lundi 27 décembre 2010

L'Etat français a franchi une nouvelle étape

NON AU MANDAT D'ARRET EUROPEEN !

RESPECTEZ LES DROITS CIVILS ET POLITIQUES !

Aurore Martin va être livrée à l'Espagne, l'Etat français a franchi une nouvelle étape.

La liberté d'expression et la liberté de défendre des opinions politiques constituent des piliers fondamentaux de la démocratie.

L'attitude des autorités judiciaires françaises est particulièrement scandaleuse et inacceptable puisqu'elle a décidé d'accepter le mandat d'arrêt européen émis à l'encontre d'Aurore Martin. C'est un précédent extrêmement grave, qui permettra de livrer et d'incarcérer en Espagne quiconque défend un projet politique pour le Pays Basque.

Elle est aujourd'hui inculpée par la justice espagnole pour appartenance au bureau politique de Batasuna. Pour avoir participé à des réunions publiques, des conférences de presse et écrit un article d'opinion, elle risque 12 ans de prison en Espagne.
1. Pour la France qui se prétend pays défenseur des droits de l'homme dans le monde, comment est-il possible de bafouer des droits et des libertés aussi élémentaires que le sont la liberté d'expression et d'opinion ?

2. Nous considérons que les poursuites judiciaires dont fait l'objet Aurore sont inacceptables car tous les mouvements politiques doivent pouvoir trouver leur place dans le jeu démocratique. Elles foulent au pied des droits civils et politiques élémentaires. Nous demandons en conséquence que ces poursuites cessent.

3. Nous appelons enfin les acteurs de la société civile à prendre position contre ces mesures et à se mobiliser afin qu'elles cessent. Rester silencieux serait se rendre complice dans la situation actuelle.

Askatasuna



mercredi 22 décembre 2010

Lavage de cerveau

L'écologie, c'est très compliqué. Un brin de pédagogie est parfois nécessaire. Voici. Une automobile est un véhicule à moteur animé par la combustion de pétrole. La combustion de pétrole se traduit par l'émission de gaz carbonique. Le gaz carbonique est un gaz à effet de serre, dont l'accumulation dans l'atmosphère entraîne le changement climatique. Il serait souhaitable de limiter le changement climatique, donc de réduire les émissions de gaz à effet de serre, donc d'utiliser moins d'automobiles.
Les automobiles roulent sur des routes. Certaines routes, spécialement aménagées, sont appelées autoroutes. Sur les autoroutes, les automobiles roulent plus vite, donc émettent plus de gaz carbonique. De surcroît, l'expérience montre que les autoroutes suscitent un trafic automobile supérieur aux routes auxquelles elles s'ajoutent. Afin de limiter le changement climatique, il est donc souhaitable d'arrêter de construire des autoroutes.
Le 14 décembre, juste après la fin de la conférence de Cancun sur le changement climatique, la France inaugurait l'autoroute A 65, qui relie Pau à Langon, en Aquitaine : élus locaux, entreprises et représentants de l'Etat se sont congratulés. Deux hypothèses : soit ces personnages sont ignorants du lien entre automobile, pétrole, autoroute et changement climatique, soit ils sont irresponsables.
Lors de la campagne de communication accompagnant cette inauguration, les gaz à effet de serre n'ont jamais été évoqués. Par un procédé que nos amis anglo-saxons qualifient de greenwashing, et que l'on peut traduire simplement par "lavage de cerveau écologique", les promoteurs de l'autoroute ont mis en avant que les milieux naturels détruits par la nouvelle voie seraient "compensés" : d'autres terrains verront leur biodiversité préservée ou restaurée. Pour l'instant, seuls 160 hectares sont en cours de "compensation", alors que l'autoroute a détruit près de 2 000 hectares de réserves naturelles, de forêts et de prairies. Et, d'autre part, les terrains recherchés pour la compensation ne sont pas créés ex nihilo, mais sont eux-mêmes des prairies, des milieux humides ou des boisements déjà existants : le gain net de biodiversité est nul.
Tout cela vise à dissimuler la réalité : on continue la destruction au nom d'un schéma économique dépassé. Et, dans le même temps, on affaiblit les moyens concrets de faire vivre la biodiversité : le projet de loi de finances 2011 qui vient d'être adopté par le Sénat réduit de 4 000 à 2 000 euros le montant du crédit d'impôt alloué aux agriculteurs reconvertis en agriculture biologique. Autoroutes d'un côté, paralysie de l'agriculture biologique de l'autre : vive le développement durable !

Hervé Kempf
Article paru dans l'édition du 22.12.10
Reporterre

dimanche 19 décembre 2010

Paroles d'écolos

Présentation à Mauléon : de gauche à droite, Alain Caudine auteur (mon papa) Etienne Boyer Président des éditions Astobelarra, Pierre Gastereguy auteur et moi même.

Présentation à la Petite Librairie d'Oloron en présence des auteurs : De gauche à droite André Cazetien, moi même, Beñat Picabea et Eric Pétetin. Nicolas Loustalot absent de la photo était aussi des nôtres.

Hier a eu lieu la présentation du livre "Paroles d'écolos" devant la presse locale. Le matin à Mauléon dans le cadre du marché de Noël et l'après-midi à la Petite Librairie d'Oloron.
Publier "Paroles d'écolos", ce n'est pas publier un énième livre. C'est aussi un prétexte à la rencontre et à l'échange. Lors de la présentation au salon bio Asphodèle, au delà du simple bonheur d'être édité, les auteurs étaient aussi très content de se rencontrer les uns les autres. Et nous évidemment, responsables de ce livre, nous étions heureux de rencontrer des auteurs que nous ne connaissions pour certains qu'au travers du téléphone de la poste ou de l'internet. Les échanges autour du thème de l'écologie ont fait florès. Pareillement durant la présentation à Oloron et à Mauléon. Ceci nous a donné une idée ... Nous allons probablement organiser pour le début de l'année 2011, une série de conférence-débat autour du livre Paroles d'écolos, en présence des auteurs qui voudront bien y participer. Le sujet tient tout entier dans le livre Paroles d'écolos, et dans la philosophie des éditions Astobelarra - Le Grand Chardon ... Remettre l'humain au coeur de la nature et la nature au coeur de l'humain. Mais évidemment tout cela sera à préciser et à réfléchir dans les prochaines semaines.
On le voit au travers de la diversité des textes du livre, l'écologie est à construire. Il n'y a aucune définition précise de ce mouvement grandissant. Le livre "Paroles d'écolos" n'a pas la prétention de se prétendre à lui seul un paradigme et il n'intègre pas une volonté d'exhaustivité. L'écologie n'appartient à personne et à tout le monde. Par contre c'est à nous individuellement et collectivement qu'il appartient de nourrir ce mouvement. C'est une obligation si nous ne voulons construire un monde invivable dépourvu de nature et de liberté.
Je pense que pour cela, "Paroles d'écolos" est un bon outil de réflexions et d'échanges de l'individu au collectif.


mardi 14 décembre 2010

jeudi 9 décembre 2010

SOIREE DE SOUTIEN

Zinkan, abentuaren 10an, gaueko 8ak
Vendredi 10 décembre, 20h, à ZINKA, Mauléon

SOIREE DE SOUTIEN A L'INSTALLATION DE MATHIEU MENDIZABAL, paysan boulanger
Vente de talo à base de farine issue de blé biologique
et projection de film “Du grain au pain, cultivons la biodiversité”
Organisée par le GFA LURRA

Vendredi 10 décembre aura lieu une soirée en soutien à la campagne lancée par le Gfam Lurra pour l’acquisition de 10 ha à Aroue qui permettra l’installation de Mathieu Mendizabal en tant que Paysan-boulanger.
La soirée se déroulera au bar Zinka à Mauléon et débutera à 20h par un apéritif et une dégustation de talo à base de farine issue de blé biologique cultivé sur le domaine Garroa à Mendionde et préparé par Mathieu.
Vers 21 heures, projection du film “Du grain au pain, cultivons la biodiversité”, documentaire qui relate une rencontre internationale autour des blés et des pains. Ces rencontres ont réuni plus de 150 paysans, boulangers, meuniers et chercheurs venus d'une vingtaine de pays pour découvrir une collection de blés de tous les continents, et partager leur savoir-faire sur la culture et la transformation de leurs céréales paysannes.
Ensuite suivra un échange avec Marie Claire Leurgorry qui présentera le Gfam lurra et Mathieu Mendizabal qui nous éclairera sur son projet.

lundi 6 décembre 2010

Quand l'industrie nous fabrique

C'est un fait indubitable, on a fait une connerie de laisser s'installer toutes ces antennes relais partout.
Devant chez moi, un paysage paisible s'étend jusqu'à la chaine des Pyrénées. Je vois le pic d'Orhy, le pic d'Anie, Saint Antoine, la Madeleine… Puis un beau jour je vois un nouveau pic, une tour brillante qui dépasse des arbres du côté de Chéraute en dessous de Gaztelaia. Je regarde avec les jumelles. Il s'agit d'une antenne relais. Je n'en fait pas une question d'esthétique, quoique… Surtout, aujourd'hui, je m'étonne qu'on puisse installer encore si facilement ces antennes, compte tenu des soupçons qui pèsent autour des ondes électromagnétiques. Je veux parler des problèmes sanitaires et des multiples études qui annoncent que les ondes basses fréquences de la téléphonie mobile du WIMAX, du WIFI, du téléphone DECT, du Bluetooth, pourraient bien être néfastes pour la santé.
En ce moment, je vois une tendance s'installer durablement dans notre quotidien, c'est le sans-fil. Le sans-fil est devenu une vraie religion et comme toute technologie qui semble a priori nous faire gagner du temps, nous faciliter l'existence, nous sautons dessus à pieds joints. Le sacro-saint progrès s'installe dans le paysage mais surtout dans nos cerveaux qu'il occupe facilement. Il flatte nos désirs d'instantané, de rapidité, il modifie nos comportements sans que nous nous en rendions compte.
De plus en plus de gens délaissent le téléphone filaire classique au profit du portable hertzien. On annonce même le WIMAX deuxième génération, la LTE ou 4G bien plus nocive que le WIMAX avec une bande passante beaucoup rapide qui permettra, par exemple, de consulter internet depuis votre voiture. Génial non ? Voilà un truc qui va plaire à la population avide de nouveaux gadgets. Voir ici Eric Besson qui présente le prototype LTE Ericsson.
Mais n'y a-t-il pas un énorme risque, en favorisant toutes ces technologies hertzienne, de supplanter peu à peu le filaire ? Je ne parle pas du service public qui dans ce domaine est mort et enterré semble-t-il. On va bientôt ne plus savoir même les valeurs qu'il représentait.

A côté de ça, je reçois un coup de fil la semaine dernière. Une dame qui cherche de l'aide car elle veut vendre sa maison, mais elle n'y arrive pas… Elle habite à côté d'une antenne relais : "j'ai baissé les prix, mais je ne peux quand pas la donner cette maison !". Et oui, il y a quelques années, on voyait une antenne pousser au milieu d'un champs, prés d'une maison, on s'en foutait. Aujourd'hui on se demande s'il n'y a pas anguille sous roche.

Quant à nous, nous avons appelé l'électricien pour qu'il nous installent des prises éthernet. Pas de WIFI, pas de WIMAX chez moi… Ouste ! En attendant la fibre optique, on a installé le satellite. La résistance s'organise comme on peut pour parer la marée des basses fréquences, le tout sans fil (le satellite, c'est des ondes, mais en principe de même nature que la télé et la radio FM. Du 100 Mhrz c'est-à-dire des ondes en principe qui existent déjà à l'état naturel depuis des millions d'années). C'est pas l'idéal, mais c'est un pis-aller, à une époque ou il y a deux alternatives. Crever dans son coin ou bien essayer tant bien que mal de gagner sa place, puisqu'il faut la gagner, parait-il. Cela est la définition même du libéralisme. La compétition, la compétitivité, des mots qui ne souffrent pas l'ambiguïté.
Un détail me satisfait pleinement. Je n'ai pas de portable, je n'en n'ai pas besoin, et c'est vraiment un soulagement pour moi de ne pas avoir à m'encombrer d'une chaîne supplémentaire dans mon existence qui en a déjà suffisamment.
Il y a quelques jours un copain disait dans une réunion : "je n'appelle jamais sur un portable, car je sais qu'en faisant cela, j'encouragerais cette technologie, je participerais à la propagation des ondes, à l'installation de nouvelles antennes relais". Il a totalement raison.
Ma grande inquiétude est que nous ayons de moins en moins le choix. La technologie fabrique notre société et nous suivons le diktat des multinationales qui nous formatent. Ce que disait Bernard Charbonneau au sujet du tout-bagnole (qui est à l'origine de notre système économique actuel et de ses impasses) est valable pour pour le tout sans fil.
Il est peut-être temps de lever la tête et de faire preuve de vigilance non ?

vendredi 3 décembre 2010

Dédicaces à la petite librairie d'Oloron

Le samedi 4 décembre 2010 de 15 heures à 19 heures
Dédicace par Laurent FRONTERE de ses quatre nouveaux livres :
Lettres du moulin d’Arbus. 11 nouvelles sur le Béarn de l’Entre-deux-gaves.
Eugène Mimonce, le poète oublié. Biographie d’un poète béarnais tombé dans l’oubli.
Un lion au déjeuner. Court roman dans le Kenya de l’après-guerre.
Gaston Planté, L’ermite des sciences. Biographie de l’inventeur de la batterie au plomb.

Le samedi 11 décembre 2010 de 15 heures à 19 heures
Après « fractures » et « Le réveillon d’octobre »
Jean-Claude THALIER dédicace son dernier recueil de nouvelles policières :
NEO (éditions Edilivre).

Le mercredi 15 décembre 2010 de 15 heures à 19 heures
Jean-Marc CROQUIN, Président de l’association Noires de Pau présente son ouvrage :
Mon caractère propre (éditions AO).
Céline LAURENT-SANTRAN , lauréate des Noires de Pau dédicace son livre :
A vif (éditions AO) ainsi que :
« Nouveaux mystères et légendes du béarn » 13 nouvelles aux éditions Grrr’art.

Le samedi 18 décembre 2010 de 15 heures à 19 heures
Plusieurs auteurs en dédicace pour « Paroles d’écolos »
paru aux éditions associatives Astobelarra/ le Grand Chardon et
Gilles VINCENT pour un recueil de nouvelles policières :
« Les essuie-glaces fatigués rendent les routes incertaines ».

mercredi 1 décembre 2010

Aurore

Dakizüen bezala, Aurore eta beste honenbeste militante espetxealatzeko bidean ezarri nahi dütüe, Aurorentzat pareta zikinak geroago eta hüilanago agertzen ari direlarik.
Dei korteak bere erabakia jakinerazi artino algarretartzeak Xiberoan ostirale arrats güziz antolatürik dirateke. Betiko tenorean : 6etan eta betiko leküan: Maulen, kürütxe xurian.

Behar beharrezko da saldoan izan gitean. Hor erabakiko dütügü ere ondoko egünetako egintza püblikoak (ageri hedatze, banderaxka ezarte, izenpetze kanpaina...)
Arren, dagün algarretaratzea ABENTÜAREN 3an ARRATSEKO 6etan MAULEN KÜRÜTXE
XURIAN.

Auroren Xiberoko süstengü taldea
Comme vous le savez, par le biais des mandats européens les états français et espagnols semblent vouloir enfermer dans leurs geôles nombre de militants. Pour Aurore la perspective d'être expulsée et emprisonnée devenant de plus en plus une triste réalité.

Jusqu'à ce que le tribunal correctionnel prenne sa décision des rassemblements seront organisés tous les vendredis soirs à Maule. Même lieu : croix blanche, même heure: 18 heures (pile!)

Doit-il être précisé qu'il est important que nous soyons nombreux? Non?...On le savait. C'est ces soirs là que nous fixerons les prochaines interventions publiques (distribution de tracts, pose de banderoles, campagne de pétition....).

Donc, le prochain rassemblement se déroulera ce vendredi soir 3 décembre 18H; + blanche Maule

EUROAGINTERIK EZ!

lundi 29 novembre 2010

Melons et cucurbitacées

Pour moi, c'est la fin du potager pour cette année. J'ai rentré les pastèques (je vous raconterai après) et dans le jardin glacé, aujourd'hui, il ne reste plus que les poireaux que je vais arracher au fur et à mesure pour la soupe.
Bon an mal an, dans le potager, il y a les trucs que je réussis et puis ce que je rate. Dans l'ensemble c'est toujours gagnant quoi qu'il en soit. Et rien ne remplace le bonheur d'aller se chercher en plein mois d'août, une tomate gorgée de chaleur et de soleil et une salade dont pas une feuille ne sera à jeter.
Cette année j'ai eu une bonne récolte de pommes de terre, de tomates, de betteraves de piments et de haricots verts. Par contre, ce que j'ai complètement loupé, ce sont les citrouilles. A la ferme de la sainte Marthe j'étais persuadé avoir acheté des citrouilles et je me retrouve avec ça, ci-dessous ! Mais qu'est-ce que c'est ? Après quelques recherches, je me suis aperçu qu'il s'agissait de melon pastèque à confire ! Je n'ai jamais commandé ça, il y a erreur. Ben je vais faire de la confiture alors ! J'en ai une vingtaine !
Pour le coup, je suis en train de me mettre de côté des graines de différentes variétés de courges, potiron et citrouille.
Comme vous voyez sur la photo, je les ai fait sécher, en attendant le printemps. Il y a des graines de courges Butternut, de potiron - potimarron, et autre dont je ne sais pas le nom.
Si ça vous botte, possibilité d'échange de graines. Je peux aussi donner des graines de ce melon pastèque.

vendredi 26 novembre 2010

Microcentrales inutiles

SEPANSO : des microcentrales inutiles ……sauf pour les spéculateurs du privé

Toute honte bue, le groupe de pression de l’hydroélectricité privée, appuyé par quelques élus se présente comme la victime sacrifiée sur l’autel du Grenelle de l’environnement. Ces spéculateurs de l’énergie prétendue verte voudraient massacrer jusqu’au dernier ruisseau de la vallée d’Aspe. En réalité c’est 85 % des cours d’eau pyrénéens qui sont déjà impactés par l’hydroélectricité ! C’est bien la nature qui est victime de ces multiples accaparements qui ne produisent pas d’emploi et ne résolvent pas le problème énergétique. Les microcentrales travaillent au fil de l’eau et ne sont pas la solution pour les heures de pointe. La production de ces microcentrales est très facilement compensable par des économies d’énergie. Sait-on, par ailleurs, que 30 % de l’eau des grands barrages des Pyrénées est gaspillée, détournée, pour servir la culture du maïs irriguée ? Or, l’hiver, on a besoin de turbiner cette eau qui fait défaut. C’est un manque à produire considérable. C’est dans l’optimisation des grands barrages que l’on peut trouver un supplément d’énergie. C’est ce qu’écrit le Grenelle. L’eau n’est pas une marchandise mais un patrimoine commun de l’humanité.

Juridiquement, ce lobby a tout faux et se trouve dans une impasse. La Directive EAU de l’Europe interdit de dégrader les cours d’eau. Or, mettre 90% de l’eau d’un ruisseau identifié comme « en très bon état » pour la mettre en tuyau, c’est à coup sûr devoir le « déclasser ». C’est réduire de 70% le nombre de poissons ! C’est désormais impossible, illégal ! Ces gens qui prennent la posture de défendre le prétendu « petit », en l’occurrence SHEM-SUEZ et SERRY et le savent.

Aujourd’hui, ce groupe de pression veut faire croire à l’opinion que le classement de ces cours d’eau serait sorti arbitrairement d’un chapeau. Rien de plus faux car les industriels et les élus ont participé pendant des années avec leurs représentants à l’élaboration du Schéma d’Aménagement et de Gestion de l’Eau, le SDAGE et aussi dans de multiples instances nationales et européennes où ils sont davantage représentés que les écologistes !

Doit-il y avoir une mutualisation pour que des collectivités situées en zone Natura2000 ou autre puissent être aidées par la solidarité nationale ? A cela nous répondons OUI. Mais pour ce faire il faut être crédible. Et Monsieur Jean Lassalle nous injurie mais le bilan de l’IPHB, Institution patrimoniale du Haut Béarn qu’il présidait, coûtait jusqu’à un million d’euros par an au contribuable sans pour autant sauver l’ours.

Michel Rodes

Président Sepanso-64

Membre du Comité national de l’eau

lundi 22 novembre 2010

Couleurs d'automne

Cet aprem, j'ai vu passer les grues. Magnifique. Le temps n'était pas très beau alors elles volaient assez bas et on pouvait ainsi apercevoir leurs longues silhouettes...
Puis j'ai eu envie de prendre d'autres photos.
Ici un frelon amorphe collé sur une pomme pourrie...
Après le ciel, je prends la terre.
La mousse gonflée par la pluie de ces derniers jours. Une bogue de châtaigne. Des feuilles mortes...
Des morceaux d'écorce recouverts de lichen. Et puis cette plante, en forme de papillon, zébrée de blanc... Elle forme au printemps une grande fleur blanche et ensuite des boules rouges qu'il est fortement déconseillé d'ingurgiter (vous connaissez le nom ?)
Un chêne vénérable. Au fond à gauche un houx sombre derrière des branches de hêtre. A droite on aperçoit les branches du cèdre, puis les feuilles jaunes du tulipier...
Et le châtaignier en flamme

Ceci m'inspire cette phrase d'une chanson de Jean Ferrat (paroles d'Aragon)
La chanson sur Youtube

"Pourtant la vie"

A voir un jeune chien courir
Les oiseaux parapher le ciel
Le vent friser le lavoir bleu
Les enfants jouer dans le jour

A sentir fraîchir la soirée
Entendre le chant d'une porte
Respirer les lilas dans l'ombre
Flâner dans les rues printanières

Rien moins que rien pourtant la vie

Rien moins que rien Juste on respire
Est-ce un souffle une ombre un plaisir
Je puis marcher je puis m'asseoir
La pierre est fraîche la main tiède

Tant de choses belles qu'on touche
Le pain l'eau la couleur des fruits
Là-bas les anneaux des fumées
Un train qui passe et crie au loin

Rien moins que rien pourtant la vie

A doucement perdre le temps
Suivre un bras nu dans la lumière
Entrer sortir dormir aimer
Aller devant soi sous les arbres

Mille choses douces sans nom
Qu'on fait plus qu'on ne les remarque
Mille nuances d'êtres humaines
A demi-songe à demi-joie

Rien moins que rien pourtant la vie

Celui qui le veut qu'il s'enivre
De la noirceur et du poison
Mais le soleil sur ta figure
Est plus fort que l'ombre qu'il fait

Et qu'irais-je chercher des rimes
A ce bonheur pur comme l'air
Un sourire est assez pour dire
La musique de l'être humain

Rien moins que rien pourtant la vie

samedi 20 novembre 2010

Nous, peuple Tsigane !

D’où viennent ces gens qui veulent tout, leurs grandes décisions, leurs belles phrases ? Moi, je préfère la brindille sur le bord du chemin, et les tresses impeccables des petites filles.

La brutalité, l’injustice, la haine, le mensonge, l’arrogance : le monde s’en est gavé et il en veut encore.

La plupart des gens ignorent tout du ciel, et croient dur comme fer à ce qu’ils font. Ma femme, mes enfants et moi, on n’est pas des gens.

Extrait ci-dessus de « Paroles Perdues » d’Alexandre Romanès

Il y a mille ans de cela...

Une battue immense, peut-être la plus grande jamais organisée depuis le commencement de l'humanité, marchait dans un seul but : tuer d'autres humains ! Et il y en aurait bien d'autres durant les siècles à venir contre les nomades.

Il envoya la mort engendrée par la guerre qui donne l'autorisation de tuer au nom d'un idéal officialisé et où chacun se donne bonne conscience sous couvert le plus souvent de religions qui étrangement ne l'autorisent jamais.

Extrait ci-dessus de : Pâni et le peuple sans frontières. Roberto Lorier

Nous, peuple Tsigane, marchands de sourires et citoyens du monde. Représentant officiel de la liberté. Nous resterons libres envers et contre tous !

Je suis à votre disposition pour toutes questions ou discussions.

Amicalement,

Roberto Lorier / Auteur de romans historiques Tsigane.

Pour info,

jeudi 18 novembre 2010

En bref 4

C'est quoi le centre ?
- Maintenant j'ai compris ce qu'est le centre. J'ai entendu Bayrou à la radio… Bayrou a dit, le centre, ce n'est pas être au milieu entre la gauche et la droite, c'est être autre. C'est beau comme du Baudelaire. C'est vrai, ça sautait aux yeux que ici, Pepela Mirande, Michel Etchebest, Jean Lassalle et Jean-Jacques Lasserre, ils étaient autres ! Hein ? Quoi ? Non ?

Juppé a tout compris
- Juppé explique dans Sud-Ouest du 16 novembre : "Je ne veux pas voir le retour de la gauche en 2012". Moi c'est pareil, je ne voulais pas voir le retour de Juppé et ben voilà, je fais avec. Juppé est à la fois maire de Bordeaux et ministre. Il dit aussi : "Je ne suis pas un homme seul dont la présence serait requise 24h sur 24 à Bordeaux". Il a oublié d'être con lui ! J'en connais plus d'un qui - s'ils pouvaient avoir un salaire de ministre en plus de leur salaire d'ouvrier et faire bosser les autres - diraient pareil.

Téléthon
- Comme d'habitude, je n'ai pas donné un centime au Telethon. Coluche, au moins, quand il a créé les Restos du coeur, disait bien que c'était une honte pour la société que d'en arriver à une telle extrémité. Il serait désolé que les restos du coeur soient encore en place aujourd'hui. Les organisateurs du Téléthon quant à eux institutionnalisent les déficientes de l'état, aménagent la souffrance et l'instrumentalisent pour en faire un spectacle bourgeois. A la limite je dirais presque que c'est totalement immoral et cynique.

Décroissance
- Je reste toujours assez sceptique concernant le (les) mouvement(s) pour la décroissance. J'ai l'impression que pour faire nouveau, branché, contestataire, on remplace le mot "écologie", qui est un mot populaire et usuel par un autre la "décroissance" qui est un mot spécialisé et élitiste. Ça ne m'empêche nullement de dire qu'évidemment la croissance est un leurre et qu'il faudra revoir notre façon de consommer. Ici un dossier sympa sur le site des Verts : Productivisme et décroissance de l’empreinte écologique

Non pas la Noël !
- Message à mon entourage… Pour l'instant, mon fils ne m'a pas encore parlé de la Noël, des boules, des cadeaux etc… Merci de continuer cet effort. Il faut tenir le plus longtemps possible... A la maison, la mission est de boycotter les mots "cadeau", "noël", "père-noël", "surprise" "guirlande" "illumination" etc… Peut-être le 25 décembre, il n' y verra que du feu iark ! iark ! Au dernier moment, comme d'hab, j'essaierai de substituer père Noël à Olentzero, le charbonnier de la mythologie basque. Ce sera ma dernière cartouche contre le bourrage de crâne consumériste.

Gustave, tu m'gaves !
- J'ai calé durant la lecture du livre de Gustave Flaubert " L'éducation sentimentale". A quelques rares exceptions (Hugo, Alexandre Dumas), je suis assez fâché avec les auteurs anciens. Nul doute que d'un point de vue culturel et du point de vue de l'écriture L'éducation sentimentale est un livre important. Nul doute aussi qu'il m'a ennuyé horriblement. J'ai décidé de lire La charrette bleue de Barjavel. J'aime bien Barjavel et il m'a rarement déçu. Déjà dès les premières lignes de La charrette bleue, j'ai eu l'impression de respirer mieux.

lundi 15 novembre 2010

Quand les chasseurs se renseignent auprès des écolos !

Les chasseurs se renseignent auprès des écologistes pour comprendre pourquoi les palombes ne passent plus par chez nous en Soule ! Ben oui, tout arrive !
La lecture du Miroir de la Soule du 11 novembre 2010 est édifiante. Avec le dérèglement climatique les palombes s'arrêtent de plus en plus dans le Gers, les Landes et la Dordogne. " On était encore en bras de chemise début novembre…" déplorait le Président de la Fédération départementale de la chasse. Attention ! Il ne déplorait pas le dérèglement climatique, mais bien le fait qu'ils n'ont pas pu faire joujou à faire panpan comme ils l'auraient voulu.
J'accuse les chasseurs de ne penser qu'à leur malheureuse partie de chasse dominicale, j'accuse les chasseurs d'être des égoïstes et de ne pas voir le monde qui change autour d'eux. J'accuse les chasseurs de ne penser qu'à tuer alors que la balance "Nature-humain" est en train de pencher du côté de l'humain et que ce dernier, croyant prendre son indépendance, est en train de se tirer une balle dans le pied. Car la nature souffre et on doit aujourd'hui lâcher les armes et regarder passer la beauté au lieu de la fusiller.
Mais autre question… Pourquoi les palombes passent-elles en nombre du côté d'Organbixka, de Lindux et de Lizarrieta, qui sont les postes d'observations loués par la LPO (Ligue de Protection des Oiseaux) ? Le permanent de la LPO répond avec une hypothèse qui a de quoi faire frémir tous les chasseux qui harcèlent l'oiseau bleu ! Il explique que le pigeon ramier "commence peut-être aussi à avoir la mémoire des sites et sait que par vent du sud elle va subir le coup de feu".
Je retiens une chose ou autres…
On vilipende les écolos, et puis un jour, on se dit que finalement c'est pas con le compostage des déchets verts. On ferme les décharges à ciel ouvert et on s'inquiète de voir qu'un centre d'enfouissement va s'installer prés de chez soi.
On insulte les écolos et puis un jour, pour contourner Natura 2000, on parle de Charte de la montagne et on commence à intégrer des éléments de Natura 2000 et on se dit probablement que petit à petit on va rejoindre les objectifs de Natura 2000. Notamment on considérera bien un jour que l'ours, le loup, le lynx, le renard ont leur place dans la montagne au même titre que n'importe quel homo sapiens sapiens. Mais quand ?
On se moque des écolos et on met en place finalement le salon des énergies renouvelables, où (sans trop quand même parler d'écologie et de nature), on commence à reconnaitre que notre mode de développement n'est pas durable.
On se moque des écolos et Puis on arrive à questionner les écologistes pour savoir pourquoi les palombes commencent à ne plus passer par chez nous !
Mais bigre ! Au lieu de perdre bêtement du temps, pourquoi ne laisse-t-on pas bosser les écolos ici et pourquoi ne les écoute-t-on pas maintenant, pourquoi on ne vote pas pour eux ?
Pour imaginer les positions du Miroir de la Soule et celle des élus de la Communauté des Communes Xiberoa dans 100 ans, il vous suffira d'acheter le livre qui s'appelle Paroles d'écolos … Il sort le 11 décembre et sera présenté en Soule le 18 décembre. Une bible de la pensée écolo qui va faire fureur chez les élus souletins réactionnaires contemporains qui voudront connaitre ce que leur successeur penseront dans 100 ans. Quand je pense réactionnaire, je pense autant à Pepela qu'à Loulou par exemple. La gauche et la droite réactionnaire et conservatrice va-t-elle se réveiller ?
En espérant bien sur qu'il ne soit pas déjà trop tard et que dans 100 ans nos enfants auront encore l'opportunité de lire un livre en regardant derrière eux avec un air dégagé et insoucieux du mauvais temps qui a passé.

POUR LA ROUTE

samedi 13 novembre 2010

LGV au Pays-Basque

Il y a quelques jours, j'ai assisté à une réunion de présentation du projet de Ligne à Grande Vitesse qui passerait au Pays-Basque. Cette réunion a eu lieu à Mauléon et était organisée par le CADE (Collectif des Associations pour la Défense de l'Environnement). Victor Pachon, un responsable de ce collectif a fait une brillante démonstration de l'inanité de ce projet. Mais comment aujourd'hui peut-on encore croire qu'une LGV pourrait apporter quelque chose aux habitants du Pays-Basque ou d'ailleurs ? Il est encore temps de renoncer à tous ces projets dispendieux, destructeurs de la nature et de l'économie locale.
Si vous avez manqué cette réunion publique du CADE, vous avez encore une chance de vous rattraper :

Le CADE organise une réunion publique le vendredi 19 novembre à 20H30 à EHLGa à Ainhice Mongelos sur le projet de LGV
Etat des lieux du projet (1ers sondages terrain, mobilisation du 11/12....).
Présence de Victor Pachon à la réunion du 19.12.2010 à 20H30 à EHLGa.


***

MANIF le 11 décembre 2010
à BAYONNE (Lauga) à 15 heures




vendredi 12 novembre 2010

Référendum sur les retraites

L'article 11 de la Constitution ayant été révisé en 2008, il y a moyen de contraindre le Président de la République de proposer un référendum sur les retraites, à condition que ce référendum soit proposé par 1/5 des parlementaires, eux-mêmes soutenus par 1/10 des électeurs (nous).
Pour mémoire, même si la réforme des retraites devait être adoptée par le Sénat et l'Assemblée Nationale, tout n'est pas perdu, la loi peut ne pas être appliquée. Il est encore temps de tout mettre en oeuvre pour s'opposer à cette réforme des retraites.

Voici donc le lien pour signer cet appel :
http://www.referendumretraites.org /

Ne rien lâcher si le combat est juste !

dimanche 7 novembre 2010

Extrait d'un roman à venir

Il passa devant un miroir et sursauta. Il ne se reconnut pas. Son visage était émacié et sombre. Ses cheveux et sa barbe avaient poussé. Il était crasseux. Il s’approcha. A la faible lumière de la fenêtre son visage apparut en clair-obscur comme dans une peinture de Rembrandt. « Qui est-tu ? » se demanda-t-il intérieurement. Il caressa sa barbe, sa peau, toucha son front et sentit l’os du crâne. Il visualisa le cerveau et imagina la formidable complexité qui le faisait penser et vivre. Et puis soudain la question lui vint de savoir qui était lui dans ce corps et qui prenait vraiment les décisions dans cette masse de chair, de sang et d’os. Suis-je ma pensée ? Qui suis-je dans ce corps si je ne suis pas que ce corps ? Comme dans une mise en abime, les images s’incrustaient les unes dans les autres et il commença à avoir le vertige.
Il s’adossa au mur comme s’il venait de recevoir un coup. Ses yeux s’ouvraient grand, à la fois sonné, à la fois réveillé par une stupeur inconnue.
Il posa la paume de sa main droite sur son avant bras pour sentir le sang circuler, la chaleur de la chair.
Il palpa les muscles en essayant de suivre le sillage des tendons.
Il bougea ses doigts et les regarda se déployer comme un oiseau qui rétracte et ouvre ses ailes.
Il sentit l’air, chargé de particules nouvelles entrer dans ses poumons et en picoter les alvéoles.
Il posa sa main contre son cœur, à l’affut des pulsations régulières. Qui était là tapis dans chacune de ses cellules et veillait sur cette matière, chaque seconde, même lorsque son esprit était ailleurs, même lorsqu’il dormait, même lorsqu’il était occupé à faire quelque chose qui n’avait rien à voir avec son corps ?
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Ceci est un extrait-brouillon du roman que je suis en train d'écrire. Il y aura une vingtaine de chapitre et j'en suis au 15ème. J'ai choisi cet extrait car il ne met pas en péril l'intrigue. Il donne juste un parfum.
Pour l'instant, contrairement à mon pote Etienne, je n'ai pas souhaité en parler plus que ça. Etienne aussi est en cours d'écrire et parle pas mal de son roman sur ce blog.
Au départ, je n'étais pas sur d'arriver au bout de ce projet. Maintenant qu'il ne me reste que 4 ou 5 chapitres, je me suis dit que je pouvais peut-être commencer à en dire quelques mots… Tout en laissant peser un lourd mystère.
Je peux dire qu'il s'agira d'un conte écolo, un roman initiatique avec une intrigue d'ordre fantastique.
A suivre...

vendredi 5 novembre 2010

EE et Verts Béarn communiquent

La retraite est une richesse, la réforme du financement des caisses de retraites une nécessité.
La réforme imposée par le gouvernement, s’appuyant sur le dernier rapport du COR (Conseil d’Orientation des Retraites), tient du dogme et fait porter l’essentiel de l’effort sur les citoyens. Dans ce rapport on peut lire:

1- Des hypothèses de croissance de l’économie (+1,9% par an) qui sont bien trop optimistes.
2- La prévision d’un taux de chômage à 4.5%, on n’a plus vu le niveau 4.5% depuis 1978 !
3- Que les variables envisagées pour combler le déficit (âge de départ, taux de cotisation sur les revenus d’activité et niveau des pensions) ignorent complètement la piste de l’élargissement de l’assiette de cotisation aux revenus issus des marchés financiers.

Ce qui est prévu par le gouvernement, c’est la répétition aggravée de politiques qui ont échoué, c’est la même logique économique, basée sur une hypothétique forte croissance, qui induit déjà une aggravation de la précarité, et des écarts colossaux de revenus et de niveau de vie. En lançant l’hypothèse d’un report de l’âge légal au-delà de 60 ans, le gouvernement confirme qu’il entend mettre en œuvre les choix les plus punitifs pour les salariés.

Pour Europe Ecologie Béarn / Euròpa Ecologia Bearn / Les Verts Béarn, la retraite est une richesse, un temps de vie disponible que l’on veut nous voler. Rogner sur ce temps libre, c’est faire peser sur nos aînés, l’inconséquence de choix économiques dictés par l’unique préoccupation de ne pas perturber les marchés de capitaux.

Comment financer ces retraites ?

Pour le gouvernement et le MEDEF la solution est simple : les salariés doivent payer en cotisant plus et plus longtemps. Or dans le même temps :
Les entreprises sont de plus en plus exonérées de cotisations sans qu’aucune reprise de l’emploi ne s’annonce à l’horizon.
Jamais autant de dividendes confortables, n’ont été remontés aux actionnaires de nos entreprises et banques privées, qu’au cours de la dernière décennie.
Remettre en cause l’âge de départ en retraite, comme le fait le gouvernement, c’est remettre en cause la notion même de progrès humain et social. L’allongement de la durée de la vie n’est pas une tare, c’est un acquis collectif inaliénable.

Pour Europe Ecologie Béarn / Euròpa Ecologia Bearn/ Les Verts Béarn, l’équilibre du système n’est pas une question de dépenses mais une question de recettes :
- prélever une part des bénéfices des entreprises qui délocalisent,
- lutter efficacement contre l’évasion vers les paradis fiscaux,
- taxer les profits boursiers,
- abroger le bouclier fiscal,
- réduire les exonérations de cotisations sociales faîtes aux entreprises qui ne créent pas d’emplois.
- abroger la loi T.E.P.A, les heures supplémentaires doivent être soumises à cotisations.
En ces temps de chômage de masse, il faut affecter les gains de productivité à la réduction du temps de travail, en créant parallèlement les embauches correspondantes de cotisants supplémentaires.

http://bearn.lesverts.free.fr
83, rue Castetnau 64000 Pau

mardi 2 novembre 2010

"Vous n'existez plus !"

Déjà, on a une ligne pourrie… On est en bout de ligne, ceci expliquant cela. Le téléphone encore, ça pourrait aller. On sent bien que ça tient à un fil mais bon, le téléphone, on l'a. On a souvent des coupures. Le mois dernier, 2 coupures, mais dans l'ensemble, ça va. Ça déconne sec, ça déconnecte gras, mais bon, on l'a. Deux voisins qui sont à 100 mètres ont été coupés de téléphone pendant 1 mois. Alors bon, je vais pas me plaindre, j'ai le téléphone. Certains doivent enjamber le fil téléphonique devant chez eux, alors bon, je la ramène pas, je passe encore dessous, moi. Mais alors internet, ça va pas du tout. Mais pas du tout. Alors, on a décidé de réagir.
Un jour, il faudra que je vous narre les aventures palpitantes d'un responsable d'une maison d'édition associative et d'un artisan d'art qui habite à la campagne et qui n'a pas le haut débit.
Il se trouve que nous ne sommes pas éligible à la fibre optique. Mais dernièrement, nous avons appris que nous ne serions pas éligible au WIMAX. Pour ce dernier, ça nous arrange. On n'en voulait pas. Le WIMAX est aux ondes ce que le groupe électrogène est à l'électricité. Un merdique.
Parce que figurez-vous que cela fait des années que nous nageons dans la semoule ici. Vous comprenez, les gens prennent des habitudes sur le net. Aujourd'hui, on envoie des vidéos, des photos à gogos, des Power-Point … Et oui, car ceux qui ont un modem 56 K/bts, ça commence a se faire rare. c'est même l'exception.
Dernièrement, j'appelle l'assistance Orange et je leur demande comment cela se fait que je paye plus cher que quelqu'un qui a un forfait ADSL avec Triple Play (accès haut débit, téléphonie fixe et télévision) ? Comment se fait-il que je paye plus cher, avec un service 10 fois moins intéressant (d'ici quelques jours, je ferai passer sur ce blog un document qui explique bien le problème en chiffres avec un joli tableau comparatif). Je lui demande s'il n'y a pas de forfait à 5 euros pour le genre de merde qu'ils vendent ! Le gars, il me répond : " Normalement, vous n'existez plus"…
- Eh ! Soyez polit…Je lui réponds... Là je suis en train de me toucher le sexe, je vois bien que j'existe !
- Normalement en 2012 la France entière sera connectée à la fibre optique. c'est le PDG d'Orange qui l'a annoncé, il me dit.
- En 2012 ? Mais en 2012, c'est la fin du monde, ça m'intéressera beaucoup moins.
Je lui demande où on peut trouver le communiqué du boss qui annonce cette nouvelle .
- Euh non on n' a pas de communiqué…. il a fait cette annonce aux employés d'Orange en direct live.
- Ah ! Bon et son prochain concert, c'est quand ?"
Bon merde, c'est décidé, on va prendre l'internet par satellite… En attendant le vrai haut débit par la fibre optique.
Ecoutez ! Je vais vous dire ! Moi personnellement, je m'en fous. Je me passerai très bien d'internet, de téléphone et de bagnole. La technologie, c'est le Viagra de l'humanité. J'ai pas besoin de tout ce bordel pour avoir une érection (pour l'instant).
Vu ce que ça commence à coûter, tout ça ! Je crois que je gagnerai plus à planter des tomates à faire des compotes et élever quelques poules, vu qu'on a un petit terrain.
Mais après faudra pas venir pleurer que les artisans d'art, ça n'existe plus. Je suis de plus en plus convaincu que le métier que j'exerce est à rebrousse-poil d'une société qui se complexifie, d'une société de compétition, d'une société productiviste. Si je peux plus, je peux plus.
Affaire à suivre ...

Sinon, un de ces quatre, je vais prolonger cette réflexion. Le téléphone portable est-il un progrès ? Je proposerai ça comme discussion lors d'un futur post sur ce blog. Et franchement, je ne suis pas certain que ce soit un progrès.
Qu'est-ce que le progrès ? Ce sera le prochain sujet du café-philo organisé à la mairie de Garindein le 23 décembre qui arrive, en présence de Jean-Pierre Mirande qui a un avis sur le sujet (mais un seul alors) et qui présentera son livre : " Le WIMAX un progrès en Soule" qui fait suite à son livre (paru l'année dernière) en guise de mea culpa : "Nous aurions pu créer 600 emplois". On attend avec impatience son prochain livre qui devrait avoir comme titre : "Une idée pour la Soule"... Mais une seule alors !
Nul doute que les éditions Astobelarra publierons ce joyeux pamphlet nihiliste.

jeudi 28 octobre 2010

BlogaBloga le 2 novembre 2010


Eh oui les amis! La prochaine émission sera diffusée le mardi 2 novembre 2010 à 20 heures sur Xiberoko Botza (95.5FM). Pas d'invité ce coup-ci, mais des sujets brûlants comme on les aime!

- Etienne va d'abord vous expliquer pourquoi le livre de Zoe Shepard "Absolument dé-bor-dée!" est une success story!
- Allande vous parlera (dans la langue de Matalaz) de notre empreinte carbone et des multiples façons de la mesurer en ligne!
- Etienne (absent lors de l'émission de la rentrée) remettra le couvert avec une chronique explosive intitulée "journal de guerre", qui tentera de retracer le rôle controversé des forces de l'ordre lors des récentes manifestations contre la réforme des retraites!
- Laurent vous parlera de son amour pour les livres, en vous faisant découvrir le magnifique "Danse avec les Ours", de Christian Laborde!
- et on terminera par le traditionnel Agenda du mois!

Comme vous pouvez le voir, le programme est bien costaud (comme il faut)! Ne manquez pas cette émission qui risque fort de rester dans les annales (et dans certains anus!)
;-)

Les anciennes émissions, les chroniques sont disponibles sur le blog :

lundi 25 octobre 2010

visuels de la période sociale - politique

4 docs visuels instructifs et évocateurs de la période sociale - politique :

- le film "la Chute" détourné en fiction/réalité :

- une vidéo étonnante, pleine d'enseignements, sur le rôle des flics en civil de la BAC à Lyon, puis la fuite d'un peloton de GM qui les protège, ou quand le rapport de force
social et militant arrive à intimider/ridiculiser les "forces du désordre", sans franchir la ligne rouge comme c'est heureusement le cas depuis 1 mois en France (le lynchage
n'est jamais très loin dans ces moments : voir les manifs sidérurgistes en mars 1979) :

- un document édifiant sur le mouvement vu depuis les USA, avec des photos magnifiques :

- une vidéo déjà vue par beaucoup, sur les provocs des flics en civil à la manif du 12/10 à Paris, où pour la 1ère fois on a une preuve visuelle, accablante et révoltante, de
l'implication directe de la police dans ce qu'on appelle "les casseurs". Images commentées et disséquées par le site "arrêt sur images" :

dimanche 24 octobre 2010

"Vers dorés"

Eh quoi ! tout est sensible !
PYTHAGORE.

Homme, libre penseur ! te crois-tu seul pensant
Dans ce monde où la vie éclate en toute chose ?
Des forces que tu tiens ta liberté dispose,
Mais de tous tes conseils l'univers est absent.

Respecte dans la bête un esprit agissant:
Chaque fleur est une âme à la Nature éclose;
Un mystère d'amour dans le métal repose;
« Tout est sensible ! » Et tout sur ton être est puissant.

Crains, dans le mur aveugle, un regard qui t'épie :
A la matière même un verbe est attaché...
Ne la fais pas servir à quelque usage impie !

Souvent dans l'être obscur habite un Dieu caché;
Et comme un œil naissant couvert par ses paupières,
Un pur esprit s'accroît sous l'écorce des pierres !

Gérard de Nerval.

vendredi 22 octobre 2010

Le Conseil Général se place pour les corridas

Le Conseil Général a acheté 70 places de corridas en juin dernier pour un montant de 3690 euros. Facture à l’appui, c’est ce que dénonce le Crac (Comité radicalement anti-corrida) en accusant le département de fournir ainsi une subvention déguisée à la temporada bayonnaise. Il faut dire que le procédé est déjà éprouvé au Conseil général, comme ce fut par exemple le cas pour l’achat massif de places lors du concert d’Anne Etchegoyen à l’Olympia de Paris en février 2009. Il s’agissait alors, pour le Conseil Général, de promouvoir l’image du Sud Ouest.
Cette fois, la somme est plus modeste. Il n’en reste pas moins qu’elle sort de la poche du contribuable, pour un objectif incertain. Il ne s’agit pas, à Bayonne, d’une tradition séculaire qui justifierait sa sauvegarde patrimoniale et le Conseil général n’est pas autorisé à subventionner les activités de cette nature. Reste donc l’habituel fourre-tout à subventions exceptionnelles, généralement associé à la promotion d’un territoire, comme ce fut déjà le cas lors du concert parisien de la chanteuse basque. On peut cependant douter du bien fondé marketing de cette image tauromachique, irrémédiablement altérée par la dictature espagnole et si peu ressemblante au contribuable moderne des Pyrénées-Atlantiques.
C’est là que le bât blesse et sans présumer de l’opinion de la Cour des comptes sur la question, le financement public des corridas reste le point faible de leurs promoteurs, parmi lesquels figure en bonne place le maire de Bayonne, Jean Grenet, président de la commission taurine à l’Assemblée Nationale. La mairie de Bayonne vient justement d’annoncer un déficit de 92.000 euros pour la temporada 2010. Les bayonnais devront payer une nouvelle fois pour n’être pas allé à la corrida.
En marge des discussions sur la souffrance animale, il est difficilement soutenable de demander aux contribuables de financer un spectacle qu’il est désormais admis de cantonner à la sphère privée. Signe de ce temps, Jean Grenet avait lui-même déclaré qu’il était « inacceptable » que le déficit des corridas soient supporté par les contribuables. C’était en janvier 2009 et la facture, particulièrement salée, s’élevait à 180.000 euros. Deux temporadas plus tard, le bilan reste donc à la moitié de cet « inacceptable ». Et même un peu plus, à l’heure où les Bayonnais reçoivent leurs taxes locales, en songeant que de l’argent public du département sert déjà à colmater la brèche.

mercredi 20 octobre 2010

Dieu est las !

Je n'ai pas la foi. je suis agnostique. Etre agnostique, pour moi, c'est se permettre toutes les questions, sans chercher à y répondre, sans se mettre une inutile pression. Déjà trouver la bonne question …. ce n'est pas une sinécure ! Alors quand je pense que certains sont persuadés avoir toutes les réponses ! Les réponseux, jusqu'à aujourd'hui n'ont fait que répandre la haine, cathos, islamistes, juifs ! Au mieux, l'ignorance.
Envahir le monde de réponses c'est comme vomir sur la vérité, la couvrir de merde.
Pour dire qu'aujourd'hui, je trouve une bonne partie des chiliens totalement ridicules de parler de miracle, parce que 33 mineurs (âge de Jésus quand il est mort ! C'est dire) ont été sauvés. Franchement c'est à pleurer de rire. Mais au fond, ça me rend triste pour les chiliens, triste pour l'humanité car avec ce genre d'idées, j'ai vraiment l'impression que nous faisons trois pas en arrière, direction le Moyen-Age.
Il y a quelques années, j'avais entendu la même réflexion lorsqu'un mirage 2000 s'était cassé la gueule à quelques encablures du lycée agricole à Berrogain Larruns. "Grâce à la volonté de Dieu il est tombé à côté du lycée" ai-je entendu dire. Grâce à la volonté de dieu 33 mineurs ont été sauvés. Mais expliquez-moi pourquoi dieu, qui aurait ce pouvoir là, laisserait tomber un mirage dans un champs ? Pourquoi Dieu puisqu'il a ce pouvoir sauverait 33 mineurs ici et en ferait crever 100 autres ailleurs, dans l'anonymat ?
Cette religion qui apporte toutes les réponses sur un plateau comme dans un self service, ne nous défausserait-elle pas plutôt de nos responsabilités ?
Quant à moi, je me sens épris de spiritualité. Et si la religion, c'est relier les hommes entre eux, les relier à la nature et se poser des questions, à ce compte-là, je suis religieux. Et tant mieux si au bout il y a quelque chose qui s'appellerait Dieu. Si être religieux c'est être un consommateur dans les supermarchés de la croyance, ça vaut pas un clou… Même pas celui qui a crucifié M. Jésus.

En ce moment, je replonge un peu dans le bain Léo Ferré... Alors, pour illustrer ce petit texte, voici une superbe chanson qui parle de religion.


lundi 18 octobre 2010

Guillaume Sarkozy, futur bénéficiaire de la réforme des retraites ?

Selon Médiapart, le frère du président vise le pactole du marché de la retraite complémentaire privée. Et prépare pour cela une alliance avec des acteurs semi-publics.

Le site d'information Médiapart affirme jeudi 14 octobre que la réforme des retraites pourrait favoriser les intérêts du groupe Malakoff Médéric, dont le délégué général n'est autre que Guillaume Sarkozy, le frère du chef de l'Etat.

Selon Médiapart, la réforme "va conduire à l'asphyxie financière des grands régimes par répartition" et sera donc "propice à l'éclosion de ces grands fonds de pension qui n'étaient pas encore parvenus à s'acclimater en France, à quelques rares exceptions près". Parmi les opérateurs privés d'ores et déjà sur les rangs, figure le groupe Malakoff Médéric.
Des alliés puissants

"Il ne s'agit pas que d'une coïncidence. Mais bien plutôt d'une stratégie concertée en famille", écrit Médiapart, "l'un assèche les régimes par répartition tandis que l'autre pose les fondements du système par capitalisation". Le site ajoute : "Guillaume Sarkozy a engagé son entreprise dans une politique visant à en faire un acteur majeur de la retraite complémentaire privée. Et il a trouvé des alliés autrement plus puissants que lui, en l'occurrence la Caisse des dépôts et consignations (CDC), le bras armé financier de l'Etat, et sa filiale la Caisse nationale de prévoyance (CNP). Ensemble, tous ces partenaires vont créer, le 1er janvier prochain,une société commune qui rêve de rafler une bonne part du marché qui se profile."

"Cette société n'aurait jamais vu le jour sans l'appui de l'Elysée", écrit Médiapart. En effet, la Caisse des dépôts et consignations est une institution publique présidée par un parlementaire. Pour sa part, la Caisse nationale de prévoyance (CNP) est une filiale de la Caisse des dépôts et consignations, de la Banque postale et du groupe Caisses d'Epargne, lui-même présidé par François Pérol, ancien secrétaire général adjoint de l'Elysée.

En outre, la Caisse des dépôts gère le Fonds de réserve des retraites. "Pourquoi la CDC se lance-t-elle dans pareille aventure pour faire le jeu du système adverse, celui par capitalisation?", demande Médiapart. "Et pourquoi, de surcroît, le faire avec une entreprise dont le patron est le frère du chef de l'Etat?"

L'enjeu n'est pas mince. Le marché pourrait représenter "40 à 100 milliards d'euros" : en fonction de l'aspect final de la réforme, les Français connaîtront une baisse plus ou moins considérable du taux de remplacement, c'est-à-dire du montant de la pension rapporté au salaire, et donc se précipiteront sur les systèmes de retraite complémentaire. Médiapart publie notamment un "business plan" confidentiel, qui fixe pour objectif une part de marche de "17%" d'ici dix ans.

mercredi 13 octobre 2010

LA GREVE GENERALE…JUSQU’AU RETRAIT

APPEL de l’ASSEMBLEE GENERALE des GREVISTES,
de toutes LES PERSONNES MOBILISEES
(lycéen-ne-s, étudiant-e-s, jeunes, chômeurs-euses, retraité-e-s…)
12 OCTOBRE, BOURSE DU TRAVAIL DE BAYONNE

LA GRÊVE GENERALE…JUSQU’AU RETRAIT

Nous avons manifesté en masse les 7 et 23 septembre, le 2 octobre et encore aujourd’hui.
Il y a déjà des secteurs en grève comme les employés des cantines et les agents du port de Marseille ; de nombreux appels à reconduire la grève après le 12, souvent intersyndicaux, se multiplient depuis quelques jours : dans la Chimie, les Transports, à la RATP, chez les cheminots, les gaziers, les électriciens etc…et des mouvements commencent chez les jeunes.
La pression monte. La situation est favorable pour aller vers une grève générale, vers le blocage de l’économie, seul moyen pour faire reculer Sarkozy et son gouvernement.
Notre revendication unitaire : retrait pur et simple de la contre réforme des retraites.
Les grévistes réunis ce jour à Bayonne se prononcent pour reconduire la grève.
Ils-elles appellent à organiser dès demain dans toutes les entreprises, du privé et du public, des assemblées générales pour discuter de la reconduction. C’est sur chaque lieu de travail que les salarié-e-s doivent décider.
Ils-elles appellent à la tenue régulière d’assemblées générales pour faire le point sur les reconductions en cours, pour coordonner les actions et débattre des suites du mouvement.
Premiers Rendez-Vous : demain mercredi 13 octobre à 9h puis à 18h à la Bourse du Travel de Bayonne


GREBALARIEN BATZAR OROKORRERA DEIA
URRIAREN 12an, BAIONAKO LAN BURTSAN 14:30etan

GREBA OROKORRA, PROIEKTUA BAZTERRERAT EMAN ARTE

Andana bat izan ginen manifestaldietan irailaren 7eta 23an, urriaren 2an eta oraino gaur.
Badira jadanik greban ezarri diren langile multzoak, jantegietako eta Marseillako portuko langileak; 12aren ondotik greba iraunkorrerako deialdiak, usu intersindikalak, biderkatu dira azken egunotan : kimika, garraio, RATP, trenbide, gas hodi, elektrika eta abarreko langileenak... eta mugimendua hasten da gazteen munduan.
Presioa gorantz doa. Egoera gure alde da greba orokor baten egiteko, hori baita Sarkozy eta haren gobernuari gibelerat egin arazteko molde bakarra.
Denek batera sustengatzen dugun aldarrikapena : erretretaren kontra-erreforma bazterrerat ematea. Gaur Baionan bildu diren grebalariek greba iraunkorraren alde egin dugu eta bihar lantegi guzietan, publiko zein pribatuetan, grebaren iraun arazteko batzar orokorrak antolatzera deitzen ditugu. Langile bakoitzak bere lantegian behar du erabaki.
Iragaiten diren luzapeneri buruz pundua egiteko, gure ekintzen kudeatzeko eta mugimenduaren segidaz eztabaidatzeko lanbide arteko biltzar nagusiren atxikitze erregularreri deitzen dute.
Lehen hitz orduak bihar asteazkenarekin urriaren 13an 9etan et 18etan Baionako Lan Burtsan.

lundi 4 octobre 2010

GROUPES DE PAROLE METHODE ESPERE

L'association KARKAILA XIBEROA

met en place

des groupes de parole mensuels sur le thème de la relation à nos enfants

pour les parents, pour les personnes travaillant avec des enfants,

et pour tous ceux qui tentent de communiquer autrement


Un groupe de parole...

partager des expériences,

un lieu pour échanger,

une écoute réciproque,

Ces groupes de paroles seront animés par Valérie Nabarra, formatrice en communication relationnelle

méthode ESPERE® – Jacques SALOME

Rendez-vous le mardi 19 octobre à 20 h 30

au Centre Multiservices de Mauléon

Salle Ahusky

Adhésion à l'association Karkaila Xiberoa(10€)

Entrée gratuite pour ce premier groupe de parole.

***

Pour tous renseignements : 05 59 28 38 14

www.karkailaxiberoa.com


dimanche 3 octobre 2010

Week-end militant

Vendredi soir, j'étais à la rencontre Psytoyenne « Bilan/perspectives des luttes menées en vallée d’Aspe ». Sur la photo, Eric Pétetin et à gauche André Cazetien. Eric, qui s'est spontanément engagé à nous écrire quelque chose pour notre livre Paroles d'écolos. La discussion est allé bon train autour du Tunnel du Somport, de l’axe E7 et de la réouverture de la ligne Ferroviaire Pau Canfranc. La lutte continue et plus que jamais la merveilleuse vallée d'Aspe a besoin des énergies de ces hommes et de ces femmes qui ont déjà mené un dur combat il y a 20 ans de cela. Respect.

Le lendemain matin, nouvelle manif en famille à Pau pour montrer à Nicolas Sarkozy que nous ne baissons pas les bras et qu'il est impensable - comme dit le slogan - que ce soit NOUS qui payons LEUR crise.
Et pour finir, l'après-midi de ce même jour, rencontre avec l'écrivain Christian Laborde qui présentait son dernier livre "Le soleil m'a oublié", à Oloron à la Petite librairie. Quel bonheur que d'écouter cet écrivain talentueux !
J'ai réussi à me procurer sur internet un livre de Christian Laborde épuisé à ce jour. "Danse avec les ours- OPA sur les Pyrénées". Une petite perle écrite en 1992 dans lequel l'auteur pousse un superbe coup de gueule contre les technocrates et les zélus, le zournal propagandiste et le zuze qui met les écolos pacifistes en prison. Christian parle notamment du Gazoduc et des paysans spoliés… Quand "Jacques le croquant devient Jacquou le Croqué, sous l'oeil complice des zélus "…

vendredi 1 octobre 2010

Tous dans la rue demain !

Pour rappel

Communiqués de presse

Communiqué commun CFDT, CFE-CGC, CFTC, CGT, FSU, UNSA

Paris, le 24 septembre 2010

Les organisations syndicales considèrent que la journée nationale d’action du 23 septembre 2010 est un franc succès. Les salariés du public et du privé, en participant massivement à cette 2ème journée de grèves et de manifestations du mois de septembre, ont réaffirmé leur détermination à ne pas accepter une réforme injuste et inefficace.

La journée d’hier a été marquée par l’engagement de nouveaux salariés du privé, notamment des PME mais aussi par la présence de plus de jeunes et de femmes. Cette vaste mobilisation s’accompagne d’un large soutien de la population qui refuse le report de l’âge légal de départ à la retraite de 60 à 62 ans ainsi que celui de 65 à 67 ans pour toucher une retraite à taux plein. Quoi qu’en dise le Gouvernement, la démobilisation suite au vote à l’Assemblée nationale, n’a pas eu lieu.

C’est bien l’exigence d’un véritable débat et l’examen d’autres alternatives au projet de loi qui s’expriment plus fortement.

Les organisations syndicales mettent en garde le Gouvernement sur les conséquences que provoquerait l’ignorance de la colère qui s’exprime profondément.

Les organisations syndicales réaffirment leur totale détermination. Elles confirment les termes de leur lettre ouverte unitaire au Président de la République et aux parlementaires, notamment : « le vote de ce projet dans sa logique actuelle n’est pas d’actualité ».

Elles invitent leurs organisations à poursuivre ensemble, à tous les niveaux, la mobilisation unitaire par des initiatives dans les territoires et les entreprises en interpellant les sénateurs et en utilisant (pétitions, tracts…) très largement cette lettre ouverte.

Sachant que le texte de loi sera à l’examen du Sénat à partir du 5 octobre et que la procédure parlementaire pourrait se poursuivre jusqu’au 20 octobre, elles décident :

  • D’une grande journée de rassemblements et de manifestations dans le pays le samedi 2 octobre pour conforter la mobilisation et permettre l’engagement de nouveaux salariés dans l’action.
  • De faire du mardi 12 octobre une nouvelle journée massive de grèves et de manifestations pendant le débat au Sénat. Cette journée trouvera toute sa place pour amplifier la mobilisation dans le cas où les parlementaires ne prendraient pas en compte ce qui s’est exprimé dans l’action et si le Gouvernement restait intransigeant. Le Gouvernement porterait l’entière responsabilité des suites que les salariés et leurs organisations entendront donner au 12 octobre.

Plusieurs organisations participeront à la journée de manifestation européenne du 29 septembre pour s’opposer aux plans de rigueur en Europe. Elle donnera l’occasion à des milliers de salariés français de porter leurs revendications, notamment sur la retraite, à Bruxelles et partout en France.

Les organisations syndicales se reverront le 4 octobre et analyseront la situation.

jeudi 30 septembre 2010

No Pasaran

En attendant le "Retour vers le Futur d’une vallée de Montagne..." qui aura lieu vendredi 1er Octobre à 18h30 à Oloron en présence d'Eric Petetin (Voir ci-contre), et en attendant la rencontre dédicace avec Christian Laborde à la Petite Librairie, toujours à Oloron (revoir ci-contre) un extrait d'un bouquin de C.Laborde paru en 1992 et qui s'appelle "Danse avec les ours - OPA sur les Pyrénées.

Sur l'écorce des arbres chauds
Sur les cailloux
Sur les pollens
Sur les berges du gave
Sur le Pau-Canfranc
No pasaran

Sur la peau des truites
Sur les saumons
Sur la sagaie des libellules
Sur la casquettes des rocs
No pasaran

Sur la route blanche de l'aube
Sur le gel
Sur les briquets du froid
Sur les souches
No pasaran

Sur les viaducs
Sur la salive de l'ours
Sur la neige
Sur l'essuie-glace des saisons
No pasaran

lundi 27 septembre 2010

Le soleil m'a oublié




Comment faire un roman simple et touchant ? Demandez le à Christian Laborde, c'est un spécialiste. Son dernier roman est une histoire d'amour. Une histoire de la vie, comme il y en a.
J'aime bien cette critique du Courrier Picard : "Pas un gramme de graisse, pas un mot de trop dans ce texte étincelant, émouvant, tout en muscles comme un blues de Jimmy Reed."
Ça ne vous est jamais arrivé d'avoir la tête qui tournait en pensant à toutes les vies, les souffrances, les morts, les bonheurs, les naissances qui toutes les secondes se donnent, se rendent, se brisent au moment même, à la seconde même, par exemple, à la seconde même où j'écris ces lignes ? Le roman, je trouve, exprime bien ça. Les romans quand ils sont bien écrit, ils nous parlent de ces moments qui font la vie des autres. Et puis là, au moment ou j'écris ces lignes, je me dis que le roman, quand il est bien écrit, comme celui-ci est une ode à l'empathie. L'autre est un autre soi. L'autre est différent, mais l'autre participe à notre vie, parce que la vie est une. C'est très chrétien finalement, du genre, "ne fais pas à autrui etc…", mais c'est surtout très humain. Car quelle est la tête de noeud qui dirait : "fais à autrui ce que tu n'aimes pas que l'on te fasse"… ? "ne fais pas à autrui… " C'est une lapalissade grotesque et les chrétiens n'ont rien fait d'autre que réinventer le fil à couper le beurre.
Bon au final et en résumé, il faut lire les romans de Christian Laborde (et notamment celui-ci), car ils expriment - comme le font les oeuvres d'art - la subtilité du temps présent, la richesse des sentiments, et l'incommunicabilité des émotions comme personne. Ou si... Comme savaient le faire les grands peintres impressionnistes, les musiciens et les poètes.


Christian Laborde dédicacera son livre à la petite Librairie ce samedi 2 Octobre à 14 h