Quand un souletin dit des conneries, il faut le signaler. Moi si j'en dis, ben j'aimerais que quelqu'un le signale et je trouverais normal. Pas tous à la fois s'il vous plait !
Là, c'est dans La République des Pyrénées que la connerie a été dite. Dans le numéro du samedi 22 mars, un portrait était consacré à Mr Arnaud Etchebarne de Tardets, qui préside la commission "ovins" du groupement de défense sanitaire.
Je cite le monsieur au sujet de l'ours : "
Je sais aussi que nos ancêtres se sont efforcés d'éliminer les prédateurs qu'étaient l'ours et le loup. Et je n'accepte pas qu'aujourd'hui, pour faire plaisir à des gens qui aimeraient bien voir des ours dans nos montagnes mais ne pourront de toute façon pas les voir, on nous impose ces réintroductions."
Je le répète une fois de plus ;
je souhaite qu'un jour, ces propos indignes des souletins et des humains que nous devons être soient condamnés en justice. C'est écoeurant, révoltant d'entendre des inepties pareilles lorsque l'on sait que l'ours n'est responsable que de 1 % des pertes dont sont victimes les bergers.En ce moment, les bergers sont confrontés au problème de l'agalaxie contagieuse, une maladie hautement plus problématique que le pauvre cas de l'ours... Mais on continue à entendre des propos infâmes où des humains se vantent encore d'être des écocideurs, à l'aube du 21 ème siècles.
Mr Etchebarne, je suis désolé de vous le dire, mais vous n'avez pas plus de droits à vivre en Soule que les ours que vous vous vantez d'avoir éliminés au travers de vos ancêtres. Vous n'avez aucun droit de propriété sur les forêts, les ruisseaux et les montagnes de la Haute-Soule. Vous ne valez pas plus que vos moutons, que les nuages qui courent au dessus de votre grange. Et si vos ancêtres qui sont aussi les miens ont éliminé les ours et les loups, c'est surtout qu'ils n'avaient pas les idées très claires.
Lorsque les hommes se prennent pour le centre du monde, ils pètent plus haut que leur cul.
Pour le plaisir, cette info trouvé sur le magazine univers-nature
L'expansion du loup se poursuit en douceurAvec un nombre d’individus en hausse régulière, les loups partent à la conquête de nouveaux espaces en France. C’est ainsi qu’après une présence confirmée dans le Cantal, cette semaine c’est le service départemental de l’Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage (ONCFS) qui a confirmé la présence d’au moins un loup en Montagne noire, dans le département du Tarn.
Depuis le 5 février, 4 carcasses de chevreuil ont été découvertes dans les environs du village de Saint-Amans-Soult. Si au départ, la piste d’un chien de grande taille a été envisagée, tous les indices relevés par l’ONCFS concordent pour attribuer ces prédations à un loup, des analyses génétiques devant en apporter la confirmation d’ici le mois de juin.
Pour le Préfet du Tarn, qui a rappelé que "le loup n’attaque pas l’homme", s’il s’agit effectivement de ce prédateur, il pourrait "avoir émigré de la Lozère ou des Alpes". En effet, alors que des loups ont déjà été observés en Lozère et dans le Cantal, que leur présence (1) est avérée dans les Pyrénées-Orientales depuis 1999 (massif du Madres, Carlit-Péric, Puigmal et Canigou), leur arrivée dans le Tarn n'a rien de surprenant pour les initiés.
L’animal actuel pourrait être un loup solitaire, en quête d’un territoire pour s’établir. La probabilité de son installation durable dans la région est réelle avec un espace fortement très boisé, des chevreuils, sangliers, et autres lapins disponibles en grande quantité.
Autre avantage, et non des moindres, la cohabitation avec le monde de l’élevage devrait être plus aisée que dans les Alpes. Ici, les troupeaux de moutons ne sont pas de taille démesurée et ne sont pas livrés à eux-mêmes. Le parcage fait encore partie des pratiques d’élevage, tandis que les périmètres étant plus faibles, la protection est plus efficace et facile à mettre en œuvre.
Autrement dit, l’arrivée du loup dans la région pourrait se faire en douceur, d’autant que si des prédations étaient enregistrées sur les troupeaux, le préfet a d’ores et déjà annoncé que le dispositif d’indemnisation des dégâts dus au loup, peut s’appliquer au Tarn.
Pascal Farcy
1- Contrairement à ce que l’on imagine, la petite population de loups établie dans les Pyrénées Orientales n’est pas issue des populations espagnoles. Des analyses génétiques ont démontré qu’elle était d’une lignée correspondante aux loups présents dans les Alpes depuis 1992, lesquels proviennent d’un mouvement naturel de colonisation des loups italiens.