dimanche 28 septembre 2008

présentation du livre : PAROLES DU CHEF SEATTLE

Samedi 4 octobre à 10 :30

présentation du nouveau livre : PAROLES DU CHEF SEATTLE

Place des allées à Mauléon au magasin de produit régonaux Herri Ekoizpen

L'association / édition Astobelarra - Le Grand Chardon et le magasin Herri Ekoizpen vous invitent à la présentation du livre « Paroles du chef Seattle ».

Les membres d’Astobelarra seront présents pour parler de ce livre, bilingue euskara-français, illustré par Gonzalo Etxebarria ainsi que pour parler des projets de l'association.

Ce livre fait suite au premier opus de la collection Litté-Nature : "Lettre à l'éléphant" de Romain Gary paru l'année dernière à la même période.
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Ürrietaren 4an, 10 :30tan,

libürü berri baten presentatzea : SEATTLE BURUZAGIAREN HITZAK

Astobelarra- Le Grand Chardon argitaletxeak eta Herri Ekoizpen saltegiak « Seattle aitzindariaren hitzak » libürüaren presentatzeala kümitatzen zütüe.

Libürüa eüskara-frantses elebidüna eta Gonzalo Etxebarriaren margoez apaintürik da. Hortaz eta alkartearen xedeetaz mintzatzera jinen dira Astobelarra alkarteko kideak.

Honek igaran urtean agertü zen Romain Garyren « Elefanteari gutuna », Litté-Nature saileko lehen
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vendredi 26 septembre 2008

Les Pieds Nickelés

Il y a quelques jours, je vais chez le bouquiniste de Navarrenx, Lecrique, et je tombe sur cette relique. Un vieux Pieds Nickelés. Voilà toute mon enfance est là en partie. Avec Gaston, Spirou et Fantasio, Lucky Luke, Tintin, Astérix, Tanguy et Laverdure et quelques autres.
Les Pieds Nickelés, trois compères qui ont décidé de piquer du fric à ceux qui en ont mais qui se retrouvent finalement pauvre comme Job à la fin de chaque épisode.
Lorsque nous allions à capitale avec mon père pour la Foire de Paris, je m'échappais du Parc des expositions de Versailles pour prendre le métro et aller jusqu'à Saint-Michel, pas loin de St germain des prés. Il y avait là une librairie de BD monstrueuse, sur trois étages, la librairie Boulinier. En bas, il y avait les Pieds Nickelés à côté des Bibi Fricotin, qui coutait 10 francs à l'époque. (on dirait le vieux combattant qui parle !)
Je me souviens en avoir acheté quelques-uns chez Lespy, le marchand de journaux à Mauléon. Mais alors qu'il n'y en avait plus là depuis longtemps, j'arrivais encore à les trouver à St Michel.
Puis un jour il n'y en eu plus, ni à Paris ni à Mauléon. Alors je regardais avec un peu d'envie tous ces numéros que je n'aurais jamais entre les mains (il y a eu plus d'une centaine de titres).
Il y a quelques années, j'ai eu la curiosité de taper "Les Pieds Nickelés" sur eBay. C'est comme ça que j'ai réussi à retrouver presque toute la collection. Sauf quelques introuvables.
Ils ont été réédités il y a quelques années aux éditions Vent d'ouest. Mais même ceux-là sont épuisés.
C'était de la BD populaire à plus d'un titre. Une page sur deux étaient en couleur. Le dessin était rapide et nerveux comme les scénarios qui ne s'encombraient pas de soucis du détail ni de crédibilité. Mais c'était la rigolade assurée. L'argot laissait une sonorité étrange à mon oreille de souletin et j'aimais bien quand Pellos croquait les personnages politiques et personnalités de l'époque.
Un regret. Pourquoi aujourd'hui cette BD n'est-elle pas reprise ? Il y a de quoi exploiter moult sujets dans notre société contemporaine, qui pourraient faire revivre les trois compères. Dommage.

Les Pieds Nickelés sur Wikipedia

mercredi 24 septembre 2008

procès contre Euskal Herriko Laborantza Gambara

Gérard ONESTA
Député Vert européen,
Vice Président du Parlement européen

Déclaration de soutien de Gérard ONESTA à l'occasion du procès contre l'association Euskal Herriko Laborantza Gambara le 18 septembre 2008

Chers amis,

Si je n'avais pas été retenu aujourd'hui à Strasbourg par mes obligations de Vice Président du Parlement Européen, j'aurais été à vos côtés pour exprimer mon appui plein et entier à Euskal Herriko Laborantza Gambara et à sa démarche.

Car l'écologiste que je suis ne peut que soutenir une association qui est unanimement appréciée par une profession pour son travail remarquable et novateur en faveur d'une agriculture paysanne, environnementalement responsable et socialement équitable.

Car l'européen que je suis ne peut être que séduit lorsque les habitants d'une région d'Europe se prennent ainsi en main pour combler les carences d'un État déconnecté des réalités de terrain, surtout quand ces réalités sont transfrontalières.

Faut-il que l'État français soit aveuglé par son dogme jacobin ? Aveuglé au point d'organiser ce procès inepte et tenter de bloquer ainsi l'émergence d'une société civile basque responsable et non violente. Aveuglé au point de nier le travail constructif de EHLG qui a su créer un modèle durable développant des systèmes autonomes et des pratiques moins consommatrices en pesticides et en engrais, favorisant les circuits courts et facilitant l'installation des jeunes agriculteurs.

L'État, tout à sa rigidité procédurière, ne semble pas se rendre compte qu'il est ridicule d'attaquer ainsi en justice la mise en œuvre de ses propres conclusions énoncées lors du Grenelle de l'Environnement.

Car quel est le crime de EHLG ? D'avoir prouvé son utilité en donnant satisfaction au plus grand nombre ? D'être porté par une multitude d'acteurs de terrain et de collectivités locales ? D'être un outil précieux de lutte contre les pollutions ? De tisser des liens sociaux solides ? Oui, qu'on ose dire le crime d'EHLG et que tombe le masque. Que l'État reconnaisse enfin que ce qu'il ne supporte pas c'est qu'on entre en résistance à des lobbies agricoles serviles et qu'une terre démontre qu'elle peut vivre pleinement son destin dans l'efficacité et la solidarité.

Derrière le théâtre d'ombres de ce procès se joue la négation d'une spécificité régionale inscrite dans une culture vivante. Il ne sert à rien au jacobinisme français de se parer des habits de la Présidence de l'Union européenne pour vanter - ailleurs - la diversité culturelle, quand il pratique si peu - chez lui - la culture de la diversité...

Car c'est bien la dimension universelle du combat que mènent ici mes amis basques qui doit interpeller chaque démocrate : loin de tout repli identitaire, votre action est à l'écoute du monde qui vous entoure et marquée par le respect des générations à venir.

Votre combat - essentiel - est germe de paix.


Gérard ONESTA
Vice Président du Parlement Européen

vendredi 19 septembre 2008

Le cas Lassalle : Episode 1

Il y a quelques temps, j'étais avec pote Etienne, au salon du livre de Navarrenx. l'amputé de la quatrième circonscription des Pyrénées Atlantiques était là, également, avec son grand nez d'aigle que les aigles débectent dans leurs congrès d'aigles, sa coupe de cheveux de parachutiste névrotique et pathétique, sa cravate serpent ne rêvant en sourdine que de lui entourer le cou.
Etienne donc, traversait nonchalant les travées de livres.
Tout allait bien ce jour-là. Il faisait beau, rien ne me grattait nulle part, les Pyrénées oeuvraient comme à leurs habitudes leurs louanges au beau temps, au ciel perpétuel, aux pâturages embaumés des petites fleurs discrètes et scintillantes à la fois. Tout allait bien, vous dis-je, comment faut-il vous le dire, nom de dieu, pour que vous compreniez ? Lorsque j'entends Etienne comme un seul homme qu'il était, éructer un étrange borborygme plus simiesque qu'étiennesque, que je vous cite de mémoire :
"- Tiens, je vais acheter le bouquin de Jean Lassalle"
Je n'ai rien dit et discrètement je suis allé vomir, puis pleurer dans les toilettes de la mairie de Navarrenx. L'horreur aidant, l'odeur d'urine, les conglomérats vaseux s'accumulant dans les cellules corticales firent qu'à la fin, je ne savais plus pourquoi je pleurais, pourquoi je vomissais, pourquoi je léchais les murs d'une folie que je me demandais jusqu'où elle irait ravaler son faciès mortifère.
Si Etienne avait été sociologue, ethnologue, lassalologue, j'aurais pris ce petit air intelligent qu'on a après avoir écouté France Culture, ou un Théma sur Arte qui aurait parlé de l'Enlèvement des Sabines ou de la critique du panthéisme et du romantisme chez Kirkegaard. Histoire de pas passer pour un con. On aurait organisé une soirée culturelle à la maison avec des amis intellos, pour parler du cas Lassalle. Mais Etienne est, à quelque chose prés, aussi intelligent que moi et donc, j'avais ce petit air con qu'on a après avoir regardé TF1 quelques minutes ou Sud Radio quelques secondes après avoir entendu le fumeux "duo des non".
"- Tiens, je vais acheter le bouquin de Jean Lassalle". Les mots continuaient de résonner dans mon crâne plusieurs jours après. Ça faisait un boucan du tonnerre et j'avais des migraines à cause d'une maudite fissure du côté du sphénoïde et je sentais même les vapeurs fuligineuses qui me chatouillaient l'encéphale. Une fuite du côté des pédoncules certainement.
J'ai passé quelques jours comme ça, un peu hébété et je me suis me dit, qu'en fait, Etienne faisait l'effort insensé de mieux comprendre l'adversaire pour mieux le combattre et moi aussi peut-être, devrais-je lire ce livre ? C'était tout à son honneur, une vraie attitude chevaleresque. Je me suis relevé de ma désagrégation mentale, je me suis même recoiffé, j'ai mangé deux pains au chocolat au petit-déjeuner le matin, c'est vous dire la forme. Même, j'ai réussi à regarder sur M6 un épisode de la panthère rose jusqu'à la fin.
J'étais résolu à lire l'infâme cloaque de mots. Cependant il ne fallait pas me demander de l'acheter.
Donc je suis allé voir Etienne qui venait de changer de boulot depuis quelques temps. Mais il avait toujours la même femme et le même dentiste qu'avant. C'était plus d'un an après avoir acheté le machin du type que je n'arrive plus à prononcer de peur de retomber dans un état catatonique comme dans les toilettes de Navarrenx.
Quand je suis arrivé il avait déjà les bras ouverts comme tous les charentais qui ont une bouteille de Cognac en trop. Il allait bien, le bougre, pour quelqu'un qui a lu l'infâme claquoir à mots du "Gandhi-Castafiore" comme l'appelle mon pote Marko.
- Ah ! Le bouquin de Lassalle ? Mon pauvre vieux, j'ai pas pu finir le premier chapitre, qu'il me répondit.
Je vous dis, là, je suis rentré ivre de joie. Pas que de joie. Etienne n'avait plus de Cognac mais il avait gardé une bouteille de pineau que son beau-père lui avait donné. On a bu, on a chanté sauf la chanson "Aqueros mountagnos".
Au moment de partir, son visage s'est fermé. J’ai aperçu ses yeux se durcir d'inquiétude. Il m'a serré la main fortement et j'ai cru qu'il allait pleurer. Plein de sollicitude à son égard je lui ai serré le bras en essayant de comprendre son désarroi.
- Mon pote, il faut qu'on se débarrasse de ce livre. Je ne vie plus depuis ce jour funeste me dit-il soudainement...

A suivre...

jeudi 18 septembre 2008

Le temps

Ces décors qui passent derrière nous comme un film,
Ces feuilles qui bougent, ces mouvements qui défilent
Et ces joies enfermées dans ces histoires passées.
Ces fleurs que l'on a pas prises ou pas données.

Le temps qui passe
Dans cet espace
Qui nous dépasse

Ce temps qui rouille
Ce temps qui brouille
nos certitudes

Ces flots de gestes qui se jettent au néant,
Ces mots qui tombent et s'enfuient en riant,
Ces tourbillons d'atomes et la chair qui se meurt,
Le ventre étouffé par l'absence et les heures.

Le temps le maitre
Le temps le traitre
Après nos morts

Le temps qui s'casse
Après la tasse
De nos désirs

Cette vie et ces ondes au dedans de nous,
Le soleil et la pluie, nos idées en dessous.
Et ces merveilles que moi je saurai voir,
Même, même si vous saccagez l'espoir.

Le temps sur terre
Ce beau mystère
Qui me fait vivre

Le temps de faire
Contestataire
Et Libère terre

Mon printemps dans ma voix qui s'entend,
mes mains mobiles et les yeux de ces gens,
Ces amours, ces vies qui jaillissent du vide,
Comme ces arbres, comme ces fruits d'eau limpide.

Que je pardonne
Au temps qui m'donne
Des jours nouveaux

Ce temps qui laisse
Des pages blanches
A nos dimanches
A nos semaines
A nos années

Mauléon 1994

lundi 15 septembre 2008

Herriak bizi behar du ! Le pays doit vivre !

Ce texte est un témoignage qui se veut avant tout utile. Il est celui d'un non basque, non bascophone, non abertzale et non nationaliste. Il s'adresse à tous ceux qui lèvent un regard méfiant sur cette idée qui devrait être une évidence : Le pays doit vivre : Herriak bizi behar du !
J'écoutais d'une oreille distraite un musicien de Massilia Sound System qui causait sur France-Inter. Il disait ne pas être occitan car il était né en Italie. Par contre, il se disait occitaniste. Je crois que je suis plus ou moins dans ce même registre, mais j'aimerais aller plus loin.
Je ne peux pas dire que je sois Basque ou euskaldun (celui qui parle l'euskara) malheureusement pour moi et pour Euskal Herri. Par contre, je me sens bascophile ou basquisan et je pense que cela laisse un grand espoir et un grand espace à tous ceux qui hésitent et pensent qu'il faut absolument parler basque, être né ici et autres options qui seraient comme des conditions sine qua non à défendre la cause.

Il me parait tout à fait normal que les Basques veuillent leur indépendance. Pourquoi être choqué par cela ? On peut se poser les questions et débattre de quelle indépendance et comment y arriver. On peut effectivement bavarder sur la forme et jouer sur les mots et les concepts quand on parle d'indépendance ou d'autonomie. On peut disputer le nationalisme, la violence et tutti quanti. On peut discuter d'une éventuelle Eurorégion ou d' un département basque, mais on ne peut pas dénier à un peuple le désir profond de l'autodétermination.
Je comparerai cela avec la religion. Je m'explique. La religion (c'est-à-dire ce qui aide à se relier) et le mysticisme (c'est-à-dire, ce qui est relatif aux mystères de l'existence) sont une constante de tous les peuples du monde depuis le début de la civilisation comme le sont la philosophie, l'art, la politique, la science. Trouvez-moi un peuple qui n'ait pas sa croyance, son explication sur le monde. De même que je trouve inutile la lutte contre le sentiment religieux, je trouve naturel que chaque pays, chaque peuple même le plus petit, soit soucieux de l'intégrité et du respect qui lui est dû dans son territoire. Là aussi, on peut pérorer sans fin sur les nuances sémantiques qu'il y a entre les mots de "religion", "spiritualité", "mysticisme" ou "croyance" ça ne change pas grand chose au fait ; L'humain est un être religieux, scientifique, artiste, philosophe, politicien et amoureux de la culture qu'il a hérité de ses ancêtres et qu'il souhaite léguer à ses enfants. Ces différents domaines sont des outils qui doivent nous permettre de comprendre le monde et aucun n'est superflu. Il suffit d'écouter l'hymne basque "Gernikako arbola", pour comprendre que ma comparaison n'est pas mal à propos, lui qui mélange la spiritualité (ou religion) et la volonté d'un peuple à défendre ses fondements.

Attention, je ne veux pas dire par là que tout ce qui est inhérent à l'homme depuis toujours, tous les sentiments profonds enracinés doivent tous être conservés dans le formol. Je dis juste qu'il y a des énergies initiales qu'il serait plus juste de maîtriser ou aménager. Au 19ème siècle quelques héritiers de la tradition jacobine rêvèrent d'éradiquer la religion chrétienne. Jean Jaurès mit fin à ce débat en déclarant notamment « la France n’est pas schismatique mais révolutionnaire… », ce qui eut pour résultat la séparation de l'église et de l'Etat, c'est-à-dire, un aménagement. Mais évidemment il convient de faire disparaître certaines absurdités dont les humains ont le secret, comme la guerre, l'exploitation industrielle des animaux, l'exploitation de l'homme par l'homme, la corrida, la domination masculine, l'homocentrisme...

Pourquoi enlèverions nous le sentiment universel d'être un peuple à part entière, aux basques aux bretons et aux corses ? Pour quelles fallacieuses raisons ne mettrions nous pas tout en oeuvre pour que ces pays aient les moyens de vivre. Que de nombreux basques ne se sentent pas français est quelque chose d'aussi naturel que le plancher qui craque lorsque l'on marche dessus. Chassez le naturel, il revient au galop. A nous de choisir le naturel que nous voulons.

Ma réflexion est actuellement en court de construction. Mais elle n'est pas aboutie non plus pour de nombreux basques qui auraient le "pédigree" idoine. Ne croyez pas qu'il suffise de parler l'euskara et d'être né ici pour pour reconnaitre Euskal-Herri. Ils sont combiens ces Basques à "pédigree idoine " qui me disent qu'il faut maintenant parler l'anglais et que l'euskara est inutile dans la société d'aujourd'hui?
Finalement, être basque, c'est une chose ; le devenir en est autre chose. J'aimerais, pour paraphraser Simone de Beauvoir qui disait : "On ne naît pas femme, on le devient", dire à mon tour "on ne naît pas basque, on le devient".
Que l'on se sente basque ou non, quand on vit en Euskal Herri, que faire individuellement pour devenir basque et pour reconnaitre ce territoire ? Evidemment, le mieux est d'apprendre l'euskara, mettre ses enfants à l'ikastola, aller aux ikastaldi, voter pour celles et ceux qui militent pour les droits d'Euskal Herri, adhérer à une association qui travaille pour renforcer l'Euskara dans la société. Mais le moindre, quand on ne se sent pas basque s'est d'arrêter d'avoir peur de devenir euskaldun. Milan Kundera disait que "la source de la peur est dans l'avenir, et ce qui est libéré de l'avenir n'a rien à craindre" . Et je n'ai pas peur d'un avenir avec un Pays-Basque libre (et dans un autre domaine, des ours libres dans les Pyrénées).
Qu'est-ce qu'est un basquisan, un bascophile ? Cela peut être une personne étrangère au sujet, étrangère au pays, ne parlant pas le Basque, n'étant pas né au Pays-Basque. En même temps il s'agirait de quelqu'un qui aurait levé toutes ses inhibitions face à la question basque et se serait libéré de ses sentiments de culpabilité, de susceptibilité, de persécution et de paranoïa pour reconnaitre le fait que ce pays doit vivre.

Une fois cette barrière franchie, l'arbre de Gernika - libéré du syndrome du bonzai japonais dont les bourgeons sont soigneusement coupés chaque année afin de freiner son émancipation et son developpement - pourra pousser librement. Ce petit territoire - oppressé entre ces deux nations arrogantes que sont la France et l'Espagne - pourra alors étendre ses branches naturellement et vivre dans cette Europe que j'appelle de mes voeux.

A suivre ...

QUELQUES LIENS :

Gernikako arbola

Gernikako arbola / L'Arbre de Guernica (capitale spirituelle).

- Gernikako arbola da bedeinkatua, / Arbre béni de Guernica,
- Euskaldunen artean guztiz maitatua: / Aimé de tous les Basques:
- Eman ta zabal zazu munduan frutua. / Donne et distribue ton fruit dans le monde entier.
- Adoratzen zaitugu arbola santua. / Nous t’adorons, ô arbre saint!.

- Mila urte inguru da esaten dutera / On dit qu’il y a environ mille ans
- Jainkoak jarri zuera Gernikan arbola; / Que Dieu planta l’arbre de Guernica;
- Zaude bada zutikan orain da denbora, / Reste debout aujourd’hui et pour toujours,
- Eroritzen bazera arras galdu gera / Car si tu tombes nous serons perdus.

- Ez zera eroriko arbola maitea, / Mais tu ne tomberas pas, ô arbre bien-aimé,
- Baldin portatzen bada bizkaiko juntea / Tant que le peuple de Biscaye se portera dignement,
- Laurok hartuko degu zurekin partea, / Et tant que les quatre provinces feront partie,
- Pakean bizi dedin euskaldun jendea. / Et feront vivre le peuple Basque dans la paix.

- Betiko bizi dedin Jaunari eskatzeko / Demandons au Seigneur qu’il vive pour toujours
- Jarri gaitezen danok laister belauniko; / Demandons-le tous à genoux;
- Eta bihotzetikan eskatu ezkero, / Et demandons-le du fond du cœur,
- Arbola biziko da orain eta gero. / L’arbre vivra aujourd’hui et pour toujours.

dimanche 14 septembre 2008

Les rendez-vous d'Astobelarra.


  • Le samedi 4 octobre au matin nous présenterons le livre "Paroles du chef Seattle" chez Allande Etxart au magasin Herri Ekoizpen de 10h30 à midi.
  • Le samedi 11 octobre, toute l'après midi, nous sommes les invités de la Petite Librairie à Oloron dans le cadre de la manifestation "Lire en fête". Carte Blanche aux éditions Astobelarra qui présenteront leur nouvel ouvrage "Paroles du chef Seattle" . Lire aussi ici.
  • Le vendredi 24 octobre, à l'espace conférence de la librairie Elkar à Bayonne, Astobelarra pour une conférence de presse présentera leur nouveau livre "Paroles du chef seattle / Seattle buruziagaren hitzak à 11h.

Vous avez encore jusqu'au 30 septembre pour souscrire à notre livre "Paroles du chef Seattle" au tarif avantageux de 4€ au lieu de 5€ (tarif à partir du 1er octobre). Pour souscrire, cliquez ici.

samedi 13 septembre 2008

Agian

Dolü gabe hiltzen niz,
Bizia Xiberuarentako emaiten
Baitüt

Agian, Agian, egün batez
Jeikiko dira egiazko Xiberutarrak
Egiazko eskualdünak,
Tirano arrotzen ohilzeko

mercredi 10 septembre 2008

Bonjour tristesse

A lire ce petit livre magnifique, je me demande si les enfants ne restent pas trop longtemps à la maison, auprès de leurs parents. Je ne parle même pas de ces adulescents qui a 35 ans sont encore chez papa maman (sans doute avez-vous entendu parler du film d'Etienne Chatilliez, Tanguy). Non, je pense à Dolto qui disait qu'un enfant était autonome à partir de 8 ans. Bon, il faut relire cette grande dame pour comprendre ce qu'elle entendait exactement par là. Je pense qu'elle voulait dire que les enfants pourraient être libres de faire beaucoup de choses de par eux mêmes dès 8 ans mais que la société n'aime pas lorsque la jeunesse s'émancipe trop vite, alors, elle freine des quatre fers son émancipation (sauf celle de rentrer dans le milieu du travail et du consumérisme).
Dans ce film, comme dans une mauvaise résolution d'oedipe, Raymond et sa fille Cécile de 17 ans ne se décollent pas. Raymond est là, avec Elsa, sa maîtresse du moment et ils passent leur vacances d'été sur la côte d'azur. Il fait chaud, la mer est là, c'est les vacances mais c'est pas la joie.
Pendant toute la lecture de ce livre, je suis triste pour Cécile, parce qu'on sent qu'elle n'est pas épanouie. Comment se fait-il que Cécile ne soit pas assoiffée de liberté comme le sont les adolescents en général ? Sa liberté, est celle d'être avec son père, dans le ronron quotidien des jours qui passent. Elle vit un amour platonique avec Cyril, vient de louper ses études et ne semble pas avoir envie de relations sociales ou amicales. Oui, bonjour tristesse !
Ce livre se lit comme une fleurs, on est dans la peau des personnages. Il me fait un peu penser à la chanson de Leo Ferre "Avec le temps". C'est mélancolique et c'est beau.

Présentation de l'éditeur

La villa est magnifique, l'été brûlant, la Méditerranée toute proche. Cécile a dix-sept ans. Elle ne connaît de l'amour que des baisers, des rendez-vous, des lassitudes. Pas pour longtemps. Son père, veuf, est un adepte joyeux des liaisons passagères et sans importance. Ils s'amusent, ils n'ont besoin de personne, ils sont heureux. La visite d'une femme de cœur, intelligente et calme, vient troubler ce délicieux désordre. Comment écarter la menace ? Dans la pinède embrasée, un jeu cruel se prépare. C'était l'été 1954. On entendait pour la première fois la voix sèche et rapide d'un " charmant petit monstre " qui allait faire scandale. La seconde moitié du XXe siècle commençait. Elle serait à l'image de cette adolescente déchirée entre le remords et le culte du plaisir.

lundi 8 septembre 2008

Agissons maintenant !

Suite au nouvel "accident de chasse" et le tir de l'ours par un chasseur en Ariège, vous avez envie de participer à la défense des ours ? Alors agissez ! Commencez par vous faire connaître en envoyant un e-mail avec vos coordonnées à actionours (at) yahoo.fr

Vous serez tous recontactés rapidement pour participer à des actions.

Asunak 2008

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Bio et local, c'est l'idéal!

Asunak, en langue Basque, signifie "Les orties".
Depuis plusieurs années, le mois de Septembre voit revenir les journées Asunak, qui se déclinent autour de l'agriculture biologique et de la santé naturelle. Le thème, cette année :
Bio et local, c'est l'idéal!

- 12/9 – Conférence – débat: « quelle agronomie pour nourrir la planète demain ? »
- 14/9 – Grand marché paysan bio
- 14/9 – stands d'information
- 14/9 – restauration et animations culturelles
- 14/9 – Conférence – débat: « Demain, deux bios ? »
- 14/9 – Conférence: « la santé par l'alimentation »
- 17/9 – Conférence-formation: « la sélection participative sur les fermes »

Programme

Vendredi 12 septembre – 21h00 - Ainhice Mongelos
Conférence débat avec Matthieu Calame, auteur de « Une agriculture pour le 21ème siècle: manifeste pour une agronomie biologique » - Thème: « quelle agronomie pour nous nourrir demain ? »

Dimanche 14 septembre
marché bio exceptionnel + tables d'informations: marché: 9h00 – 14h00
stands info – librairie: 9h00 – 18h00
Atelier: dans salle Arcades: « l'acte d'achat » – du jeudi au dimanche.

Dimanche : 10h00 / 10h45 – 15h00/15h45
10h45: introduction par la Mairie d'Hasparren: quel engagement de la Commune d'Hasparren et de la Communauté de Communes pour la bio, Asunak ?
11h00: conférence: « les deux bios » par Matthieu Calame

Atelier jardiner bio (voir site sur Hasparren) - 15h00
Conférence: 16h00: M. Bignalet, naturopathe: « la santé par l'alimentation »
apéro + animation triki 12h00 – 13h30
repas gastronomique 100% bio: 13h30 – 16h00
Théatre de rue: Tipul&Tupil: 16h00 – 16h45
Bertso saoia: 17h00 – 18h00: thèmes = la bio, l'écologie, les OGM,
de 9h00 – 18h00: buvette – talos.

Mercredi 17 septembre : conférence de Véronique Chable (INRA Rennes) sur les populations de luzerne

+ Soirée ciné – débat à Hasparren: voir le programme de Haritz Barne

Plus d'infos : Cliquez ici

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vendredi 5 septembre 2008

A propos du Rallye des cimes.

Communiqué de Gédéol à propos du Rallye des cimes.

Pilotes et organisateurs, nous avons besoin de vous !

Les compétences et l'énergie que vous mettez à la merveilleuse réussite du Rallye des Cimes nous sont maintenant indispensables pour sauver la planète. Car nous n'arriverons pas à diviser par un "facteur 4" nos émissions de Gaz à effet de serre comme il est recommandé, si le sport automobile ne prend pas aussi la mesure du problème.

Le mode de vie occidental, que votre manifestation sportive représente de manière caricaturale, amène 20% des humains à consommer 86% des ressources naturelles mondiales !
Savez vous qu'un plein de 50 litres d'agrocarburant, que vous aimez évoquer pour défendre les sports mécaniques, représente en céréales la nourriture d'une personne pendant un an, alors que la famine progresse à nouveau dans le monde ?

L'heure est donc grave et votre manifestation se doit de devenir VRAIMENT exemplaire sur le plan environnemental et social. Nous vous proposons donc de passer au seul véhicule acceptable pour une activité de pur loisir : le VPH (véhicule à propulsion humaine) et pourquoi pas le VPA (on vous laisse deviner le A).
Par ailleurs, cela rendrait la participation à cette belle aventure écologique accessible à tous (une inscription à 1€ ?).

Quel meilleur exemple cela serait pour nos enfants qui font rugir leur scooter en tournant inlassablement dans les quartiers d'habitation !
Quelle belle incitation à respecter et comprendre la nature cela serait pour nous, promeneurs occasionnels des bois et des montagnes !

Pilotes et organisateurs, le Rallye des cimes peut devenir emblématique de notre volonté commune de protéger la planète de nos enfants. Il peut, il doit, s'arracher à la logique du XXème siècle, fondée sur le mythe du pétrole abondant et pas cher, pour porter le XXIème siècle et ses indispensables espoirs, faute de quoi, "nos enfants nous accuseront" (sortie du film dans les salles cet automne).

mardi 2 septembre 2008

Le livre le plus lu, derrière les meubles !

En attendant un "Pensement II", voilà une nouvelle édition de mon livre "Pensements - chroniques et nouvelles de Soule et d'ailleurs". J'ai rajouté, sur la couverture, les années pendant lesquelles ont été écrites toutes ces chroniques (2001 - 2006) pour bien les marquer dans le temps, et puis pour prévenir qu'un de ces quatre, il pourrait bien y avoir une nouvelle cuvée (2006...2011... ? )

Je me suis amusé à faire un petit bandeau pour rigoler, en parodiant les bandeaux rouges des grands prix littéraires.

J'ai rajouté une chronique, j'ai corrigé des coquilles. Par exemple dans le texte "L'espoir fait rire", cette stupidité de correcteur orthographique m'avait remplaçé le mot "quadriconnerie" dont j'étais très fier, par le mot "quadriphonique". A quoi ça sert que Ducon, votre serviteur, se décarcasse à inventer des mots, si la multinationale Microsoft Word Duglan me les enlève ?

Et avec mon pote Etienne on a remanié la couverture et la quatrième de couverture. Dans la quatrième de couv, il y a ma trogne. Une très belle photo sur fond vert. D'ailleurs, j'en profite pour remercier Etienne et ses talents d'infographiste.

En ventre 15 euros chez Astobelarra

lundi 1 septembre 2008

UZTARO FAIT SA RENTREE

UZTARO FAIT SA RENTREE / UZTAROk KURTSOAK HASTEN DÜTÜ

L'atelier d'art Uztaro commence cette année les cours d'arts plastiques à partir du 5 Septembre.
Comme d'habitude, les cours auront lieu tous les samedi matins de 9 heures à midi et tous les lundis de 18 heures a 21 heures à Menditte. Ils sont ouverts à tout public, différentes techniques de peinture(peinture à l'huile, acrylique, encres...) ainsi que le volume (maquettes, sculpture sur terre) seront travaillés.
Pour tout renseignement appeler au 05 59 28 11 14 ou écrire à uztaro.com@hotmail.fr

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Uztaro arte atelierrak aurtengo kurtsoak hasten dütü Setemearen 5 etik aintzina. Kurtso horietan pintüra teknika desberdinak lantüko dira, hala nola akrilika, olio edo tinta pintürak, bai eta ere maketa edo zizelanak. Klase horiek neskenegün oroz goizanko 9etarik egüerdialat eta astelehen oroz gaüko 6orenetarik 9etarat. Kurtso hauek oroer zabalik dira.
Xehetarzün haboro ükeiteko deit 0559281114 zenbakialat edo uztaro.com@hotmail.fr helbidera idatz ezazüe.