jeudi 30 septembre 2010

No Pasaran

En attendant le "Retour vers le Futur d’une vallée de Montagne..." qui aura lieu vendredi 1er Octobre à 18h30 à Oloron en présence d'Eric Petetin (Voir ci-contre), et en attendant la rencontre dédicace avec Christian Laborde à la Petite Librairie, toujours à Oloron (revoir ci-contre) un extrait d'un bouquin de C.Laborde paru en 1992 et qui s'appelle "Danse avec les ours - OPA sur les Pyrénées.

Sur l'écorce des arbres chauds
Sur les cailloux
Sur les pollens
Sur les berges du gave
Sur le Pau-Canfranc
No pasaran

Sur la peau des truites
Sur les saumons
Sur la sagaie des libellules
Sur la casquettes des rocs
No pasaran

Sur la route blanche de l'aube
Sur le gel
Sur les briquets du froid
Sur les souches
No pasaran

Sur les viaducs
Sur la salive de l'ours
Sur la neige
Sur l'essuie-glace des saisons
No pasaran

lundi 27 septembre 2010

Le soleil m'a oublié




Comment faire un roman simple et touchant ? Demandez le à Christian Laborde, c'est un spécialiste. Son dernier roman est une histoire d'amour. Une histoire de la vie, comme il y en a.
J'aime bien cette critique du Courrier Picard : "Pas un gramme de graisse, pas un mot de trop dans ce texte étincelant, émouvant, tout en muscles comme un blues de Jimmy Reed."
Ça ne vous est jamais arrivé d'avoir la tête qui tournait en pensant à toutes les vies, les souffrances, les morts, les bonheurs, les naissances qui toutes les secondes se donnent, se rendent, se brisent au moment même, à la seconde même, par exemple, à la seconde même où j'écris ces lignes ? Le roman, je trouve, exprime bien ça. Les romans quand ils sont bien écrit, ils nous parlent de ces moments qui font la vie des autres. Et puis là, au moment ou j'écris ces lignes, je me dis que le roman, quand il est bien écrit, comme celui-ci est une ode à l'empathie. L'autre est un autre soi. L'autre est différent, mais l'autre participe à notre vie, parce que la vie est une. C'est très chrétien finalement, du genre, "ne fais pas à autrui etc…", mais c'est surtout très humain. Car quelle est la tête de noeud qui dirait : "fais à autrui ce que tu n'aimes pas que l'on te fasse"… ? "ne fais pas à autrui… " C'est une lapalissade grotesque et les chrétiens n'ont rien fait d'autre que réinventer le fil à couper le beurre.
Bon au final et en résumé, il faut lire les romans de Christian Laborde (et notamment celui-ci), car ils expriment - comme le font les oeuvres d'art - la subtilité du temps présent, la richesse des sentiments, et l'incommunicabilité des émotions comme personne. Ou si... Comme savaient le faire les grands peintres impressionnistes, les musiciens et les poètes.


Christian Laborde dédicacera son livre à la petite Librairie ce samedi 2 Octobre à 14 h

vendredi 24 septembre 2010

POUR UNE EUROPE SANS OGM

APPEL A MOBILISATION LE 16 OCToBRE 2010 POUR UNE EUROPE SANS OGM CONTRE MONSANTO ET L’AGROBUSINESS

A l’occasion de la journée mondiale de l’alimentation déclarée par les Nations Unies, le 16 octobre, la Vía Campesina invite à organiser des actions pour dénoncer le rôle des entreprises de l’agrobusiness telles que Monsanto dans la destruction et l’accaparement de la biodiversité et du vivant. Cet appel s’intègre à la semaine d’actions pour une justice climatique et sociale.

En France, les associations suivantes se sont réunies, les Amis de la Conf’, les Amis de la Terre, ATTAC, Combat Monsanto, la Confédération paysanne, Loiret sans OGM, Nature et Progrès, OGM Danger, Vigilance OGM 18, pour lancer un appel à une semaine de mobilisation autour de la journée du 16 octobre.

Cette mobilisation s’inscrit en réponse à la politique de la Commission Européenne qui multiplie les cadeaux à l’agro industrie. En mars 2010, la Commission autorisait, pour la première fois depuis 12 ans, la culture d’un OGM : la pomme de terre Amflora de BASF.
En juillet, la Commission Européenne approuvait à l’importation pour l’alimentation animale et humaine plusieurs maïs OGM dont deux de Monsanto et un de Syngenta.
C’est également en juillet que le commissaire à la santé et aux consommateurs, John Dalli, a fait sa proposition de renationalisation des décisions en matière d’OGM afin de débloquer le processus européen d’autorisation des OGM, allant ainsi à l’encontre de la volonté des citoyens.

Le gouvernement français n’est pas en reste puisque, après avoir autorisé un nouvel essai OGM (vigne) au printemps, pour la première fois depuis la clause de sauvegarde sur le MON 810, le ministre de l’Agriculture, Bruno Lemaire, a inscrit le 20 juillet, au catalogue français, 36 variétés de maïs génétiquement modifié Mon810 et deux variétés de maïs GM T25 à la demande de plusieurs entreprises semencières. Cela pourrait laisser entrevoir une mise en culture de multiplication de semences T25 pour l’exportation dès la saison prochaine en 2011, voire des cultures massives de MON 810 si John Dalli met fin au moratoire français en reconduisant comme il l’a promis son autorisation dès le mois de décembre. Notre mobilisation est donc indispensable pour obtenir la reconduction du moratoire français sur le MON 810 et son extension au T25 ainsi qu’à la pomme de terre amflora.

Au vu de ces éléments, ces organisations appellent à réagir et à multiplier les initiatives en France pour une Europe sans OGM, contre Monsanto et les entreprises de l’agro-industrie destructrices de la biodiversité ( Syngenta, Pioneer, Limagrain, Bayer,BASF, Maïsadour-Euralys…).

Au cours de cette semaine, le procès de 87 faucheurs volontaires aura lieu à Marmande (Lot et Garonne) pour un fauchage de MON 810 en septembre 2006..

D’autres actions sont déjà programmées autour du 16 Octobre dans diverses régions françaises et dans différents pays européens pour une Europe sans OGM.

Rejoignez cet appel le 16 octobre pour rejeter le rôle de Monsanto et des entreprises de l’agro business sur notre monde et organisez localement votre action !

Les informations sur les différentes mobilisations en France seront disponibles sur le site www.combat-monsanto.org.

Si vous souhaitez vous aussi organiser une action près de chez vous, contactez le collectif Combat Monsanto : contact@combatmonsanto.org

mardi 21 septembre 2010

Les Tziganes

Pendant que se déroule le délire anti-rom, anti-pauvreté, anti-altérité, je repense à cette superbe chanson peu connue de Léo Ferré. Il faut l'écouter parce qu'elle est sublime. je ne l'ai pas trouvé, ni sur Youtube ni sur Dailymotion...

Ils viennent du fond des temps
Allant et puis revenant
Les tzi, les tzi, les Tziganes
Les Tziganes
Ce sont nos parents anciens
Les Indo-Européens
Les tzi, les tzi, les Tziganes
Les Tziganes

Cheval maigre et chien perdu dans la nuit bleue
Quand je passe, je n'ai pas peur d'eux
Laï laï laï....

Tu es noir comme l'été
Quand le soleil m'a brûlé
Ô tzi, ô tzi, ô Tzigane
Ô Tzigane
Tu fais des paniers d'osier
Pour avoir un peu d'osier
Ô tzi, ô tzi, ô tzigane
Ô Tzigane

Le temps t'a hâlé le teint de cuivre et d'or
Le soleil est jaloux quand tu sors
Laï laï laï....

Ils ont des châteaux roulants
Quatre roues meublées de vent
Les tzi, les tzi, les Tziganes
Les Tziganes
Ils vont traînant mon destin
Dans les lignes de ma main
Les tzi, les tzi, les Tziganes
Les Tziganes

Le bonheur, c'est un chagrin qu'on a manqué
Aussi, je cours pour le rattraper
Laï laï laï...

Tu marches depuis des temps
La route roulant devant
Ô tzi, ô tzi, ô Tzigane
Ô Tzigane
Quelle faute as-tu commis
Pour devoir bouger ainsi ?
Ô tzi, ô tzi, ô Tzigane
Ô Tzigane

Je ferais n'importe quoi pour m'en aller
Ô Tzigane, prête-moi tes péchés
Laï laï laï....

Paroles et Musique: Léo Ferré 1962 © Barclay

lundi 20 septembre 2010

Pollutions = corruption ?

Communiqué du 19 09 10

Les atteintes à l’environnement et à la santé par les pollutions industrielles et urbaines, se succèdent sur l’estuaire de l’Adour pour lesquelles « le radar du contrôle administratif » semble en panne.
La radioactivité de Fertiladour/Agriva Boucau, démontrée par les associations IDEAL et CADE en 1997, réapparaît au grand jour, mais on ne saurait occulter les autres pollutions provoquées par SAADEG nettoyage wagons chimiques Boucau, l’aciérie Celsa et ses poussières et bruit, engrais Agriva et ex Socadour/Beltrame dont la présence de radioactivité, LBC/ Sotrasol pétrochimie Tarnos, avec récemment une pollution de pétrole brut dans l’Adour et une autre dans l’atmosphère et les poumons par les émanations d’essence de papeterie suite à des opérations de transfert… S’ajoutent les stations d’épuration des eaux urbaines défaillantes comme Bayonne/Boucau/St Bernard …
Ces problèmes révèlent une situation hautement préoccupante dans la gouvernance de ce bassin de vie à tous les échelons : communal, départemental, régional avec un positionnement des deux Députés de circonscription estuarienne (UMP Bayonne et PS Capbreton), étrangement silencieux sur ces sujets et l’Etat plutôt cafouilleux avec ses deux Préfectures intervenantes 40 et 64.
Les populations riveraines et travailleurs seraient en droit, en 2010, d’obtenir une meilleure protection de la santé et de l’environnement de la part des administrations/inspections (DREAL, DDASS, DRTE…) qui ici, comme ailleurs en France, fait encore trop défaut, comme le mentionne de façon cinglante le rapport Tiberghien du Conseil d’Etat. Car ce défaut coûte, en plus de l’impact sur la santé et le patrimoine, très cher en amende de Bruxelles pour non respect de la réglementation environnementale.
EEEA a interpellé en juin les Préfets et S/Préfets (40 et 64) avec des propositions pour un Préfet coordonnateur estuarien et une commission Eaux estuariennes au sein du SCoT, ouverte aux citoyens.
EEEA travaille avec ses nouveaux élus Europe Ecologie à la Région Aquitaine (responsable du port de Bayonne) afin de trouver l’efficacité la meilleure pour tendre vers une urgente reconquête écologique de qualité de vie sur l’estuaire de l’Adour.


« Europe Ecologie Estuaire Adour est constitué de militants associatifs, syndicalistes, Verts, d'élus, de professionnels de l’environnement…intervenant politiquement dans le cadre de mandats électifs et de candidatures aux élections républicaines en lien avec les deux Conseillers Régionaux Europe Ecologie des Pyrénées Atlantiques David Grosclaude et Alice Leiciagueçahar, également porte – parole des Verts Pays Basque ».

vendredi 17 septembre 2010

Le feu vert

Je cogitais ces derniers temps sur le rapport entre la nature et la liberté. Disons que je me faisais la réflexion qu'il était impossible de parler de nature sans parler de liberté et inversement bien sur. Bernard Charbonneau dans son livre, justement, évoque souvent le mot de nature associé à celui de liberté. Il parle de la liberté des hommes exprimant le fait que celle-ci serait menacée. Après la destruction de la nature, il faudra gérer ce qui reste avec autorité. Ecofascisme en vue ?
Ce livre a été édité alors que je n'avais que 10 ans, c'est-à-dire en 1980. Le parti Vert n'existait pas encore, et je ne suis pas sur que j'avais entendu le mot écologie à l'époque.
Ce livre a été réédité l'année dernière.
Aujourd'hui, quand on lit Le feu vert, on peut être étonné de voir comment il est plus que jamais d'actualité, notamment dans sa critique du développement. Car Bernard Charbonneau ne faisait pas dans la demie mesure. Le terme de développement durable n'existait pas encore, comme cache sexe (le gouvernement actuel ne se gène pas pour parler de développement durable et en même temps de croissance). Charbonneau nous rappelle donc que c'est le principe même du développement qui est à remettre en cause.
Pour la route, je voulais vous faire découvrir un extrait :
" Il faut stopper la machine folle avant qu'elle ne s'écrase sur un mur. Donc réveiller son conducteur s'il n'est pas déjà mort. cela ne se fera pas en un jour comme ces révolutions qui , prétendant tout changer en un tour de main, sont sans lendemain. Qu'importe que celle-ci dure cent ans ou mille ans si elle rend le temps à la terre, c'est sa direction qui compte. Faire baisser le taux de croissance pour rétablir l'équilibre, comme l'écrit C.Amery, cela peut commencer dès à présent dans le cabinet de l'industriel, du savant ou du penseur révolutionnaire, au garage, à la table et au jardin du Français moyen, dans le champ de la communauté ou à la réunion locale du syndicat. La route infinie commence à nos pieds."


Le feu vert - Bernard Charbonneau - Editions Parangon

vendredi 10 septembre 2010

Paroles d'ecolos : La souscription

Il a quelques mois, les éditions associatives Astobelarra / Le Grand Chardon lançaient un appel à textes aux amoureux de la nature afin qu’ils participent à l’édition du livre « Paroles d’écolos ».

Ce projet a immédiatement entrainé l’adhésion de nombreuses personnes : des auteurs confirmés et d’autres qui n’avaient jamais écrit jusqu’à présent. Certains ne se sont jamais posés la question de savoir s’ils étaient écolos, mais, pour la circonstance, ont fait vibrer en eux une corde sensible.

Pour le Grand Chardon, l’objectif est double : ouvrir une tribune libre afin de remettre l’Humain dans la Nature et la Nature dans l’Humain et, en même temps, poursuivre financièrement son œuvre littéraire, associative et militante.

Tous les auteurs publiés dans cet ouvrage ont accepté de céder leurs droits aux éditions Le Grand Chardon. Sans eux, ce livre n’existerait pas.

Vous pouvez également participer à ce beau projet collectif et le soutenir grâce au bon de souscription .

LES AUTEURS

Christian Laborde - Babel - Pierre Gastereguy - Yves Frémion - Nicolas Loustalot - Fred Vargas - Yves Cochet - Roland de Miller - Gérard Charollois - Marcel Saule - Jean Yves Deyris - Joana Irigaray - Laurence Goyeneche - André Cazetien - Maria Portugal - Henriette Charbonneau - François Terrasson - Bernard Charbonneau - Robert Hainard - Daniel Labeyrie - Marc Large - Roger Deschacht - Beb Kabahn & Fred Mirande - Alain Caudine - Arlette Zilberg - Jenofa Cuisset - Louis Espinassous - Roger Lapassade - Julos Beaucarne - Beñat Picabea - Stephan Carbonnaux - Michel Druez – Coline Serreau – Jean-Pierre Petit-Gras – Kolova - Olivier Eudes – Michel Vigneau


-->TELECHARGER LA SOUSCRIPTION AU FORMAT PDF<--


(300 pages – Format 15,8 / 24 cms)

Un tarif spécial souscription est proposé au prix de 18 € l’unité. Tarif valable jusqu’au 1er décembre 2010, date de parution du livre, qui sera vendu en librairie au prix de 20 €

Expédition : Frais d'envoi 3 € (1 € par livre supplémentaire)


Vous pouvez adhérer à l’association et verser 5 € ou plus

Règlement par chèque à l’ordre de « Le Grand Chardon - Astobelarra » à adresser à :

à Le Grand Chardon / Astobelarra Maison Pastou F-64130 Moncayollle

(Le chèque ne sera déposé en banque qu’après l’expédition du livre début décembre 2010)

Tel : 05 59 59 28 32 81


mercredi 8 septembre 2010

Si vous avez quelque chose à dire

OK, c'est mon blog.
Mais je n'ai pas fait un blog parce que j'avais plus de choses à dire que les autres ou parce-que ce que j'avais à dire était plus intelligent. Surtout pas pour montrer ma gueule, mon cul, mes muscles (si ! j'en ai !) mes vacances au Cap d'Adge, mon anniversaire, mes nombreuses maîtresses, mon cancer des textes ridicules... Non, j'ai fait ce blog, juste parce que j'aime bien occuper l'espace, échanger des idées, écrire, donner mon avis sur tout, donner surtout mon avis. Et puis, disons que j'ai l'impudence de penser que ma réflexion de citoyen lambda a autant d'importance que n'importe quel citoyen lambda. Si seuls les intellectuels, les spécialistes patentés ou trop tentés avaient l'opportunité de s'exprimer, le monde serait le meilleur des monde de ce cher Aldoux Huxley. C'est-à-dire un monde pourri comme celui que nous prépare Sarkozy et sa troupe de zèbres mal rayés.
OK c'est mon blog, mais ce blog peut avoir la vocation à être un blog collectif ou semi-collectif.
En tous les cas, si vous avez un truc à dire, vous pouvez m'envoyer un mail et je passerai l'article.
Je propose cette tribune à ceux qui ont quelque chose à exprimer. Même si ce n'est pas de mon avis. Je suis vraiment trop lérant. Evidemment, je m'adresse avant tout aux copines et copains que je connais pour leur mauvais penchant écolo, abertzale, euskalzale, amoureux de la langue de Bernardo Atxaga. Je m'adresse aussi aux artistes chevelus qui traficotent la matière pour nous offrir le monde sous d'autres angles. Peut-être sauront-ils mettre des mots sur leurs émaux. Je m'adresse aux philosophes des trottoirs qui pensent parfois dans leurs têtes des idées comme on chante des chansons sous la douche. Je m'adresse à ceux qui ont eu un coup de coeur pour quelque chose qui rend la vie belle comme elle est en fait, ou comme elle devrait l'être. Un livre, un film, un poème, un concert, une rencontre, une main, un coup de vent, une fleur, une photo. Je m'adresse aux poètes maudits (ou mots dit, comme dit Christian Laborde.) Je m'adresse aussi à ceux que j'ai oublié et qui pourtant pourraient soudainement nous faire reverdir le Sahara ou éventuellement éclairer ma lanterne et celle des lecteurs de ce blog pour nous faire devenir toujours plus vivants, plus intelligents, plus subtils, plus humains.
Il va sans dire que je ne passerai jamais un communiqué de l'UMP, une tribune libre de Pepela Mirande. Si ce n'est éventuellement pour les ridiculiser et montrer de ce fait l'hyperbolique et outrageuse absurdité de leur raisonnement. Et ne comptez évidemment pas sur moi pour passer ici des résultats sportifs, des infos sur le dernier album de Patrick Sebastien... Faut quand même pas déconner !
A vos claviers, si vous le voulez bien.
Vous pouvez envoyer ça -->ici<--

lundi 6 septembre 2010

ASUNAK 2010

Asunak 2010

le 12 septembre prochain

Dixièmes rencontres Agriculture Biosanté et écologie en Pays Basque

10 h. - 18 h. Marché paysan
13 h. - Repas bio
11 h. - Table ronde : la souveraineté alimentaire

16 h. - Conférence du Pr. Belpomme

télécharger le Tract asunak 2010 et Affiche ASUNAK 2010

en Basque :Tract ASUNAK Euskadi et Affiche ASUNAK Euskadi

Dossier de présentation ASUNAK 2010

pour visionner le reportage de F3 (mettre le curseur sur 2'25)

Organisé par
Biharko Lurraren Elkartea (BLE),
Emazteek Diote, ENEEK (Euskadi)
et le CDFAA Hasparren
Renseignements
bio-aquitaine.com
05.59.65.66.99

vendredi 3 septembre 2010

Atelier Artistique Clown en Soule

Clown Arigia Artistikoa Xiberoan
2010ko urrietatik, hilabetean behin, aste bürüez, adierazpen artistiko momento bat proposatzen deizüegü, gure baitan lotan den clownaren edireiteko. Prozesü sensitibo batez eginik izanen da hori, nor beraren clownaren bila ez beita teknika bat bena bai izaite manera bat.
Hamabi (maxi) parte hartzaleen artean finkatürik da egütegia.
Jente gehitüer hersatzen da, erran nahi beita nor beraren haurtarzünari begistatzen ahal düener.
Animazale : Pierre Vissler - « Vivi »

Izen emaiteak eta xehetarzünak : hebentik@cegetel.net
tel. 05 59 28 70 04
http://hebentik.wifeo.com

Atelier Artistique Clown en Soule
A partir d’octobre 2010, une fois par mois, durant un week-end, nous vous proposons une rencontre qui est d’abord un moment d’expression artistique, une occasion de (re)découvrir notre clown intérieur. Cela se fera par le biais d’une démarche sensible car trouver son propre clown c’est une façon d’être plutôt qu’une technique.
Groupe de 12 personnes maximum. Calendrier fixé entre les participants.
Il est réservé aux adultes, c'est-à-dire à tous ceux et toutes celles qui peuvent avoir un regard sur leur enfance.

Animation : Pierre Vissler - « Vivi »; Inscriptions et renseignements :
hebentik@cegetel.net
tél. 05 59 28 70 04
http://hebentik.wifeo.com

mercredi 1 septembre 2010

Les cinq erreurs de Monsieur Chatel


Communiqué de presse du 1er septembre 2010
Rentrée 2010: les cinq erreurs de Monsieur Chatel

Voilà le temps de la rentrée scolaire, marronnier habituel de l’automne approchant. Pourtant cette rentrée 2010 est bien particulière, tant le gouvernement et son ministre de l’éducation concrétisent des choix politiques qui nous paraissent de véritables erreurs.

La première erreur, c’est de considérer l’éducation et la formation comme un coût plutôt que comme un investissement pour l’avenir. Le non-remplacement d’un professeur sur deux, application aveugle de la RGPP, aura un effet infinitésimal sur la réduction du déficit public mais des conséquences importantes sur la qualité de l’enseignement donné à nos jeunes. Encore 16 000 postes supprimés cette année, ce sera moins de professeurs remplaçants, une augmentation des effectifs par classe, moins de temps disponible pour les élèves en décrochage... Ne sacrifions pas la dette éducative, sociale et écologique au seul profit de la dette financière.

La deuxième erreur, c’est de privilégier la défiance plutôt que la concertation. La mise en oeuvre à marche forcée de la réforme du lycée, qui commence par celle de la classe de seconde cette année, en est un parfait exemple. Défiance envers les élèves, qui, fait historique, commencerons l’année sans leurs manuels scolaires. Défiance envers les conseils régionaux, qui devront financer les manuels adaptés au nouveau programme au moment même où l’Etat assèche les finances des collectivités territoriales. Pour la région des Pays de la Loire, c’est un effort supplémentaire de 2 millions d’euros pour cette rentrée.

La troisième erreur, c’est de choisir l’obsession répressive plutôt qu’un soutien aux familles en difficulté. Il est plus facile d’occuper les médias en proposant la suppression des allocations familiales pour les familles des élèves absentéistes, mesure injuste et inefficace, qu’en proposant des solutions concrètes pour aider ces familles à sortir la tête de l’eau. De même qu’on ne lutte plus contre le chômage, mais contre les chômeurs (suspects de ne pas chercher du travail et de profiter de l’aide sociale), on ne luttera plus contre le décrochage scolaire, la démobilisation des élèves, les difficultés des familles, mais contre la prétendue “démission” de parents qui, selon toutes les enquêtes et les recherches, s’avèrent plutôt “démunis” que “démissionnaires”. On sanctionne les personnes quand il faudrait s’attaquer aux causes, se demander pourquoi les élèves sont absents de l’école et pourquoi les familles ne peuvent ou ne veulent pas exercer leur autorité pour les amener à y aller.

La quatrième erreur, c’est de renoncer à donner aux enseignants les moyens suffisants pour exercer correctement leur mission. Les professionnels de l’éducation sont inquiets et désabusés ; ils oscillent entre rébellion et dépression. Il faut leur redonner la fierté du service public si essentiel qu’est l’éducation, l’autonomie et les moyens suffisants pour y réussir. Le temps nécessaire à la formation au métier d’enseignant est une brique essentielle pour relever ce défi. Les professeurs stagiaires seront dorénavant immédiatement en permanence face aux élèves sans temps de formation suffisant, comme si la formation au métier d’enseignant était un luxe dont on pouvait se passer.

La cinquième erreur, c’est de préférer la petite phrase et l’art de la communication aux réalités de terrain et à la pédagogie qu’il faut mettre en place. Le ministre vient d’annoncer que « toute violence verbale à l’égard des personnels entraînera une procédure disciplinaire, et toute violence physique donnera lieu à un conseil de discipline ». Pareille déclaration est doublement grave : elle montre que la réflexion du gouvernement sur la violence scolaire se limite à n’envisager que sa répression et pas sa prévention. En présentant cette orientation comme une nouveauté, il donne par ailleurs à croire que la sanction de tels actes serait devenue exceptionnelle. Il insulte ainsi les professionnels de l’éducation, qui, dans un contexte de réduction de la présence des adultes dans les établissements scolaires, n’ont pas attendu que le ministre leur rappelle que la violence devait être sanctionnée. Idem pour l’idée de faire lever les élèves à l’entrée en classe du professeur. La discipline émane du travail bien organisé et non l’inverse. C’est le sens de la formation du citoyen que doit promouvoir l’école : les règles et les interdits ne valent que par ce qu’ils autorisent; les rituels par ce qu’ils rendent possible. Les cadres disciplinaires doivent faire l’objet d’une élaboration collective et avoir du sens pour tous les acteurs. Au risque de confondre l’éducation et le dressage.

Europe écologie - Les Verts