vendredi 13 mai 2011

Demain, rencontre à Bayonne !

Un article qui est passé dans le journal Enbata du 5 mai 2011 pour annoncer la rencontre de demain à Bayonne. Venez nombreux !


« J’emploie ce terme vulgaire d’écolos – et non d’écologistes – pour rendre à ce mouvement son caractère populaire et spontané. » Bernard Charbonneau dans « Science dirigeante ou science dirigée ? » - 1989


Remettre l’humain dans la nature et la nature dans l’humain.


Qu’est-ce que l’écologie ? C’est la question que les éditions associatives Astobelarra / Le Grand Chardon proposeront à la réflexion le samedi 14 mai à 17 h à la librairie Elkar.

Aujourd’hui et de plus en plus, on parle d’écologie et des écologistes. Mais quid de l’écologie et des écologistes ?

En 2009 Astobelarra prenait l’initiative de lancer un appel. Nous proposions à qui voulait de nous écrire un texte qui parlerait de « la nature qui est en nous et celle qui est à l’extérieur de nous ». Nous avions déjà le titre : « Paroles d’écolos ». Ensuite nous sommes allés au contact d’individus que nous connaissions pour leurs engagements politiques, littéraires, associatifs. 40 auteurs ont répondu à notre appel. 40 réflexions libres autour des thèmes de la nature et de l’écologie. Le résultat est un livre de 300 pages paru en décembre 2010.

Paroles d’écolos est un livre ouvert, non-exhaustif. Pour nous, la pensée écolo doit rester populaire, elle doit s’ouvrir à la discussion et être toujours en mouvement, toujours prompte à l’amendement et la remise en cause. Dans ce livre, Fred Vargas, auteur de roman policier à succès ou Coline Serreau, cinéaste bien connue, côtoient Laurence Goyeneche, militante qui procure des soins aux animaux du côté d’Ustaritz ou Michel Vigneau agriculteur à la retraite à Buzy.

Bien entendu, à Astobelarra, nous ne sommes pas neutres. Depuis 2006 nous ne nous ménageons pas notre peine pour faire entendre notre vision de la nature. Pour nous, tous les problèmes actuels, qu’ils soient écologiques et même sociaux sont intrinsèquement liés aux relations que nous entretenons avec la nature. Et plus précisément la nature sauvage, celle qui essaie d’échapper à la main de fer que la civilisation humaine exerce sur tout ce qui ne va pas dans le sens de son ordre mondial. Cet ordre qui ne sait plus fixer les limites de son développement. Les luttes pour la vie et la liberté sont notre priorité.

Il y a quelques jours, nous avons répondu à l’appel du CRAC (Comité Radicalement Anti-Corrida) pour associer notre nom à cette revendication de ne pas inscrire la corrida sur la liste des biens immatériels du patrimoine français. Nous défendons l’ours, le gypaète et la grenouille verte. Nous voulons aussi lutter (au nom de cet idéal pour la vie et la liberté) contre une économie libérale destructrice responsable du gâchis généralisé dans lequel nous nous trouvons.

Le samedi 14 mai à 17 h à la librairie Elkar, nous prolongerons la discussion autour du livre, en présence d’André Cazetien, écrivain, maire de la ville de Mourenx pendant 18 ans, combattant « pour l’homme et pour l’ours », Jean-Yves Deyris sociologue de formation, militant de l’éducation populaire et de l’écologie politique et enfin Daniel Labeyrie, chroniqueur littéraire. Tous les trois, auteurs dans Paroles d’écolos, seront présents pour donner leur avis sur la question et le partager avec nous.


Pour Astobelarra / Le Grand Chardon

Laurent CAUDINE


« paroles d’écolos : A l’attention de l’équipage du vaisseau spatial terre » - 2010 – Editions Astobelarra / Le Grand Chardon


En savoir plus sur le livre : http://parolesdecolos.com/

Les éditions Astobelarra : http://astobelarra.over-blog.com/


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