qu’il est vachement plus balaise qu’Allande et il aurait tué le Père Noël.
Mais c’est vrai, ils ont raison Olentzero, Allande et Etienne, on en a marre du Père-Noël. On a des gosses, et dès le mois de novembre, ils nous gonflent déjà avec leur catalogue de jouets… « Papa je voudrais commander ceci, je voudrais commander cela. » On est en plein mois d’août et on entend : « Maman, quand on met le sapin ? » TA GUEULE ! C’est l’Olentzero qu’on va appeler si tu continues et il va te bouffer la tête, tu vas voir. Non, parce que les gamins, si tu les écoutes, ils te demanderaient de mettre le sapin en août et de l’enlever à la Trinité. Des tyrans, je vous dis ! On va pas se laisser emmerder, et c’est râpé la Noël, cette année. Le Père Noël, il est cuit. On va appeler mémère Noël qu’elle récupère son légume et on va mandater notre pote Olentzero pour qu’il aille tirer les oreilles et la queue à tous ces gamins qui commencent sérieusement à nous les brouter.  Une belle corrida en perspective !
Non tout ce que je vous dis est vrai hein… Ah ! Attendez, j’ai un coup de fil !  Excusez-moi ! Allo ? Ah ! c’est toi ! Fait vite je suis en pleine émission radio, en direct ! bloga bloga, pour Xiberoko Botza… Xiberoko Botza… Bon quoi ! Qu’est-ce tu veux? hein ???... non ? ???... Oh putain !!!!! Non !!!!!!
Les gars, on a fait une grosse boulette ! C’était pas le Père Noël à qui on a cassé la gueule c’était Jean-Pierre Mirande notre Conseiller en général du canton de Mauléon. Il était déguisé et revenait du noël des vieux à l’hôpital et en apercevant Olentzero devant chez Jean-Pierre il a eu l’idée de faire une blague (C’est malin  aussi, je n’aurais jamais soupçonné qu’il puisse avoir des idées J.P.M).  Oh la la, quelle connerie !  On est mignon…  Mais alors ? Ronald, c’était qui ? Le grand maigre avec un nez d’aigle qui essayait de se justifier en disant qu’il était né à Lourdios  Ichère et pas aux Etats-Unis !… Olala  c’était pas … Non ! L’amputé de la 4 ème circonscription ! Aïe aïe aïe ! Jean Lassalle ! J’ai cassé une chaise sur la tête de Jean Lassalle !
Rassurez-moi, les gars, on était bien avec l’Olentzero ce soir-là, chez Jean-Pierre… Ou je sais plus où j’habite ! On n’avait pas trop bu ? N’est-ce pas ? Hein ? Comment ?
Aïe ! aïe ! aïe !

jeudi 29 novembre 2012

Parfois je médite

Parfois, je médite. Et quand je médite, je sens mon corps, un peu comme une enveloppe. Je ne peux pas imaginer mieux. Comment dire... le vêtement que met l'âme pour être un être vivant. Pour être une entité quoi. Oui parce que dans un texte que j'ai écrit il y a quelques années, je me demandais si la mort, si après la mort, on était pas plus vivant que vivant aujourd'hui... Vous me suivez ? Je veux dire une entité qui vie, parce que je me dis que la mort n'est qu'un passage. Enfin, je veux dire que j'espère qu'elle n'est qu'un passage, et que la vie continue, qu'elle est pour toujours quelque-part... Enfin bon, quand je dis quelque part, c'est le quelque part d'ici... Parce que après la mort, le "quelque part" n'est probablement pas le même "quelque part" que maintenant. Bon hé ! Peut-être on est complètement dans l'illusion qu'on pourrait même discuter du "maintenant" et se dire que "maintenant" c'est pas vraiment "maintenant" mais je ne voudrais pas alourdir ce propos. 
Je reviens au début de mon pitch au sujet de la méditation. Quand je médite je vois que mon âme est prisonnière de ce corps. C'est un grand message d'espoir pour moi, car je me dis que l'âme, elle se perfectionne, elle prend l'expérience de la matière. C'est mon espoir. Je me dis quand dans le corps, l'âme est présente dans chaque molécule du corps, dans l'infiniment petit. Que dans cette infiniment petit, dans une autre dimension, quelque chose de moi retient la leçon de la matière, de cette réalité qui n'est finalement pas forcément d'ailleurs LA réalité ou pas toute la réalité. Tranquillement, mine de rien, mon âme qui occupe mon corps entier prend la leçon de l'univers. Peut-être ça, c'est parce que Dieu comme l'univers continue son extension et qu'il faut de nouvelles recrues pour enfanter les mondes qui sont crées à sa suite.  Je ne crois pas en l'âme, j'espère. On dit que l'espoir fait vivre, et c'est bien ce qu'il fait en moi.
Je vois que je viens de dire que l'âme serait prisonnière du corps. C'est pas tout à fait ça, du moins je pense que ce n'est pas tout à fait ce qu'il faut penser. certains spiritualiste voient le corps comme un temple. C'est joli. Ça voudrait dire qu'ils faudrait se prosterner sur tout. Et comme tout à un corps et une enveloppe dans ce monde, il faut se prosterner sur tout.
C'est mon côté panthéiste, mais je ne crois pas à une supériorité de l'Homme. Parfois, même souvent l'humanité me gonfle. Je voudrais qu'elle me lâche la grappe un moment. 
Quand je médite, l'humanité me lâche la grappe, ça me fait des vacances. Mais au fond c'est pas l'humanité qui me lâche la grappe... C'est tout ce qu'il y a de superfétatoire dans l'humanité. 
Quand je médite je suis un humain mais en plus, je suis tout l'univers. C'est la société qui me lâche la grappe. Je suis un être vivant. Un univers. Je continue la route au milieu des choses. Je me prépare. Enfin, j'espère.

samedi 10 novembre 2012

J'ai mal à ma langue !


C'est un vieux dessin que je sors des tiroirs, mais il me plait bien... Une façon aussi pour moi de revendiquer mon appartenance à cette langue magnifique qu'est l'Eüskara.

lundi 5 novembre 2012

Coucher de soleil

Ce soir, juste derrière chez moi. Un grand classique mais bon, c'est toujours aussi beau non ?

dimanche 4 novembre 2012

Ces chanceux que la France refuse d’extrader


La récente arrestation et extradition vers l’Espagne de la militante indépendantiste Basque de nationalité française Aurore Martin a déclenché une vague de protestation. Soudés autour de Manuel Valls, les socialistes, dont le breton Jean-Jacques Urvoas, redoublent de zèle pour soutenir la décision du ministre de l’Intérieur d’arrêter et d’extrader Aurore Martin en soulignant « l’impartialité de la justice française ». Or cette même justice est parfois beaucoup plus mesurée quand le profil des expulsables est un peu différent.

Florence Hartmann est un exemple de cette largesse d’esprit. Cette journaliste qui avait critiqué le TPI de La Haye jugeant les crimes de l’ex-Yougoslavie, était réclamée par le tribunal international. Or celle-ci a été défendue bec et ongles et gardée au chaud par Paris qui continue à refuser son extradition vers les Pays-Bas, alors même qu’elle y risque une peine ridicule.
Même mansuétude envers l’ingénieur iranien Majid Kakavand. Celui-ci était sous le coup d’un mandat d’arrêt international.  Son forfait: il aurait fait parvenir des composants électroniques produits par des sociétés américaines à l’armée iranienne entre décembre 2006 et avril 2008. Les Etats-Unis réclamaient son extradition pour le juger. En 2010, la France l’a remis à…. l’Iran qui l’a accueilli en héros.
Concernant les milieux islamistes, le jeu difficile des services de renseignements français donne parfois lieu à de biens curieuses situations :
Celle de Yashar Ali en est un exemple parfait. Prédicateur salafiste irakien, cet ancien imam de la mosquée d’Argenteuil bénéficie de l’asile politique et est « inexpulsable » vers son pays d’origine : l’Irak. Par contre, vu son degré d’apparente “dangerosité” il est constamment surveillé par la DCRI et est logé aux frais du contribuable à l’hôtel Henri IV de Rostrenen (22). Coût du gîte et du couvert : 1500 euros par mois depuis 8 ans.
Mais rassurons nous, il n’y a pas qu’en Bretagne que de tels citoyens sont assignés à résidence. Le fameux « imam extrémiste de Stains » est toujours assigné à résidence quelque part en France. Même chose pour un imam bengladais, des islamistes algériens (la dernière affaire date de juillet dernier), des génocidaires rwandais, des entrepreneurs russes en délicatesse avec l’administration Poutine, des escrocs, etc… Ces citoyens sont réclamés par leur pays respectifs mais, du fait de leur statut de réfugiés politiques, ils ne sont pas expulsés.
Dans cette galerie des horreurs, il convient de mentionner Jean-Claude « Baby Doc » Duvallier, fils du dictateur haïtien Papa Doc, ayant repris l’affaire paternelle après la mort de papounet. Baby Doc fut hébergé pendant 25 ans sur la côte d’Azur aux frais du la princesse. Bizarrement en 2011, le farceur a eu le mal du pays et ambitionna bêtement de se présenter à l’élection présidentielle haïtienne. Arrivé au pays, il fut arrêté à la sortie de son hôtel et est depuis assigné à résidence en Haïti.
Les anciens caciques du régime dictatorial de Ben Ali en Tunisie ont également su bénéficier de l’hospitalité du gouvernement français. Ainsi Saida Agrebi, une ancienne collaboratrice de l’épouse de Zine Ben Ali. Cette ancienne femme d’influence a été arrêtée à Paris en mars dernier. Mais désormais Paris refuse son extradition vers Tunis. Saida Agrebi a, depuis, été placée sous simple contrôle judiciaire et profite tranquillement du magot patiemment amassé dans l’ombre de « l’ancien grand ami de la France ».
Parfois l’Etat français sait également « externaliser » ses hôtes : le dictateur d’Anjouan (île séparatiste des Comores) a été accueilli pendant un moment par Paris avant d’être envoyé au Bénin mais… sous étroite protection de l’Etat Français.
Et que dire de Roman Polanski, inculpé pour pédophilie aux USA et soutenu par toute l’Intelligentsia française. Celui ci se vantait récemment de naviguer entre la Suisse et la France sachant pertinemment qu’aucun de ces deux pays ne l’expulseraient vers les Etats-Unis.
Et cette même étrange mansuétude empoisonne les relations entre Israël et la France depuis que le 4×4 de deux ressortissants français a écrasé une jeune israélienne dans une rue de Tel-Aviv en 2011. Malgré les demandes répétées de l’Etat Hébreu de les extrader pour être jugés de l’autre côté de la Méditerranée, les deux français sont maintenus en France, et ce même après l’intervention de.. Carla Bruni.
Aurore Martin sait désormais ce qui lui reste à faire : écrire à Valérie Trierweiler.

samedi 3 novembre 2012

Comme une fille...

Aux flics qui ont arrêté Aurore, à ceux qui font le ménage actuellement à Notre dame des landes. A l'obéissance, à la discipline, à Valls.

vendredi 2 novembre 2012

Casser l'utopie

Casser l’utopie, voilà ce qu’ils veulent. Ils ne veulent pas que l’on prouve que ce qu’ils nomment « utopie » peut exister. Il ne faut pas que des preuves concrètes viennent démontrer qu’on pourrait vivre autrement ; que les tentatives « utopiques » ne débouchent pas forcément sur des dictatures (Comme la propagande de leurs « historiens » nous l’assure depuis que les bolcheviques et staliniens ont transformé le rêve communiste en camp de concentration). Il ne faut pas que l’idée puisse se répandre dans les esprits que l’on pourrait faire autre chose que ce à quoi tous leurs rouages nous obligent.

Ils sont les gardiens cyniques et féroces d’une organisation sociale conçue pour que les grands faiseurs de fric en fassent toujours plus et que les pauvres en chient toujours plus. Ils n’ont pas « d’états d’âme » (comme ils disent dans leur jargon méprisant). Pas la peine de s’offusquer de leurs méfaits ; d’essayer de leur faire entendre « raison ». Ce ne sont pas des gens « raisonnables » bien que ce soit le déguisement qu’ils préfèrent. Ils ne veulent qu’avoir raison de ceux qui refusent de se plier à leurs décisions : par la matraque et les lacrymos, les flash-balls et les procès, les amendes et la prison, et autres vacheries moins officielles. Ils n’en sont pas encore aux tanks et aux missiles (ça ne fait pas « démocrate ») mais, s’il le faut, ils se souviendront que leurs ancêtres ont su faire tirer sur les dangereux utopistes d’hier, communards et spartakistes, makhnovistes et zapatistes, et autres« collectivistes ».

Ce qui les inquiète c’est que l’utopie reprend du poil de la bête. Confrontés à leurs impasses (Paye la banque et crève en silence) des gens de plus en plus nombreux, partout, se disent qu’ils peuvent essayer de s’en sortir, quitter la machinerie écrasante du tous contre tous ; agir ensemble pour sortir du labyrinthe piégé. Voilà ce qui leur fait peur. Ils savent que leur feuilleton du bonheur technocratique et marchand fait de moins en moins applaudir les spectateurs et que, sans cette adhésion du public, leur force est à la merci d’un renversement de perspective, comme cela s’est vu plus d’une fois dans l’histoire. Ils savent que leur force est faible malgré ses uniformes, ses carapaces, ses cons dévoués et toutes ses machines.

Voilà pourquoi ils mettent le paquet contre tout ce qui prouve, que la soumission à leurs règles n’est pas le seul comportement possible. Voilà ce qui est en jeu à Notre Dame des Landes comme à Marinaleda ou au Chiapas. A Notre Dame des Landes, les jeunes « squatters » au lieu de mendier à Pôle emploi ou de s’affliger de la prétendue crise du logement, ont démontré que si l’on veut on peut sortir de la dépendance au fric roi et aux rois du fric. Avec de très maigres moyens et une énergie phénoménale, ils ont rénové des maisons ; construit des cabanes de rêve (mieux que celles vendues en kit pour les parcs des riches) ; cultivé des jardins inventifs et produisant des légumes sains (sans « label » bruxellois) ; créé une boulangerie, une bergerie et, surtout, développé des relations solidaires et chaleureuses, à l’opposé du « chacun pour soi, écrase ton voisin» qui est la bible des « gagneurs » malheureux confondant bonheur et Bling-Bling.

Voilà pourquoi les majordomes du capitalisme, en livrée « socialiste », ont lancé leurs soudards et leurs bulldozers contre leur œuvre. Voilà pourquoi ils démolissent des maisons, des corps, des vies, des espoirs.  Parce qu’ils veulent démolir la preuve qu’un autre monde, une autre vie sont possibles. Mais leur hargne montre leur trouille. De plus en plus, cette société échappe à leur maitrise. L’utopie est leur chardon : Écrasée, étouffée, assassinée, elle renait toujours. Et toutes les bourses se recroquevillent en le constatant.

Gédicus (1er novembre 2012)





mercredi 31 octobre 2012

Extraits de Pensements 2

 Quelques extraits du livre « Pensements 2 »
Chroniques et nouvelles de Soule et d’ailleurs


         - Dis papa, c’est quoi le centre ?
         - Le centre, c’est à peu près le milieu. Par exemple, si t’étais chez tonton Bayrou, qu’il y avait du gâteau au dessert, tu mangerais le milieu. Les communistes, ils mangeraient la partie gauche du gâteau, et l’UMP la partie droite.
         - Euh ! Papa, me prends pas pour un crétin, c’est quoi cette histoire de gâteau ? Trouve autre chose va ! En plus, le gâteau, quand tu es devant, la partie gauche est à gauche, mais pour celui qui est en face de toi, elle est à droite !

(« Dis, papa, c’est quoi le centre ? » Le 11 mai 2007)


         Dans la vie, si vous avez mal quelque part, ayez mal ailleurs et si possible, ayez mal chez les amis, c’est encore là que c'est le moins douloureux.

(« La loi dont je ne connais pas le nom » Le 29 juillet 2007)


         Le délicat mélange entre le bonheur et le malheur, n'est-il pas en rapport avec la mort et la vie ? Un peu comme si le bien et le mal étaient dilués dans le monde, le construisant ou le détruisant sans cesse selon notre humeur et la mainmise que nous avons sur les choses. Le bien et le mal finalement, ne sont-ils pas justement une façon de vivre ou de mourir constamment dans le moment présent, grâce à cette chose géniale qu’est le libre arbitre ? Le libre arbitre, c'est dire : je peux mourir ou vivre constamment avec en prime, pour moi en tout cas, cet espoir immense qu'une fois que mon âme et mon corps ne seront plus d'accord, comme dirait Brassens, quelque chose de moi sera encore là, pour l'éternité.

(« je vis et je meurs maintenant ! » Le 12 novembre 2007)


              Le fêteux à poils durs dans le Sud-Ouest Aquitain, un peu comme le touriste, est persuadé qu'il y a des trucs qu'il faut-faire-une-fois-dans-sa-vie. Pas deux. Une fois, avant de mourir. Sauf que, quand ils reviennent de leur truc qu'il faut-faire-une-fois-dans-sa-vie, les mecs, ils sont toujours bien vivants. Car le touriste et le festayre, ça va rarement au bout des choses.

(« Petite étude du fêteux à poil durs dans le Sud-Ouest Aquitain » Le 2 novembre 2008)


         On veut que les fenêtres, les blognêtres et les ponts soient des passages vers la lumière et la vie et pas cette mort programmée du fric, du pouvoir et des multinationales. On refuse les moyens des marchands pour cette fin du Dollar ou de l’Euro. On veut une fin en apothéose, de l’amour, de l’humour, de l'art, des montagnes ensemencées de neige, des conversations entrecoupées de rire, du temps libre, du temps livre, des enfants, une fin joyeuse, un happy-end, que du gratuit, que du bonheur !

(« Bloga bloga » Le 4 novembre 2009)

Mais c’est vrai, ils ont raison Olentzero, Allande et Etienne, on en a marre du Père-Noël. On a des gosses, et dès le mois de novembre, ils nous gonflent déjà avec leur catalogue de jouets… « Papa je voudrais commander ceci, je voudrais commander cela. » On est en plein mois d’août et on entend : « Maman, quand on met le sapin ? » TA GUEULE ! C’est l’Olentzero qu’on va appeler si tu continues et il va te bouffer la tête, tu vas voir. Non, parce que les gamins, si tu les écoutes, ils te demanderaient de mettre le sapin en août et de l’enlever à la Trinité. Des tyrans, je vous dis ! On va pas se laisser emmerder, et c’est râpé la Noël, cette année. Le Père Noël, il est cuit. On va appeler mémère Noël qu’elle récupère son légume et on va mandater notre pote Olentzero pour qu’il aille tirer les oreilles et la queue à tous ces gamins qui commencent sérieusement à nous les brouter.  Une belle corrida en perspective !

(« Le Père Noël est dans le coma ! Vive la Noël » Le 3 décembre 2009)


Je suis un échec scolaire. C’est mon étoile jaune, mon stigmate, ma plaie, mon eczéma. Depuis je me gratte, ça me gratte. Je suis « échec scolaire » comme on est PD, homotextuel, écolo-pink-floyd, poète, gitan, Bicot, negro, youpin, ours dans les Pyrénées, indien en Amérique, républicain en Espagne, basque au Pays-Basque, au mauvais moment, au mauvais endroit et ça me gratte où je suis moi. Coupable d’être moi.

(« Vos désirs sont désordre » Le 25 février 2010)

Devant nos ordinateurs derniers cris, devant nos splendeurs échevelées de modernisme, devant nos routes superbes d'asphalte et de bagnoles, devant nos musées, nos fusées, nos zoos, nos certitudes, devant nos fleurs entourées de jolis petits cailloux badigeonnés au Round’up Monsanto, nos pavillons sans papillons, on aurait l'air malin, on aurait l'air mignons. Devant nos moutons dociles, nos porcs prêts à tomber dans nos assiettes, nos vaches bien obéissantes tant qu'elles vont tranquillement à l'abattoir, on serait mignons, on serait malins, si l'ours, le gypaète  disparaissaient dans nos Pyrénées !

(« Hartza et monseigneur Homo Sapiens Sapiens »  Le 28 février 2011)


En France, une photographie a fait la une des journaux. Elle montrait le président de la République couché sur le ventre et jouant avec des petites voitures. Elle a ému la France entière, notamment tous ceux qui ont reconnu la superbe Renaud Estafette 800 des pompiers, modèle réduit d’une rare perfection qui a été échangé contre une panoplie d’Obi-Wan Kenobi avec le chancelier fédéral Allemand, Yord Angermüller.

(«  Quatrième dimension » Le 25 février 2012)


J’apprécie le bonheur ineffable de cette vie. L’espace, les montagnes que je vois au loin. L’air pur, une grande maison, ma famille, mes enfants, un vieil escalier en bois, des fenêtres qui donnent sur un printemps visible jusqu’à l’horizon, mes légumes noyés par les lourdes pluies de mai. Et une journée, encore, pour lutter à ma façon contre ceux qui rendent les cauchemars réels. Les régimes tyranniques, la technique sans conscience, la vie moderne et ses mains d’acier qui se referment sur nos libertés. Car je le vois bien… Au fur et à mesure que le matin avance, que mes yeux se dessillent sur la journée qui s’effiloche, je m’aperçois que mon cauchemar est aux portes de la terre.

(« Aux portes de la terre » Le 24 mai 2012)


Ce matin, je fais le guet, histoire qu'aucun extraterrestre n'ose voler un de ces chef-d’œuvres pour les emmener du côté de Mercure ou de Pluton et en faire un parc d'astraction. Ce matin, reste inutile. L'inutilité de l'être. Je reste assis, juste, je prends la précaution de ne pas trop m'enfoncer.
Juste trouver l'équilibre entre vigilance et néantisation du soi.

(« Dans le monde » Le 13 janvier 2011)







« Pensements 2 » Chroniques et nouvelles de Soule est d’ailleurs sera disponible dans toutes les librairies à partir du 1er décembre (s’il n’y est pas, il faut le commander au libraire) ou / et sur le site internet : http://astobelarra.fr/

Vous pouvez encore souscrire au livre ici 

lundi 29 octobre 2012

Rainette d'automne...

L'hiver dernier a été rude, et au printemps, je pensais que les rainettes - qui sont apparues et qui apparaissaient régulièrement chez moi depuis quelques années - avaient disparu. Aucune traces au printemps. Pourtant, j'en ai aperçu deux ces derniers jours. Celle-ci, apparemment, se réchauffait derrière une porte en bois réchauffée par le soleil. Normalement, elle devrait bientôt commencer son hibernation si j'en crois les informations que j'ai glanées parci- parlà.

vendredi 26 octobre 2012

Un pantalon doté de poches...

Voilà comment Jim Harrison fait parler le révérend Gates dans son livre Dalva : 

"Les enseignements du sauveur abondent d'exemples sur le bon usage de la propriété. Le fait d'être propriétaire entraîne une immense amélioration morale, et l'indien a beaucoup à apprendre sur ce chapitre. Il faut, avant tout autre chose, faire naître chez l'indien sauvage des désirs plus vastes et des besoins plus diversifiés. Dans sa sombre sauvagerie, il doit être touché par les ailes de l'ange divin de l'insatisfaction. le désir de posséder un bien qui lui soit propre peut devenir une énorme force éducative. Le désir de ne pas se contenter d'un "tipi" et des maigres rations de nourriture en hiver dans les camps indiens, voilà ce qu'il nous faut pour tirer l'Indien de sa couverture afin de lui mettre un pantalon - un pantalon doté de poches, et des poches qui meurent d'envie d'être bourrées de dollars !..."

Quand j'ai lu ça je me suis dit que ce révérend était une ordure et que s'il vivait encore, il faudrait qu'il soit jugé par le Tribunal de la Haye. Cette citation fait socle et fondation dans le monde où nous vivons. On y voit les délires de l'église mêlés à ceux du capitalisme. Mais heureusement ce n'est qu'une citation romanesque. Enfin j'espère. Harrison présente le révérend Gates comme président de l'Amherst Collège. ce collège existe, mais j'espère que ce révérend n'a jamais existé, sinon il remplirait une belle page dans le livre noir des religions. En tout cas, s'il avait existé, s'il nous regardait dans son paradis à la con, il serait content du résultat. Globalement, aujourd'hui les "sauvages" ne sont plus très nombreux et nous sommes nombreux à avoir des pantalons dotés de poches.


Le samedi 27 octobre 2012
J'apprends grâce à Sarah, une amie qui habite aux Etats-Unis, que le révérend Gates a réellement existé et qu'il a prononcé ces mots : 

"To bring him out of savagery into citizenship we must make the Indian more intelligently selfish before we can make him unselfishly intelligent. We need to awaken in him wants...Discontent with the teepee and the starving rations of the Indian camp in winter is needed to get the Indian out of the blanket and into trousers, - and trousers with a pocket in them, and with a pocket that aches to be filled with dollars! 45" 

alalala ! Je suis un gros naïf, j'ai du mal à imaginer les limites de la connerie humaine !

dimanche 21 octobre 2012

LE FILM GARTXOT A BESOIN DE VOTRE SOUTIEN

GARTXOT FILMAk ZUEN SUSTENGUA BEHAR DU Gartxot filma internetez ikustera gonbidatzen zaitugu
Filmotech.com -en bidez.
Filmotech, filmak legez ikusteko leku homologatu eta segurua da eta Iparraldetik eta mundu osotik ikusten ahal da. (Hegoalderako filmin.es)
Filma ikusteak 2,95 balio du
Aukeran euskara hutsean edo: (Frantses, Ingeles, Espainol, Galego eta Katalanezko azpitituluekin)


 LE FILM GARTXOT A BESOIN DE VOTRE SOUTIEN
Nous vous invitons à voir le film GARTXOT via Internet
sur le site Filmotech.com .
Filmotech est un mieu autorisé et sécurisé permettant le visionnage
Il est utilisable depuis le Pays Basque Nord et le monde entier
Il vous en coûtera 2,95€
Vous pouvez choisir la diffusion en basque seul ou avec sous-titres : français, anglais, espagnol, Galego et catalan.

HEBENTIK
http://hebentik.blogspot.com
arte herrikoia eta sorkuntza günea Xiberoan
lieu d'art populaire et de création en Soule

 

mercredi 26 septembre 2012

Pensements 2 : Introduction

je vous invite à lire l'introduction que j'ai écrite pour mon livre "Pensements 2" qui va sortir le 1er décembre. Histoire de vous mettre un peu l'eau à la bouche. A noter que vous pouvez souscrire à ce livre en téléchargeant la souscription ? Souscrire d'ores et déjà, c'est acheter le livre à un tarif en dessous du prix public officiel (à partir du 1er décembre). C'est aussi nous aider à financer ce projet d'édition. De cette manière, vous contribuez vous aussi à l'auto-financement et l'indépendance de notre association, puisque mes droits d'auteur iront directement dans les caisses de l'association Astobelarra / Le Grand Chardon. Les bénéfices récoltés serviront à financer d'autres projets. En vous remerciant par avance pour votre confiance et votre soutien.
                                                                                 Lurbeltz alias Laurent Caudine
Introduction

Depuis quelques semaines, je tergiverse. Est-ce que je publie la suite de mes chroniques oui ou non ? Est-ce que cela en vaut la peine ? Il y a quelques minutes, j’ai décidé que oui.
À ces chroniques, il y a un début et une fin. Je le sais, parce que je sens bien que le désir d’écrire a bifurqué vers d’autres zones d’écriture, depuis quelques temps.
Le début, c’est en 2001. A cette date, je commence à écrire quelques textes. En 2007, avec une amie, je décide de les publier sous le titre de Pensements : Chroniques et nouvelles de Soule et d’ailleurs, et ainsi commence l’aventure des éditions Astobelarra / Le Grand Chardon.  Grâce aux bénéfices que les ventes du livre ont générés, grâce à l’Office Public de la Langue Basque et grâce à tous les généreux souscripteurs, nous avons pu financer la Lettre à l’éléphant – elefanteari gutuna de Romain Gary. Quel beau texte que celui-ci et comme nous étions fiers du résultat ! Ensuite Etienne est arrivé, puis Gilda, puis André et les 40 auteur(e)s du livre Paroles d’écolos. Ainsi l’aventure des éditions Astobelarra / Le Grand Chardon a pu continuer jusqu’à aujourd’hui, avec une dizaine de livres à notre actif. Et parfois des livres impubliables, car nous avons en même temps défié les lois du marché, sabordant les principes d’une certaine logique économique qui ne voudrait pas voir certains livres publiés, sous prétexte que le lectorat n’existerait pas, que ça ne se vendrait pas. C’est vrai, parfois, ça ne se vend pas. Nous continuerons pourtant d’explorer les zones inconnues et méprisées par une économie avide de destruction, de profit, d’inculture et d’uniformité. Nous continuerons de faire vibrer l’étincelle de l’artiste qui sommeille en nous, et le grain de folie qui nous habite.
La fin de l’écriture de ces chroniques ne se situe pas vraiment en 2007, puisque j’ai continué à écrire jusqu’à aujourd’hui. Je pense qu’avec ce second volume des Pensements, je clôture la rédaction de ces libres propos. Comme je l’ai dit plus haut, entre-temps, j’ai eu envie d’explorer de nouveaux espaces. Pensements fut une écritoire, un exutoire, un laboratoire des idées et des mots, un atelier où j’ai fait des essais, des mélanges de couleurs. Et très vite, j’ai eu à cœur de peindre une grande fresque et je me suis attelé à l’écriture d’un roman qui se nomme Matin vert.
Pourquoi publier la suite de mes chroniques ?  Pourquoi ces chroniques ? Vous avez un moment ? Alors laissez-moi essayer de vous expliquer.
Je ne sais pas vous, mais moi, j’ai l’impudence de penser que la vie des autres est intéressante. Le sentiment que les gens peuvent avoir face à eux-mêmes, face au monde qui les entoure est d’un intérêt capital. Ce que j’aime par-dessus tout se trouve dans l’insignifiance et la banalité. Chaque individu sur cette terre est une partie de la grande histoire de la vie. Chaque petite histoire, chaque petit geste, chaque petit mot de chacun d’entre nous fait et doit faire la Grande Histoire, une partie du puzzle à construire. Or, il est consternant de voir comment les livres d’histoire ne parlent du peuple que comme d’un vulgaire monticule de gravier avec des morceaux qui s’expriment ici et là, dans un désordre total. Mon idée est que, de même que le puzzle est en construction, de même que nous sommes incapables de savoir ce qu’il va représenter à la fin, le peuple sera vraiment le peuple le jour où chacune de ses individualités n’aura plus aucun secret, les unes pour les autres. C’est beaucoup plus difficile qu’un puzzle normal parce que là, aucun modèle n’est à notre disposition pour nous aider à placer les pièces.
J’aurais tellement aimé lire les chroniques et Pensées de mes arrières grands-parents. Que sais-je d’eux ? Des anecdotes, une poignée de photos aux couleurs sépia dans une vieille valise ? J’aurais aimé connaître la vision qu’ils avaient d’eux-mêmes, du monde de l’époque. J’aurais aimé me balader dans les méandres de leurs pensées. C’est dans cet esprit que j’ai écrit Pensements. Non pas pour marquer l’Histoire, mais pour marquer les moments de mon histoire, pour marquer une pensée et la figer dans l’espace et le temps. Je me dis que la pensée, même la plus banale est une chose superbe, parce qu’elle est, tout simplement, comme l’air, l’eau, la terre. Je suis convaincu que la pensée a des effets tangibles, qu’elle a de la chair, une existence et une incidence sur ce qui nous entoure, même lorsqu’elle est non dite. Voilà pourquoi je me fais un devoir d’exprimer haut et fort certaines réflexions, lorsque celles-ci rejoignent le monde social, politique et institutionnel, car d’une certaine manière je pense qu’elles ne m’appartiennent pas.
Il y a quelques années, j’ai connu une très vieille dame qui s’appelait Gaby Pascualena. Elle est morte à l’âge de 101 ans à l’hôpital de Mauléon-Licharre. Elle a vécu toute sa vie dans cette commune. À 14 ans, elle travaillait déjà dans l’industrie de la chaussure. Quand j’écoutais Gaby, je voyais Mauléon comme je ne l’ai jamais connu, comme aucun historien ne le fera jamais connaître, parce que la pensée populaire est rare et qu’elle est toujours confisquée par les pouvoirs, qu’ils soient ceux de la finance, des médias, des politiques, des philosophes, des historiens. Un proverbe africain dit «  un vieillard qui meurt, c’est une bibliothèque qui brûle ». Je suis allé voir Gaby à la maison de retraite, avec un carnet de notes, mais le feu avait déjà commencé à faire son travail.
Comme Gaby, je suis une pensée populaire, parce que je raconte le monde à ma manière et que cette manière est unique comme chaque être vivant est unique. Je suis un simple témoin, mais un témoin qui veut récupérer sa puissance d’être, d’exister, dans une période où l’on ratisse large pour construire une société uniforme à la mesure des lois du marché. À cet instant, il me vient en tête cette phrase du poète portugais Michel Torga : « L’universel, c’est le local moins les murs ». Je suis convaincu qu’il faudrait sonder l’universel qu’il y a en chacun de nous et que de cette façon et uniquement de cette façon, nous serons capables de briser tous les murs qui nous maintiennent serrés comme des sardines dans des paradigmes étriqués. Car à ce moment-là, peut-être verrions-nous à la fois l’indigence et la lumière qui nous habitent et nous trouverions alors le courage de faire les choix difficiles. Je crois qu’il nous faudra faire des choix difficiles à l’avenir. Nous avons cru apprivoiser notre temps et notre espace, mais ils nous échappent finalement, en faisant fi de notre orgueil d’espèce supérieure. Supérieure ? Mais supérieure en quoi ?
De temps en temps, je me demande quelles sont les vraies valeurs dans cette existence. Dans Pensements volume 1, j’avais exclu de cette liste le travail obligatoire, la patrie, le mariage, la chasse, la compétition (a fortiori dans l’économie), la bagnole, la technologie, les élevages industriels. J’avais émis des doutes sur l’école. J’aurais aimé parler du voyage que l’on confond avec le nomadisme, mais je n’ai jamais trouvé le bon angle d’attaque. Il y a des valeurs qui me paraissent évidentes comme s’occuper de ses enfants, prendre le temps de vivre, de manger, de préparer à manger, de respirer, de se promener dans la nature, d’avoir des relations (notamment sexuelles), de pratiquer les arts, de s’occuper d’un potager, de mettre sa main dans la terre, d’aimer son prochain. Il y a les actions de communiquer, de confier, de transmettre. Je me dis que dans chaque famille, une personne devrait s’occuper de prendre des notes sur les faits et gestes de la génération présente pour les transmettre à la suivante. C’est dans cet esprit-là que j’ai écrit Pensements.
C’est l’indignation qui en premier lieu me pousse à écrire, mais pas seulement. C’est aussi le respect que j’ai pour la vie et pour tous ces moments qui nous sont offerts au quotidien et puis l’étonnement face au mystère qui nous trouve tous là, sur une planète bleue et verte, perdue au milieu d’un univers infini. Parfois, je regarde l’espace, les étoiles et là, je sais que le monde n’appartient définitivement à personne. Aucun dieu, aucun maître, aucun curé, aucun patron, aucune religion, aucun ministre, aucun humain, ne peut se prévaloir de ce temps et de cet espace qui nous est imparti. Le monde est libre et la liberté est à prendre comme un fruit mûr et il appartient à chaque homme et chaque femme sur cette planète et aussi bien sûr, à chaque arbre, chaque brin d’herbe de le respirer à satiété. Le mystère est intact depuis le début des temps et reste accroché devant nos yeux, immuable. Le monde est libre et doit se défier de toutes les doctrines et de toutes les croyances et j’ai l’intention de l’occuper à ma façon le plus longtemps possible.
Alors d’une certaine manière, les Pensements ont été pour moi une manière de relire le monde, de le réinventer. Je ne serais pas complet si j’omettais le  bonheur que cela a été pour moi de pratiquer l’écriture dans ce qu’il y a de plus ludique. Jouer avec les mots, les mélanger, les ordonner à ma façon avec souvent pour unique objectif de rire du monde, de soi-même et des autres.
J’espère, chèr(e)s lec(trices)teurs, que vous prendrez autant de plaisir à les lire, que moi j’en ai eu à les écrire.

Laurent CAUDINE

Le 22 janvier 2012

mardi 18 septembre 2012

Dessinateur de bédé ...

J'ai retrouvé ce dessin. Il date de 1999. Et je me souviens que j'avais un rêve d'enfant qui était de devenir dessinateur de BD. Mais pour aller vers une carrière de ce type il fallait au minimum arriver en troisième et encore mieux, le bac. Mais nan ! m'en foutais de tout ça, pouvais pas rester à laidcole et j'ai chuté à la quatrième marche.
En 1999 je travaillais à Uztaro, un atelier d'art plastique et j'avais fait ça. Je trouve que c'est pas si mal, et que, d'une certaine manière, j'avais du pot en ciel.
En ce moment je suis en train de terminer une histoire pour enfant (à l'écriture) qui s'appelle Pikpik le Krakapitakus… Pas impossible que je me jette sur mes crayons pour tenter de faire des illustrations.
En tous les cas, en ce moment les crayons me grattouillent gravement ! Affaire suivre...

mardi 11 septembre 2012

Abeille et papillon ...

Dans quelques semaines, Astobelarra / Le Grand Chardon va sortir un texte d'André Cazetien qui s'appelle "Abeille et papillon". Il s'agit d'un poème long de 4 pages. Mais on laisse un peu de surprise sur le contenu de ce poème. On improvise un peu parce que c'était pas prévu cette affaire dans notre planning. Mais quand André nous porte quelque chose on ne discute pas ! Il est venu à la maison travailler sur le projet, pour manger quelques figues et prendre quelques photographies. 90 ans et toujours vert, pas encore sérieux et toujours prompt à s'émerveiller devant le grand chêne vénérable.



mercredi 5 septembre 2012

Pensements 2 : La souscription



Après un premier tome aussi hilarant que grinçant, qui retraçait - entre autres - son aventure en tant que conseiller municipal, Laurent Caudine remet le couvert avec ce second et dernier volume de ses « Pensements Chroniques et nouvelles de Soule et d’ailleurs ». Il y précise sa vision de l’écologie humaniste dans de nouveaux pamphlets, poèmes, contes et nouvelles. Laurent ne garde pas sa langue dans sa poche. Il égratigne des institutions, se libère des conventions avec le plus souvent beaucoup de tendresse et d’autodérision. L'auteur évoque aussi la mort de ses grand parents, la naissance de son enfant et d’autres évènements qui ont accompagné son existence ces dernières années. Si vous avez aimé le premier, nul doute que vous adorerez cette suite !

Restaurateur d’horloges comtoises de métier, mais aussi blogueur, artiste, éditeur, écologiste et père, Laurent Caudine est tout cela à la fois. Dans le temps libre qu’il prend soin de s’octroyer chaque jour, il a écrit des chroniques et des nouvelles. Les meilleures sont rassemblées dans ce livre.