jeudi 30 octobre 2008

Ondes électromagnétiques : Stop !

Il y a quelques jours, je suis allé à Pau, à une réunion débat concernant les ondes electromagnétiques, organisée par l'association "Santé-écologie". Un physicien, Mr Daniel Oberhausen membre du PRIARTEM (Pour une Règlementation des Implantations d'Antennes Relais de Téléphonie Mobile) était présent.
Pourquoi me suis-je rendu à cette réunion ? Figurez-vous que mon village de Moncayolle fait partie de ces 2 % du territoire qui sont en zone blanche en ce qui concerne l'accessibilité au haut débit internet. Il y a environ deux ans, j'ai mené ma petite bataille pour obtenir ce haut débit. Je suis allé même jusqu'à faire circuler une pétition dans mon village. Aujourd'hui je fais machine arrière, car le Conseil Général 64, au lieu d'exhorter France Telecom à mettre en place la fibre optique choisit le Wimax. Il s'agit d'une solution à court terme, moins efficace que la fibre optique mais plus risquée en terme de santé.
J'ai appris beaucoup de choses sur ces ondes et sur les problèmes liés aux implantations d'antennes Relais, à la Téléphonie Mobile, au Wifi etc...
- Qu'il y avait très peu d'ondes électromagnétiques dans la nature et que celles que nous recevons, fabriquées par l'homme, représentent 5000 milliards de fois celles qui sont dans la nature.
- Que des chercheurs ont aspergé des plants de tomates avec des ondes électromagnétiques semblables à celles émises par le téléphone portable. "Après dix minutes de ce traitement, les "cobayes" se sont mis à produire des molécules de stress."
Beaucoup d'autres indices inquiétants nous préviennent qu'il faut d'ores et déjà faire appel au principe de précaution. Mais évidemment nos chers élus plongent dans la dernière invention les yeux fermés et les bras grands ouverts.

D'après Mr Oberhausen il faut s'opposer en bloc au wimax de manière à obliger France telecom et les pouvoirs publics à choisir la fibre optique qui est, elle, la vraie solution à long terme.
J'ai donc décidé d'adhérer à l'association Priartem qui donne des outils pour une réglementation rigoureuse qui n'existe pas aujourd'hui et j'espère organiser un de ces quatre, peut-être avec l'association Alkarkide, une réunion d'information à ce sujet à Mauléon. J'espère faire bouger les choses dans mon village de Moncayolle notamment en demandant une réunion d'information auprès de notre élu Mr Mirande qui aurait refusé cette réunion jusqu'à présent, selon certaines sources.
Pour éviter un nouveau scandale du type "amiante", il est temps de réagir.

LES LIENS POUR ALLER PLUS LOIN
http://www.priartem.fr/
http://www.agirpourlenvironnement.org/
http://www.criirem.org/

mercredi 29 octobre 2008

Pépée


Après avoir vu un numéro de chimpanzé en première partie de son spectacle Léo et sa femme adoptent une femelle qu'ils nomment Pépée, ils recueilleront ensuite d'autres animaux.
En mars 1968, il quitte le Lot. Le 7 avril, Pépée est tuée par un voisin d'une balle dans la tête tout comme Zaza, un autre chimpanzé, sur ordre de Madeleine qui liquidera tous les animaux, en les donnant aux voisins ou en les tuant. Léo Ferré ne pardonnera pas à Madeleine, sa femme, il chantera Pépée en 1969

mardi 28 octobre 2008

Sors de ce corps, Staline !

Etienne Boyer, plein de haine, attaque en traitre Louis Labadot, dont il a incidemment découvert le secret...

samedi 25 octobre 2008

Silence de Vie

Je ne veux rien apprendre
Je ne veux rien comprendre
ni retenir
de morte voix

Je ne veux plus entendre
ce vacarme sourd et muet
de phrases et de chiffres
de nombres et d'idées

Depuis longtemps déjà
et même en se taisant
la vie chante avec moi
quelque chose de beau

Je refuse un autre cerveau
dit l'enfant

L'enfant sauvage

Jacques Prévert

Merci à Kolova de m'avoir envoyé ce poème de Prévert que je ne connaissais pas.
Tous les ans, dans mon atelier de restauration, je reçois les enfants d'un institut spécialisé pour enfants en difficultés scolaires et troubles du comportement. Les éducateurs cherchent des activités susceptibles d'allumer la flamme de ces "enfants sauvages" qui se laissent porter par la vie ne sachant par quel bout la prendre. Ils n'ont pas encore trouvé leur voie. Ceci dit, quand je les vois, je sens qu'il y a quelque chose de vivant et de gai chez eux. Comme s'ils n'avaient pas encore été mangés tout cru et digérés par les sucs gastriques de la société. Ils sont encore là, vifs et naifs. J'ai une tendresse particulière pour eux et je les aime d'autant plus qu'ils sont le reflet de ce que j'ai été, peu ou prou.
Il y a quelques années, d'autres jeunes sont venus dans mon atelier, plus grands, des troisièmes. Eux, par contre étaient mangés et avaient l'oeil éteint. Ils avaient enfin trouvé leur voie... Ou plutôt, leurs voies les avaient trouvés. Ils étaient tristes et renfrognés.
J'ai de la peine pour cette jeunesse ayant moi même été jeune et cancre. J'ai surtout de la peine pour ceux qui ont le regard éteint, ceux qui ne sont plus des enfants, ceux qui ont trouvé leur voie et qui ont le regard vide de s'être fait greffé un "autre cerveau".

jeudi 23 octobre 2008

Lucien toujours la banane

C'est le dernier Lucien de Franck Margerin. Vous ne connaissez pas Margerin, ni Lucien ? Margerin imagine le personnage de Lucien en 1979. Il s'agit d' un rocker au cœur tendre, à la coiffure banane et au gros nez.
C'est assez surprenant, dans cette aventure, Lucien, Ricky, Gillou et Riton ont 30 ans de plus que dans les albums précédents. C'est nouveaux ça, en BD, de faire vieillir les personnages (mais les ricains ont fait mieux, ils ont fait mourir leur "Captain América"). Il faut dire qu'ils avaient pris un coup de vieux les personnages de Lucien et sa bande. Les blousons noirs, les santiags et le perfecto, c'est un peu has been aujourd'hui. Margerin, dans cet album, a su les placer dans la réalité de maintenant entre les blog et les Myplace, les playstations et les signes de cette pauvre jeunesse qui ne sait quoi faire pour se démarquer du modèle familial. Et puis Lucien est maqué et père de deux enfants qui vivent eux dans la réalité de cette société. Pour le coup, ce qui est marrant, c'est les contrastes entre les vieux rockeurs démodés, les vieux copains qui se retrouvent 30 ans après, et les jeunes qui ont des préoccupations de leur âge.
Une anecdote perso à propos de Margerin. En 1992 je suis allé au festival de BD d'Angoulème avec un pote. Le samedi, il n'y avait pas grand monde dans les travées de livre. Alors que le matin, je passais devant le stand des éditions Humanoides Associés, je vois Franck Margerin. Je mets un coup de coude dans les côtes de mon pote :
- aih
- mince, regarde ! Franck Margerin... J'ai lu toutes ces BD, je l'adore".
Je l'approche timidement et je lui montre les miennes que j'avais emportées dans ma besace. Je me souviendrai toujours des conseils qu'il m'a donné ce jour-là. C'était du genre : "c'est bien, mais il faudrait grossir un peu le trait dans les premiers plans pour faire contraste ... sinon c'est pratiquement du travail de professionnel". Avec ça, vous allez vous demander pourquoi j'ai arrêté la BD ?
Le lendemain, avec mon pote, on repart au salon après une bonne nuit dans un hôtel. Mais plus de trace de Franck Margerin. J'apprends dans les journaux qu'il s'est vu décerné la veille le Grand Prix de la Ville d'Angoulême. Margerin rentre ce jour là définitivement dans la cours des grands.

Franck Margerin - Lucien Toujours la banane - éditions Fluide Glacial

Frank Margerin : sa vie, son œuvre
Le site non officiel de Frank Margerin

mardi 21 octobre 2008

Les sifflés de la Marseillaise (bis)

Je joins ici cette réponse de mon ami d'enfance Hervé. Il m'a envoyé ce message en réponse à mon post "Ils ont sifflé la Marseillaise". Avec son autorisation, je tenais à mettre ce message bien en avant parce que je le trouve éclairant et plein d'intelligence. Et surtout il parle avec l'expérience et le vécu, c'est un vrai témoignage. Merci Hervé.

Laurent!

Eh bien, quelle pamplet contre notre système français!

Je suis d'ac avec toi ! On parle beaucoup d'intégration mais se pose t-on la question pourquoi tous ces jeunes la sifflent?
Les pouvoirs publics ne se demandent-ils pas pourquoi tous ces évenenements subviennent?
Laurent, tu ne m'as encore répondu sur la crise économique mais concernant ce sujet, voilà ce que j'en pense!
Les politiques veulent supprimer des matches si l'hymne n'est pas respectée ! Je respecte l'hymne même si je regrette que ses paroles soient à ce point sanglantes. Cependant ces même politiques qui condamnent ces jeunes ont la mémoire courte!
Ils oublient qu'ils ont colonisé tous ces pays dont sont issus ces jeunes (avec tortures, massacres, viols pendant le guerre d'algérie) et que contrairement à l'Allemagne, le France n'a pas totalement accepté cet état de fait et n'a pas présenté ses excuses aux pays colonisés!
Ils oublient que lors de la première guerre mondiale, des tirailleurs sénégalais, des algériens, marocains, tunisiens ont donné leurs sangs en tant que soldats pour que nous puissions vivre libres!
Ils oublient que c'est leurs parents pendant les 30 glorieuses, que l'on est venu chercher pour exécuter des travaux de terrassement, balayer les belles rues de nos grandes villes françaises, habiter dans des "cages à poules" avec amiante bref faire les basses besognes que ne voulaient pas faire les français!
Ces personnes issus de l'immigration qui ont souffert ont transmis leurs souffrance à leur enfants qui reprennent le combat à leur façon dans la lutte pour l'acceptation de leur différence.
Oui, les actions sont condamnables : incendies de voitures, insultes, sifflets de la marseillaise mais c'est leurs seuls moyens de se faire entendre!
Mais que s'est-il passé lors du premier tour des présidentiels 2002?
L'ogre Le Pen a battu Jospin ! Je trouve cela hautement plus grave!
La vérité, Laurent, c'est que contrairement aux Etats-Unis où peut-être un noir ou un métis sera président de la plus riche nation du monde, en France nous ne sommes pas prêt de voir ne serait-ce qu'un maire d'une grande ville de couleur!
Il y a dans dans ce pays une monarchie qui perdure depuis des siècles et l'arrivée de Sarko au pouvoir ne fait pas exception!
Oui, tout comme toi, je suis citoyen du monde.
Je suis un peu parti à l'étranger et j'ai beaucoup appris de mes voyages notamment de mon pays pays d'origine, l'Inde.
Je suis d'avis que notre richesse intérieure ne se fera qu'au contact de personnes différentes de nous tant par la pensée, philosophie, la culture, la langue, la religion.
Tu vois, j'ai des voisins algériens, eh bien pendant le Ramadan, un a frappé à la pote et m'a donné un tiramisu, un autre des cuisses de poulet, je la semoule de couscous, des gâteaux.En contre-partie, je leur ai achté des gâteaux indiens et ils ont apprécié.
Lorsque je descend à Toulouse pour voir ma famille, leurs voisins se barricadent entre quatre murs, ils disent à mes parents seulement bonjour, ils restent entre-eux, ils ne se mélangent pas et cela dure depuis des années!
Et on parle d'intégration!Quant le société française rejette au maximum des jeunes qui veulent s'en sortir.
Laurent, je suis français d'origine indienne, je pense m'exprimer correctement en français, je m'intéresse à la culture, les arts, bref j'essaie de m'intégrer!
Qu'ai-je eu en échange ?15 ans de cdds ou de contrats minables mais jamais de cdi!
Alors, Laurent, lorsqu'un ami de Paris me dis que je suis français, non indien, je m'interroge.......Les autres français issus de l'immigration se rapprochent encore plus de leurs cultures d'origine....et rachida dati s'habille en Channel........et a un bébé de........

Hervé

lundi 20 octobre 2008

Histoire océanique

MOUTONS, POISSONS, INFECTIONS, POLLUTIONS.
MER POUBELLE ET BOUILLON DE CULTURE

Communiqué de presse du 15/10/2008 - Association I.D.E.A.L

L'océan vient de nous présenter une facture salée : après les 3 globicéphales morts sur les plages de Biarritz et Guéthary, ce sont des milliers de poissons qui trépassent depuis plus de trois semaines sur l'ensemble du littoral, « sacrifiés sur l'autel de la consommation et des pollutions exponentielles ».

Les autorités se sont empressées.. de communiquer : « pêcheurs, consommateurs, baigneurs, surfeurs : vous ne risquez rien ! ».

Au moment où le développement difficilement contrôlable de la fièvre catarrhale dans les troupeaux d'ovins et de bovins - dont bien évidemment, « nous ne risquons rien ! »- voilà que la faune aquatique est frappée à son tour par une infection microbiologique de type « pasteurellose » nous dit-on. Aucune information ne semble pouvoir indiquer quelle en est la cause ou l'origine.

22 ans après Tchernobyl (dont le nuage radioactif s'est arrêté à nos frontières, bien sur), le doute reste permis. Comme l'indiquent les publications médicales, la contamination par la « Pasteurellose vraie » est très répandue chez les oiseaux (choléra aviaire) et chez les mammifères. L'homme peut être contaminé à la suite d'une morsure ou d'une griffure ou par muqueuse interposée. Le développement de cette infection pouvant aller jusqu'à la septicémie. Le risque est donc patent et lorsqu'on voit les pompiers manipuler ces poissons morts sans gants ou autre protection, que doit-on penser de ces soi-disant spécialistes qui jurent qu'il n'y a pas de risque pour l'homme ? Tchernobyl quand tu nous tiens !

Et les malheureux poissons, depuis trois semaines, agonisent devant nos yeux et sans autres effets que celui du constat attristé des uns ou des autres ! Au fait, où en sommes nous de ces recherches lancées tous azimut ? Plus de com' ? A quand l'information permanente ?

Il est vrai que, pour le moment, c'est la crise ! Il n'empêche que les poissons crèvent toujours.

Tout le monde feint d'ignorer que la vraie crise, la plus effroyable, est la crise écologique qui se profile et dont le rapport STERN, ancien directeur de la Banque Mondiale, annonçait il y a un an, des effets dévastateurs partout sur la planète.

Pour IDEAL, la situation nous apparaît suffisamment grave pour que ces catastrophes ne restent pas enfermées dans une simple gestion des administrations concernées.

A cela s'ajoute les diverses pollutions touchant les eaux littorales : pesticides, bactéries issues des stations d'épurations (STEP), engrais, produits pharmaceutiques, détergents et autres molécules non transformés par les STEP. Un cocktail détonnant qui agresse les organismes marins en les affaiblissant quand il ne les tue pas directement.

IDEAL redemande avec insistance la mise en place « d'Etats généraux permanents de la mer », tout le long du littoral aquitain, ouvert aux citoyens, pour appréhender du mieux que possible ce phénomène annonciateur de sombres perspectives.

Une toute récente étude de l'OMS observe que l'Europe est désormais le continent où le réchauffement climatique est le plus rapide et le plus sensible. Ce rapport rappelle également aux états européens d'intensifier les efforts destinés à limiter les conséquences de ce réchauffement et notamment des mesures de protection sanitaire contre les maladies transmises par les insectes.

IDEAL demande la mise en place de stations de lavage et dégazage des navires sur la côte atlantique (pour quoi pas sur le port de Bayonne) le plus rapidement possible. L'absence de ce type d'installation pousse les navires au délit de pollution. Ils n'ont pas d'endroit où aller donc ils lavent dans le Golfe de Gascogne. Cette hypocrisie ne peut plus durer. Un peu comme on
dirait à un malade : « vous devez vous soigner mais il n'y a pas d'hôpitaux ni de médecins ».

IDEAL se félicite de l'étude bactériologique Adour aval initiée par la Préfecture des Landes.

IDEAL vient d'apprendre que le SPPPI (Secrétariat Permanent pour la Prévention des Pollutions Industrielles et des risques Estuaire de l'Adour) a été réactivé par les préfets 64 et 40 sous la présidence de la mairie d'Anglet. Bien. Il ne reste plus qu'à se mettre au travail car c'est à nous Citoyens d'assumer notre avenir.


Association I.D.E.A.L
Information Défense de l'Environnement de l'Adour et du Littoral
Chemin de Matignon 64340 BOUCAU Tel : 05 59 64 23 03
64 Avenue Lénine 40220 TARNOS Tel 05 59 64 28 63/06 99 72 39 51


samedi 18 octobre 2008

Ils ont sifflé la Marseillaise

Ils ont sifflé la marseillaise ! Olala, quel drame ! Mon dieu les cris d'orfraie de part et d'autres. Olala, ils ne sont pas "intégrés", des "voyous" a dit Rachida Dati, il faut faire honneur à la France, à son hymne (à la con) qui se repaît du sang impur et il faut se mettre au garde à vous devant le drapeau (à la con)! Sans blague !
Mais moi, cette France là, je ne la siffle pas, je lui fais dessus et si j'ai un vomi de 6 mois (conservé dans une bouteille en plastique made in France SVP), je lui réserve, à la France. Et qu'elle vienne, Dati, me jeter hors de l'Hexagone. Mon pays n'est pas celui-ci, mon pays c'est Xiberoa, la planète puis l'univers et le reste c'est de la bouillie pour les chats ! Et puis de toutes façons, je suis totalement anti-nationaliste. Après avoir lu Don Quichotte de Cervantes, l'exilée de Marie-José Basurco, l'Homme qui rit de Victor-Hugo et les communiqués du sous-commandant Marcos, après avoir entendu jouer un vieux jazz de Duke Ellington, admiré les paysages du Canada même pas en vrai, le Taj Mahal qu'en photo sur National Geographic, un tableau de Monet sur une carte postale, les merveilles du cosmos quand je ferme les yeux, je sais juste que j'aime la culture du monde, des pays et les beautés de l'univers. La France de la petitesse, la France du drapeau et de la Marseillaise, la France de l'orgueil mal placé, je m'en bats les coin-coin.
Mais qu'est-ce qu'on attend d'un match de foot, qui, justement, exalte les sentiments nationalistes et la compétition ? Comme disait Philippe Val sur France Inter, on a qu'à changer les paroles de cet hymne nul et anachronique. On a qu’à mélanger les équipes. On peut aussi changer les règles du jeu comme le proposait Albert Jacquard (celui qui marque un but passe dans l’équipe adverse) pour stopper à la racine le sentiment stupide de compétition qui forcément pousse au crime et à la débilité. Et puis té, par la même occasion, on abolit les matchs de foot professionnels pour que le foot redevienne ce jeu qui consiste à taper dans un ballon pour faire mumuse (ce qu'il n'aurait jamais dû cesser d'être).
Après tout ça, je peux vous dire, ça va pas siffler longtemps dans les tribunes, si ce n'est pour reprendre en coeur un hymne qui serait enfin celui de la paix, de la rigolade, de la rencontre et de l'échange.
Il y a loin là de la coupe aux lèvres, mais gardons espoir.

mercredi 15 octobre 2008

Journées des métiers d'art

Je vous informe que je participe aux Journées des Métiers d'Art, du 16 au 19 octobre 2008.
Pendant ces quelques jours, j'ouvrirai les portes de mon atelier de 9h à 12 h et de 14 h à 18 h afin de présenter mon travail.

Pour plus d'informations sur journées, vous pouvez vous connecter au site internet : http://www.jma2008.fr/

A noter que le 18 octobre, durant ces journées, je recevrai la visite du 6 ème rallye Vélo Azia tik.

-

mardi 14 octobre 2008

Non à la suppression du repos dominical !

Le gouvernement veut assouplir la loi sur le travail du dimanche. Sans blague. Et puis un de ces quatre, ils trouveront le moyen d'assouplir le travail de nuit . Oui car, comme dit Luc Chatel Le secrétaire d'Etat à l'Industrie et à la Consommation : "le commerce du dimanche, c'est des emplois et de la croissance". Je ne devrais pas être étonné de voir que l'UMP n'a toujours pas compris que le principe de la croissance et du productivisme nous menait droit au mur, droit à la catastrophe climatique. Mais je devrais être étonné en même temps, puisque c'est le même gouvernement qui veut mettre en place le fameux Grenelle de l'environnement.
Ce qui me déplait le plus dans ce projet c'est la manière dont on surfe sur le désarrois des gens et la misère sociale. Il suffit de voir comment sont posées les questions dans le sondage du Journal du dimanche (filiale de Lagardère, via sa filiale Hachette Filipacchi Medias) : "travailler le dimanche est payé davantage qu'en semaine. Si votre employeur vous proposait de travailler le dimanche accepteriez-vous ?"
Allez donc poser cette question à tous ceux qui triment tous les jours pour un salaire de misère. Cette question posée comme telle est malhonnête.

Consulter le site : http://www.travail-dimanche.com/

Signer la pétition : Non à la suppression
du repos dominical !

lundi 13 octobre 2008

Le top des produits de grand-mère

Ceci est un extrait du site internet "mescoursespourlaplanète.com"

Plutôt que d'avoir un produit par élément à nettoyer, il suffit de posséder quelques produits basiques, entièrement biodégradables et non ou peu toxiques. Un exemple : la pierre d’argile s’utilise sur tous les mobiliers, matériels de cuisine et salle de bain, la vitrocéramique, l’émail, l’inox, le laiton, l’aluminium, le carrelage, le PVC, les mobiliers de jardins, le cuir, les métaux divers, pare-brise… Anti-acarien naturel. Elle est 100 % naturelle, garantie sans glycérine, ni élément toxique. Elle est fabriquée à partir d’argile douce, coprah, palmiste et d’huile essentielle. Elle se conserve sans limitation de durée.
Voici la liste de ces produits plus connus. Les conseils suivants vous apprendront à faire vous-mêmes vos mélanges pour un usage optimum :

* L'eau : seule, elle nettoie très bien le sol, surtout chaude.
* L'eau salée : elle fait briller le cristal et la porcelaine. De plus, le sel décape, désodorise, détache, absorbe, fixe la couleur et c'est un anti-gel.
* Le vinaigre blanc (d'alcool): pour moins d'1 € le litre, il remplace quasi tout les produits d'entretien. Il conserve, dégraisse, désodorise, détartre, désinfecte, à peu près tout. C'est aussi un antifongique, antiseptique et antiparasite.
* Le jus de citron : il peut souvent remplacer le vinaigre blanc, mais ne pousse pas sous nos latitudes (gare à l'impact du transport !). De plus, il fait reluire les cuivres, l'aluminium, le laiton...
* Le savon noir : 5 € le litre. A base de potasse et d'huile végétale, antiseptique et insecticide, c'est un puissant dégraissant et détachant des tâches les plus grasses, du four, etc. Peut irriter les peaux sensibles. De très bonne qualité, il se biodégrade bien.
* Le savon de Marseille : en bloc ou en paillettes, blanc ou vert, moins il contient d'additifs et plus il est biodégradable. Antiseptique, il est idéal surtout pour les textiles.
* La cendre (de bois non traité) : dégraisse, absorbe et nettoie.
* Le sable : adjoint d’eau, il récupère le fond brûlé de la casserole.
* Le savon au fiel de boeuf : savon hyper détachant, surtout pour les tâches organiques (herbe, chocolat, graisses, etc).
* Le bicarbonate de soude (ou de sodium) : 1,5 à 5 € les 500 g. Produit naturel, abrasif doux, désodorisant et très adoucissant, il débouche les éviers, s'attaque au calcaire, au tartre... A ne pas confondre avec la soude caustique, dangereuse.
* Les cristaux de soude (ou carbonate de soude ou de sodium) : 1 € le kilo. Plus efficaces que le précédent, mais irritants pour certaines personnes, ils désinfectent, détartrent, nettoient les taches, dégraissent, adoucissent la lessive...
* Le papier journal : roulé en boule, mouillé ou sec, il nettoie les vitres.
* La cire d'abeille ou végétale (sans additifs), (ou l'huile de lin): pure et non raffinée, elle protège et fait briller les parquets et les meubles.
* Les huiles essentielles : de 5 à 15 € les 10 ml. Selon la plante utilisée, quelques gouttes s'utilisent comme odorant (pour le linge, sauf celui de bébé), désinfectant, antiseptique, antimicrobien, antifongique, répulsif. Attention : certaines sont irritantes pour la peau, pour bébé et toxiques à l'ingestion.
* L'huile d'olive : elle nourrit et fait briller les meubles en bois. Elle est aussi détachante.
* Le marc de café : pour dégraisser, nettoyer et raviver le cuir.

Pour les recettes, et pleins de trucs et astuces, à télécharger impérativement (et gratuitement), la bible du ménage écologique : "Le grand Ménage", www.raffa.over-blog.com.
Le site aussi vaut le détour : sa créatrice décrypte les recettes écologiques de manière scientifique et pratique.
Et aussi : www.maisonbio.free.fr : des recettes, des liens vers des sites d’achat en ligne.

Des livres :

Pour mieux comprendre la toxicité des produits entre autres ménagers, et connaître les alternatives : Planète attitude santé – WWF France – Edition Le Seuil.

vendredi 10 octobre 2008

L'ombre et le réverbère

La nuit se souvient de nos ombres.
Un bec de gaz guette, tragique,
De nouveaux amants épiques.

Les absences du soir le délavent.
Depuis ce temps qu'on n'y vient plus
Sur lui, les oiseaux ne se posent plus.

La lune fait un signe de reflet :
"Regarde s'éteindre... Regarde donc,
Ce témoin de tes folles passions"...

Pas loin, en surplomb du gave,
Le lampadaire triste se ravale,
Le corps penché, la lueur pâle.

ô, mon copain, ta lumière des soirs,
Les ombres bleues que tu créais
Lorsqu'elle et moi on s'encriait !

Mon poteau tu nous supportais,
Alors, on effrayait tes astres volants
En guise de remerciements.

Souviens-toi, souviens-toi, mon compère,
Souviens-toi le toucher de ses pétales
Sur nos vieux boulons de métal.

Souviens-toi, souviens-toi, mon petit père,
De sa bouche, comme un fruit
Faisant se déplier nos nuits !

Souviens-toi de ses mains écloses,
ce féminin, ce fait minant
Qui me revient maintenant.

Un jour, les vagues ont trahi la mer,
La mer était noire de pétrole
Et le pétrole bouffa mon rossignol.

Un jour, un matin, un journal
Conta l'étrange mystère,
D'une ombre et d'un réverbère

Mauléon 1994

mardi 7 octobre 2008

Lire en fête avec Astobelarra

Littérature d’ici et d’ailleurs en fête

Samedi 11 octobre de 15h à 19h:

  • Apéritif littéraire avec rencontres d’auteurs : Etienne H.Boyer et Laurent Caudine
  • Présentation du nouveau livre de l'édition-association Astobelarra / Le Grand Chardon : "PAROLES DU CHEF SEATTLE"
Librairie La Petite Librairie
17, rue de la cathédrale
64400 OLORON SAINTE MARIE

Tel : 05 59 3 9 40 3 0

lundi 6 octobre 2008

Histoire du bipède

Histoire du bipède qui voulait péter plus haut que son cul. (En même pas deux pages)

Texte écrit pour la présentation du livre « Paroles du chef Seattle » aux éditions Astobelarra / Le Grand Chardon

Pour commencer, nous allons expliquer les origines des éditions Astobelarra, Le Grand Chardon.
Il faut retourner au temps où l'on croyait que la terre était le centre de l'univers. Ce fut une désillusion pour les zommes d'apprendre que non seulement nous n'étions pas le clou de la création, mais que l'univers était infiniment plus vaste que nous ne l'avions imaginé (on ne va pas revenir au temps où l'on croyait que la terre était plate parce qu'on va encore se ridiculiser).
Plus tard, au vingtième siècle, on pensait que les zumains étaient d'abord des zommes, blancs si possible, riches c'est préférable et ayant l'esprit de conquête suffisant pour niquer ceux qui étaient des sous-merdes, genre les sauvages ou ceux du pays d'à côté (qui bien souvent étaient les mêmes). En cette période acariâtre, les langues corses bretonnes ou basques étaient juste bonnes à craquer sous les bottes des grandes nations. Les noirs, les juifs, les homosexuels étaient de la bouillie pour les chats. Les enfants étaient de petits mammifères, pas encore des zommes. Les femmes qui n’étaient pas des zommes non plus, s'occupaient des petits mammifères, de la cuisine et du linge sale. Et la nature me direz-vous ? Ben la nature, fallait faire avec, mais viendrait le moment où l’on arriverait à lui régler son compte à cette salope. Et puis, quand même, rappelez-vous la bible des zommes :«qu’il domine (le zomme) sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, sur le bétail, sur toute la terre et sur tous les reptiles qui rampent sur la terre.... Soyez féconds, multipliez-vous, remplissez la terre et soumettez-la. Dominez sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel et sur tout animal qui rampe sur la terre. »
Voilà ça c’est fait. Eh bé maintenant on est bien arrangés avec ça tiens ! comme dirait la mère Denis !
Aujourd'hui, le centre de l'univers n'est plus la terre, il a bien fallu s'y faire. Heureusement on ne trouve plus grand monde pour se foutre de la gueule de tonton Copernic, de Galilée et l’église n’en finit pas de se «rependre» de tout le temps perdu. Mais il reste l'idée que les zommes, devenus finalement - bon an mal an - des zumains, seraient le centre de la terre. Et il y a cette idée tenace qu'il faudrait applaudir à chaque fois qu'un zumain invente un nouveau gadget débile qui va libérer la femme (maintenant qu'elle existe) et nous faire gagner du temps pour pouvoir en passer plus devant Dechavanne ou Star Cacadémy.
Aujourd'hui on est convaincus (ou presque) que nous sommes perdus (ou trouvés) dans l'univers, qu'il n'y a pas de races mais des humains avec un H et que le peuple basque vaut le peuple français ou allemand (quoi ça fait encore débat ça ?).

Il reste un truc auquel on n'a même pas idée, c'est que nous ne valons pas plus que la nature puisque nous sommes la nature.

Mais ça c'est une vérité qui a du mal à rentrer (même chez les basques), il suffit de voir comment on traite les loups, les ours et les renards dans notre beau pays. Il suffit de voir comment on malmène nos veaux, vaches et cochons. Il suffit d'entendre notre vocabulaire : « mauvaise herbe », "nuisible", "prédateur", "gibier", "animaux d'élevage", de "combat", de "compagnie", « sauvage » ...etc
La prochaine étape est qu'enfin nous nous rendions compte que nous ne sommes pas le centre de la terre et que nous ne sommes pas propriétaires du vaisseau spatial qui nous balade depuis des millions d’années. Des Zumains avec un grand Z comme Zinjanthrope, il s'agirait de passer enfin aux Humains avec un grand H comme… Humain, tout simplement.
Si la terre n'est pas le centre de l'univers, si l'humain n'est pas le centre de la terre, le centre est où ?
Et c'est là qu'arriva rien moins que la mirifique association-édition Le Grand Chardon Astobelarra qui se veut porteuse du message éclairant que voici :

"nous sommes une partie de la terre et elle fait partie de nous"
"Nous savons au moins ceci : la terre n'appartient pas à l'homme. L'homme appartient à la terre. "
"Les soeurs parfumées sont nos soeurs. Le cerf, le cheval, le grand aigle, ce sont nos frères. Les crêtes rocheuses, les sucs dans les prés, la chaleur du poney, et l'homme : tous appartiennent à la même famille".

Voilà donc les "paroles du chef Seattle" que l'association édition Astobelarra vous propose aujourd'hui, illustrées magnifiquement par Gonzalo Etxebarria.
Que ces "paroles" nous aident à passer ce cap difficile. Que ce texte contribue à ce mouvement incontournable qui depuis plus de 2000 ans ravale peu à peu les prétentions vénéneuses du bipède qui voulait péter plus haut que son cul.
Oui, car après avoir lu les "paroles du chef Seattle", on comprend facilement que le centre est partout, dans l'ours, dans l'enfant sur le point de naître, dans le creux de la colline, dans l'étoile soi-disant perdue dans l'univers, dans le lever du soleil, dans les bourgeons qui reviennent chaque année depuis bien longtemps. Ces cycles de la nature qui existaient avant les (dé)générations de star Cacadémiciens et les saisons de séries télés inventés par les colons américains.

samedi 4 octobre 2008

Manger moins de viande pour lutter contre le réchauffement climatique

Les gens devraient réduire leur consommation de viande afin de lutter à titre personnel contre le changement climatique, a déclaré l'Indien Rajendra Pachauri, président du Groupe intergouvernemental d'experts sur le climat (Giec), cité dimanche 7 septembre par le journal britannique l'Observer.

"Au début, renoncez à manger de la viande un jour par semaine, et ensuite cessez graduellement votre consommation," conseille ce végétarien. Le changement de nourriture serait un pas important dans le combat contre le changement climatique car l'élevage de bétail contribue à produire l'effet de serre. "Ce que je veux souligner, c'est qu'on doit faire des réductions de notre consommation dans chaque secteur de l'économie", a-t-il ajouté.

LA VIANDE PLUS NOCIVE QUE L'AUTOMOBILE


Rajendra Pachauri a obtenu avec l'ancien vice-président américain Al Gore le Prix Nobel de la Paix en 2007 et se consacre depuis des décennies à la préservation de l'environnement. Il avait déjà tenu de tels propos dans un entretien accordé en juillet au Monde.

Selon des estimations de la FAO - Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture -, l'élevage représente à lui seul près d'un cinquième des émissions mondiales de gaz à effet de serre, soit une contribution au réchauffement climatique plus élevée que celle des transports. Or la consommation de viande devrait, selon les dernières projections, doubler d'ici 2050.

Anne Guillard

Un article du Monde

mercredi 1 octobre 2008

Raboliot

Au fur et à mesure de la lecture, quand le paysage est posé, que sont posés les personnages, que tout est posé dans la profondeur de cette Sologne giboyeuse, (quelques années après la première guerre mondiale) je me suis retrouvé accroché et vivant aux endroits précis où l'auteur nous emmène et vivant dans le corps et le coeur de Raboliot.
Il y aurait tant à dire sur ce roman. D'abord il faut raconter brièvement l'histoire. Raboliot fait du braconnage qui est son art et sa passion. Il défie le gendarme Bourrel. Ce dernier, humilié a juré sa mort et sa perte. Il s'en suit une course poursuite jusqu'à la fin tragique. Mais c'est un piètre résumé.
En lisant ces pages une évidence m'est apparue. Les évocations, les descriptions sont de l'impressionnisme en écriture. Ben oui, c'est ça "le style". C'est-à-dire comment exprimer les sentiments et l'histoire sans dessiner les contours et ne faire que du figuratif . Suggérer les subtilités des sentiments (pléonasme ?) et donner des "impressions" qui reconstituent l'histoire. En fait c'est bien ça, l'art : rendre visible l'invisible, exprimer l'inexprimable et tenter de faire le portrait de la réalité avec les pauvres outils que nous avons pour le faire. Pauvres, les outils mais tellement riches à la fois. La peinture, l'écriture, la musique, la danse, le théatre etc...
C'est jenolekolo, ma conseillère littéraire, qui m'avait indiqué cet ouvrage, le jour où un téléfilm éponyme est passé à la téloche. A noter que le film est un peu différent. Surtout la fin où le réalisateur a apporté un happy end, alors que le roman finit sans honneur pour ce pauvre Raboliot. Sinon, un honneur invisible que l'artiste Genevoix a réussi à peindre et à rendre visible.
Juste pour finir. Oui, Raboliot est un chasseur. Mais un chasseur qui vivait AVEC et DANS la nature. Un chasseur qui ne se coupait pas en deux comme les chasseurs contemporains opportunistes et bâfreurs qui sont, le lundi, des hommes de la société et en octobre des hommes de la nature pour la dilettante. Raboliot était la nature. Un indien en quelques sortes, comme il ne doit plus en exister dans ce pays de France humanisé dans le mauvais sens du terme.

QUELQUES LIENS