lundi 22 novembre 2010

Couleurs d'automne

Cet aprem, j'ai vu passer les grues. Magnifique. Le temps n'était pas très beau alors elles volaient assez bas et on pouvait ainsi apercevoir leurs longues silhouettes...
Puis j'ai eu envie de prendre d'autres photos.
Ici un frelon amorphe collé sur une pomme pourrie...
Après le ciel, je prends la terre.
La mousse gonflée par la pluie de ces derniers jours. Une bogue de châtaigne. Des feuilles mortes...
Des morceaux d'écorce recouverts de lichen. Et puis cette plante, en forme de papillon, zébrée de blanc... Elle forme au printemps une grande fleur blanche et ensuite des boules rouges qu'il est fortement déconseillé d'ingurgiter (vous connaissez le nom ?)
Un chêne vénérable. Au fond à gauche un houx sombre derrière des branches de hêtre. A droite on aperçoit les branches du cèdre, puis les feuilles jaunes du tulipier...
Et le châtaignier en flamme

Ceci m'inspire cette phrase d'une chanson de Jean Ferrat (paroles d'Aragon)
La chanson sur Youtube

"Pourtant la vie"

A voir un jeune chien courir
Les oiseaux parapher le ciel
Le vent friser le lavoir bleu
Les enfants jouer dans le jour

A sentir fraîchir la soirée
Entendre le chant d'une porte
Respirer les lilas dans l'ombre
Flâner dans les rues printanières

Rien moins que rien pourtant la vie

Rien moins que rien Juste on respire
Est-ce un souffle une ombre un plaisir
Je puis marcher je puis m'asseoir
La pierre est fraîche la main tiède

Tant de choses belles qu'on touche
Le pain l'eau la couleur des fruits
Là-bas les anneaux des fumées
Un train qui passe et crie au loin

Rien moins que rien pourtant la vie

A doucement perdre le temps
Suivre un bras nu dans la lumière
Entrer sortir dormir aimer
Aller devant soi sous les arbres

Mille choses douces sans nom
Qu'on fait plus qu'on ne les remarque
Mille nuances d'êtres humaines
A demi-songe à demi-joie

Rien moins que rien pourtant la vie

Celui qui le veut qu'il s'enivre
De la noirceur et du poison
Mais le soleil sur ta figure
Est plus fort que l'ombre qu'il fait

Et qu'irais-je chercher des rimes
A ce bonheur pur comme l'air
Un sourire est assez pour dire
La musique de l'être humain

Rien moins que rien pourtant la vie

2 commentaires:

Etienne H. BOYER a dit…

Ta plante, là, c'est des arums sauvages.

Le frelon, il était vivant? Brrrr... Demain, il gèle il parait... On sera débarrassés de cette chienlit!

Lurbeltz a dit…

Je viens de recevoir le dernier numéro de la Hulotte... Ils proposent des nichoirs pour frelons. Si tu veux, je t'en prends un pour chez toi.
Plaisanterie mise à part, les frelons, ce n'est pas plus dangereux que les abeilles ou les guêpes. C'est juste plus impressionnant. Je te trouve injuste envers cette pauvre bête qui agonisait.